Chapitre 16 - première partie-

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Les rues sont vident, la lune pleine. Le vent, qui me fouète le visage augmente en puissance. Il est 3 heures du matin dans mon petit enfer français. Il est 3 heures et je cours, seule dans la douce obscurités nocturne. Je suis partie, j'ai fuguée, fuit loin de chez moi. Ma chère chemise XXL sur les épaules, les pieds nuent et la tête pleine ( trop pleine ).
Je sais où je vais, mais ce n'est pas assez loin de moi même. Je trace, seule sur la route de ma vie -ou celle de ma mort- en criant, le souffle court, ces mots "je suis un monstre". Mes paroles se mêlent au vent, elles ce perdent dans l'infinité de l'univers. Perdue sur un chemin que je n'avais pas vue depuis presque 1 ans maintenant. Quelques détails me distingue de celle que j'étais il y a plusieurs mois: j'ai vue mes rêves ce réaliser et ce detruire, mes proches partir, puis il y a Niall -parce que oui, je l'ai tellement aimée et aujourd'hui il est mon quotidien- j'ai peut être des kilos en moins et surtout plus de problèmes...
Mes genoux fatiguent mes mollets s'écorchent au contact douloureux des ronces rebelles. Mon antidote ce trouve a quelques mètres, "courage" pensais-je. La falaise dévoile enfin son précipice face au vide je me sent exister... La peur, peut être, l'adrénaline chauffe mon corps meurtris. Je ne vient pas saurais, juste me laisser aller. Je me laisse tomber, à genoux, face au trou dont le fond est inexistant, à cette heure ci les ténèbres ont pris ça place.
Je pleure, pendant plusieurs minutes -ou plusieurs heures, la notion de temps disparaît Peu à peu, mon corps s'apaise... Mes pensées se consument, mon mal être s'éteint Tout autours de moi est noir, les ténèbres règnent sur la ville, seulement éclairée par la lune. L'astre me narge, elle est belle et sûre d'elle, elle éblouie mes yeux vitreux. Mes larmes sèchent, la tempête en moi s'estompe...

_Al? demande une voix derrière moi.

Je me relève maladroitement, trop vite car ma tête me tourne tout à coup mais je reste le plus droite possible. Mes cheveux me voilent le visage, mais je distingue une silhouette féminine, qui s'avance à ma rencontre. Je passe brusquement mes cheveux derrière mes oreilles, Tessa se trouve devant moi. Ça fait des mois que je ne l'ai pas vue. Elle a perdue du poids, presque autant que moi... ses cheveux sont bleu maintenant, coupés aux épaules. Ses os sculptent son visage, elle à l'air si fragile. Elle s'approche de moi comme on s'approchent d'un animal sauvage: doucement, sans geste brusquent.

_Tessa! dis-je doucement.

On c'est jetées dans les bras l'une de l'autre. Tel deux squelettes vivantes.

Assissent au bord de la falaise, on a parlées pendant des heures, jusqu'à ce que le soleil se lève. On a rien perdues de notre amitié, on a rient à en avoir mal au ventre, on a discutées comme des meilleures amies normale le fond... Des cheveux bleu de Tessa, de Niall, de mode, de la vie en général... J'ai pas osée lui faire remarquée qu'elle avait la même allure que moi: squelettique et sombre. A l'aube elle c'est tournée vers moi, me regardant comme un objet précieux.

_On fait quoi, maintenant? demanda-t-elle. _J'sais pas moi, c'est toujours toi qui à les idées!

Elle a explosée de rire.

_Tu rigole, c'est toi! mais, je sais... _Bien! Et qu'est que madame souhaite? demandais je entre deux fou rire.

On est rentrées à la maison, enfin chez ma soeur... J'ai rassemblée mes affaires. Je fugue avec ma meilleure amie!

Descendant l'escalier un sac énorme sur le dos, je vois Niall dormir sur le canapé. Je me suis soudain arrêtée hésitant quelques secondes, je finie par m'approchée. Je le réveille doucement, en le secouant légèrement. Il ouvre les yeux.

_Niall, tu devrais prendre des vacances... Repose toi.
_De quoi? demande-t-il ensomeillé.
_Des vacances.
_Mais, je... Non je reste avec toi.

Je me suis penchée et j'ai mis mon sac sur mon dos. Le poids m'a déséquilibré. J'ai regardée, attadant une réponse. Je n'ai rien dis, je l'ai juste embrassé (quelle idiote) et je sauvée, avant qu'il n'ai l'idée de me suivre.
Tessa m'attendais dehors, dans sa voiture. J'ai mis mon sac dans le coffre et on est parties. J'ai tournée la tête vers le rétroviseur, Niall nous regardait depuis le péron de la maison. Le regard rivé vers nous. J'ai étais stupide de l'embrasser, ça ne résoudra rien, ça ne fais plaisir à personne. Mais j'allais pas me sauvée comme ça!

_Tu lui a dis quoi, pour qu'il soit dehors à 6 heures du matin, en caleçon, demanda Tessa.
_ J'l'ai embrassé, dis je pas fière de moi.
_ Whoa! Dur, le pauvre...
_ Va s'y dis le: je sais que j'ai merdée, que je suis une conne prétentieuse et arrogante, je sais que c'était vraiment stupide... Je sais pas ce qui m'est passer par la tête c'est digne d'une salope! dis je tremblante.

Une vrai meilleure amie dirait que non, j'ai juste eu un moment de faiblesse, qu'elle en aurait fait autant. Que ça n'a pas tant d'importance...

_ T'est vraiment nulle, dit elle simplement après un silence gênant.

Voilà ma meilleure amie dans toute ça splendeur: terriblement juste...

Après 7 heures de routes, d'innombrables "pause pipi", on a finirent par arrivées dans un vieux village. On a tournées en rond pendant 30 bonnes minutes à la recherche d'un restaurant.

Tessa a criée "Alléluia" à la vue d'un petit restau de campagne. Une fois garées, et devant nos assiettes on a fait une moue de dégoût.

_ C'est sûr que c'est une salade ça? dis je en riant.
_ Même toi t'aurais mieux fait! se moqua Tessa.

Remarque à laquelle je répondis par un doigt d'honneur et une moue rieuse.
Autant dire qu'on c'est pas goinfrée !

My last smileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant