Chapitre 15

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Nico- Ça va mieux ?

Euh.... Mais qu'est-ce que ce mec fait ici à me soutenir alors que je suis au comble du glamour, dans les toilettes des filles ? Je n'en reviens toujours pas.

Voyant que je ne réponds pas, Nico insiste.

Nico- Tu penses avoir fini, ou ??? Ça ne me dérange pas de t'aider, mais je ne voudrai pas que quelqu'un rentre et se méprenne sur la situation.

Mya- Euh oui, euh désolée que tu me vois encore ainsi.

Nico- Ha ha, c'est vrai que ce n'est pas la meilleure des choses à montrer. Mais bon, je pensais qu'on avait dépassé le stade de l'intimité depuis l'hôpital.

Mya- Clairement pas, tu connais beaucoup de personnes qui aiment qu'on les voie vomir ? Je ne donne pas dans les paillettes et arc en ciel.

Nico rigole et m'aide à me relever.

Je me rince la bouche à l'évier et attrape un chewing-gum. J'en tend un à Nico histoire de ne pas passer pour une rapiat. Il mâche le bonbon et m'accompagne dehors.

Heureusement il n'y a personne. Nico saisit mon bras et m'escorte jusqu'à un banc.

Nico- Assieds-toi.

Je ne résiste pas et me pose sans grâce au milieu du banc. Nico s'installe juste à mes côtés, ce qui me gêne un peu.

Mya- Loin de moi l'idée de me plaindre, mais qu'est-ce que tu fais ici ?

Nico – Je te tiens compagnie.

Mya – Ha ha ! Comme si je n'avais pas deviné, la question est pourquoi ?

Nico- Ça te gêne, tu veux que je m'en aille ?

Outch, que répondre pour ne pas passer pour une connasse...

Mya- Bah ce n'est pas vraiment ça, mais je ne suis pas trop à l'aise, enfin, on ne se connaît pas vraiment. Alors je ne sais pas, tu me veux quoi en fait, si tu te sens coupable, ne t'inquiète pas pour cela, franchement je préfère que tu fasses ta vie et moi, la mienne.

Nico- Mon pauvre petit cœur va se racornir si tu me rejettes ainsi.

Quoi ???

Il éclate de rire et je comprends qu'il se paye ma tête.

Mya- Abrutit !

Nico- Non franchement, c'est trop drôle comment tu n'oses pas me dire clairement de dégager, alors que je sais que tu en meurs d'envie.

Mya- N'importe quoi.

Je ne vais pas avouer qu'il a raison alors qu'il se moque de moi. Je préfère l'ignorer.

Nico passe son bras autour de ma hanche et me serre contre lui. -Allez ne boude pas, biquette.

Je me lève d'un bond, me penche vers lui et lui crie dessus.

Mya - Ah non ! Pas touche à ce surnom, c'est celui d'Eva et il n'y que moi qui ait le droit de l'appeler ainsi !

Il me dévisage sans rien dire et je me rends compte, que je suis trop proche de lui. Je rougi d'un coup et recule d'un pas.

Mya- Bref, évite les surnoms.

Je suis mal de m'être mise en colère pour si peu. Il tend sa main, agrippe mon bras et me tire vers lui.

Nico- Assieds-toi, s'il te plaît. En fait je voulais te parler, mais avec ce qui s'est passé... Enfin voilà, écoute.

Je m'assieds de nouveau et attends de voir ce qu'il me veut. Autant éviter se psychoter.

Nico- Ce n'est pas évident pour moi, alors laisse-moi parler.

Mya -Ok.

Nico -Donc j'ai bien réfléchi depuis la semaine dernière. Je m'énerve moi même quand je pense au comportement que j'ai eu avec toi. Je voudrais me racheter, je ne me sens vraiment pas bien quand je pense dans quel état je t'ai mis. Regarde tu disais justement que tu n'arrivais plus à te gérer à cause de moi.

Mya- Je ne veux pas de ta pitié. Je le coupe

Il soupire- Tu ne devais pas me laisser parler ?

Hey !!! Bon, je fais signe de fermer ma bouche avec une fermeture éclair.

Nico-

Ce n'est pas de la pitié, franchement c'est même le contraire, les mecs n'arrêtent pas de parler de toi. Ryan dit que tu le conseilles bien pour Eva. Louis dit que tu lui as trouver un travail... Ils se tous mis contre moi pour me faire comprendre que j'abusais. Et je ne comprenais pas pourquoi j'étais autant agacé par toi. Je me méfie des meufs, mais le fais que tu essaies de te faire discrète m'a fait fixer sur toi. J'ai vraiment cru que tu voulais manipuler Ryan. Alors excuse-moi de tout cela et permet moi de me racheter.

Woh et bien, s'il n'y avait pas eu l'épisode de l'hôpital, j'aurai vraiment pensé qu'il essaie de me manipuler. J'espère qu'il est sincère. Mais ai-je envie de le laisser entrer dans ma vie. Ce n'est pas un petit service comme ses amis qu'il me demande.

Mya- Franchement, je ne sais pas quoi dire. Je ne comprends toujours pas ce que tu me veux.

Nico- Je veux m'excuser et devenir ton ami.

Mya- Ok, excuses acceptées, mais je ne vois pas pourquoi l'on doit devenir amis. Et puis l'amitié homme femme, c'est un peu compliqué.

Nico rit – Tu penses que tu n'arriveras pas à ne pas succomber à mon charme...

J'éclate de rire.

Nico- Sympas, tu vois, tu m'as déjà friend zoner.

Mya- Alors clairement pas, non je pensais que tomber sous le charme du mec qui me donne des cauchemars et dont j'ai clairement peur, ce serait le syndrome de Stockholm.

Il s'assombrit- Tu vois, j'ai nettement des choses à me faire racheter.

Mya- Mais pourquoi moi ? Il y a plein de filles qui te cours après, je veux juste qu'on me foute la paix.

Nico- Justement c'est ce qui me plaît chez toi, tu es différente, et tous mes potes t'adorent déjà.

Mya- Bah pas moi, je les connais à peine. Attend quoi ? Ce qui te plaît ? Ce n'est clairement pas de l'amitié ça.

Il rougit et détourne le regard. Mince ! Non pitié, ne me dites pas qu'il me drague là ?

Nico- Bon en tout cas j'ai réussi à te changer les idées. Allez respirer un coup car c'est l'heure de ta conférence.

Bon je n'ai pas le temps d'analyser les choses, il faut que j'y aille, mais il est aussi mauvais que moi pour détourner l'attention.

Au centuple (fyctia)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant