Chapitre 7

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Ça fait 3 jours que je ne suis pas sortie de ma chambre. Je n'ai rien mangé depuis 3 jours. Je ne pleure plus, mes yeux me piquent. Tessa s'inquiète. Elle veux me parler, je ne sais pas de quoi et je ne veux pas savoir. Niall m'obsède, je ne pense qu'a une seule chose. Ce baisser, aussi navrant qu'il était. Mais voilà au milieu de la nuit j'ai eu un problème : mes règles! Vous tomber hyper bien vous, putain. J'ai donc quitter ma chambre pour aller dans la salle de bain. Je me suis lavais, et changée... En sortant une heure après Tessa était sur mon lit.


_Aly tu doit savoir quelque chose, commença t'elle.

_J'ai rien à savoir.

_Alysson!

_Quoi?!

_Ta mère... l'avion. Il y a eu un accident.

_Quoi?...

_Elle et son mec sont mort.


Les larmes me sont montée aux yeux, je la regarde. J'ai pleurée pour moi, pour un pauvre baisser, parce que je n'étais pas assez heureuse. Mais ma mère mourait sans même que je ne me soucie du vol. Je suis égoïste, putain! Je suis conne. Je veux tout oublier, que tout redevienne normal. J'en est marre de tout ça, de ce monde qui part en couille. De moi, oui, surtout de moi.

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J'ai ouvert la porte et j'ai courus. Je court, enfin, je court, je ne sais pas où je vais mais je court. Loin très loin de cette réalité. J'ai finie, après je ne sais combien de temps, par arrivais devant central park. Je me suis enfoncée dans le parc, la nuit était noire et froide. Je croisais quelques personnes, jusqu'à qu'un homme m'aborde. Il avait une capuche devant la tête, je ne voyait que sa bouche gercée.

_Quesque tu fait ici? Central Park, de nuit, n'est pas fait pour une fille.

_Je.. je sais pas. Je croit que j'essaye de fuir loin de cette connerie de monde.

_Je peux t'aider, alors.


Je n'est pas répondue, il allait me violer ou me tabasser. J'allais souffrir sûrement, mourir peut être. J'avais envie de lui criée «Va s'y! Mais achève moi s'il te plaie!». A la place il a fouille ces poches.


_T'a du liquide sur toi? demande t il.


Je fouillais à mon tour mes poches et sortie des billets.


_Je dois avoir 50$ pourquoi?

_Ok tien, dit il rapidement.


Il prit les billets dans ma main et me tendit du sachet. De la drogue?! Je m'y connais pas du tout, mais je sais que s'en est.


_C'est quoi?

_De la cocaïne.

_Merci.


Nous nous séparèrent, je retourne à l'appart. Le problème c'est que je ne savais plus où j'étais après trois cents mètres. La neige tombée maintenant, il devait faire -10°, j'avais froid et plus d'argent sur moi. J'ai donc marcher tout droit, jusqu'à que je reconnaisse la patinoire où nous étions il y a plusieurs jours déjà. Je me suis écroulée. C'était nul, mais il n'y avait personnes dans ce recoin de la ville. Je me suis pris un flot de souvenir dans la gueule. J'avais mal, mal parce que je ne voulais pas que ma mère soit morte, je ne voulais pas avoir pensée qu'à moi pendant qu'elle s'inquiétait. Elle est morte par ma faute. Je me suis relevais parce que mes genoux étaient trempée. Je suis rentrée chez moi. Tessa n'était plus dans ma chambre. Je me suis couchée toute habillée, je voulais que le cauchemars s'arrête. Je me suis réveillé quand le soleil a frapper de ces raillions sur mon visage. «Faut te ressaisir» me dis je, me criais je intérieurement. Pourtant je n'est pas la force de reprendre ma vie, je veux tout oublier. Je me souviens que les petits cachets sont dans ma poche. Ils sont et ils seraient la clef de tout mes problèmes. Je fit donc comme trop de jeunes avant moi: un pour essayer, pour oublier. Une belle sensation m'envahis, je flottais, j'étais libre. Puis plus rien je me souviens plus de rien, plus après avoir était libérée. Mais quand je me suis réveillée je ne pensais qu'à une chose: recommencer. Repartir encore une fois, me déconnecter. Encore, encore, recommencer.

Je suis dans la pénombre de ma chambre, j'aperçois mon reflet dans le miroir. Je suis assise les genoux contre la poitrine, dos voûté, yeux rouge, joues noires et cheveux sales. Je ne ressemble plus à rien. J'ignore combien de fois j'ai avalée ces comprimés. 1, 2, 3 pilules peut être plus.

Je me suis réveillée, comateuse, allongée par terre. J'ai mal au dos et, surtout, à la tête. Je me suis dirigée vers le sachet de drogue. J'ai rampé jusqu'à lui, mais quand j'ai relevée la tête pour m'en saisir je me suis aperçue qu'il était vide.

Et maintenant que je tremble je me rend compte qu'il m'en faut, j'en est besoin. C'est devenu vital. Je suis perdue, je ne sais même plus quel jour nous sommes, quelle heure il est ou même s'il fait nuit. Je me sent plus seule que jamais. Il m'en faut d'autre, je me dirige donc vers la salle de bain, vers l'armoire à pharmacie. Je l'ouvre et fouille. Je tremble. Je crie. Je pleure. Des médicaments tombent, je m'arrête sur des anti-inflammatoires. Ceux pour mon genoux. J'en prend 1, et puis si ça peux aussi me faire mourir, j'en prend un deuxième, puis un troisième. Je serais aller plus loin seulement la boite était vide. Je fouille mais rien, rien que des cachets pour la toue, des sirop.... Je crie je prend tout les sirops et un après l'autre je les balances, avec rage et violence, sur les murs de l'appartement. Je crie, je pleure... Il me faut prendre quelque chose, mes souvenirs recommence à me hantée. Niall, ma mère... je les ais perdu, je me suis perdue moi-même. Je vais dans la chambre de Tessa et fouille pour trouvé de l'argent. J'en ai plus et je me vois mal aller à la banque comme ça. Je trouve cent dollars, fonce dans l'entrée, attrape mon manteau et m'enfonce dans l'accesseur. Quand j'arrive dehors, je me prend un jet de soleil dans la gueule. C'est affreux mes yeux me brûlent, les gens dans la rue me regarde. Une femmes serre sa fille plus fort vers contre elle en passant devant moi, un ou deux hommes me fixe avec un regard pervers comme si j'étais une vulgaire pute.

Je me retourne, je me suis pris la société en pleine gueule, le bonheur et les pulsions des autres. Merci mais les miennes me suffisent. Je retourne à l'appartement, je suis plus calme mais toujours aussi énervée contre moi-même et puis aussi contre les autres et leur idéaux, leur bonheurs, leur monde aussi faux qu'eux, tout ça me dégoutte.

Vodka à la main, lunette de soleil sur mes yeux boursouflés, manches longues sur mes cicatrices je me dirige vers Central Park. Je marche droit, de moins en moins droit maintenant, je me prend des hommes d'affaire dans la gueule et une bonne sœur aussi: New York est une ville étrange. Je marche en direction du métro, mais je me perd. Lunette de soleil sur mes yeux boursouflés, manches longues sur mes cicatrices, les idées pires qu'embuée. Je rentre dans une boutique, un magasin de fringues, j'attrape des vêtements sur les étals.

Une fois tout enfiler et m'attache les cheveux, arrache les étiquettes, enfonce mes vieux vêtements dans mon nouveau sac, je met mes lunette sur le nez et sort. Aucun vigile ne me remarque, tant mieux je n'avais aucune idée de bobard à raconter.


Je suis retournée au métro et j'ai pris jusqu'à central park. Et je me suis enfoncer dans le parc quand la nuit commencer à tomber, j'ai marcher jusqu'où je m'étais arrêter le dernière fois et j'ai attendue. J'ai vue le parc ce vidé peu à peu, je vois de moins en moins de femmes, d'enfants ou d'hommes en costard. Je me suis finalement endormie sur un banc.

«Réveille toi.» Je me réveille, un homme se tien devant moi. Plutôt petit, les cheveux noir, un vieux sweat à capuche sur le dos.


_Qu'est ce que tu fais la?

_Je... J'attends quelqu'un.


C'est pas faux, si j'oublie que je ne connais pas cette personne, que lui non plus, que je ne sais pas à quoi il ressemble et que je veux le voir pour de la drogue.


_C'est pas sûr pour une fille ici.

_Pourquoi tu te préoccupe de moi?

_Je voulais juste t'aider, t'a l'air perdue et défoncée.

_Je le suis, tu sais pas ou je peux trouver un mec à capuche?


Il m'a montrer des packet de drogue. «Pas besoin d'un capuche» m'a t-il répondu un sourire en coin. J'ai donc pris 2 packets et je suis rentrer chez moi.

My last smileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant