La troisième âme [DekuBakuKiri] [Omegaverse]

24. Les parents

NDA : Pour ceux qui ne savent pas, la mère de Katsuki s'appelle Mitsuki, son père Masaru. Pour Eijiro, j'ai inventé le prénom de sa mère, Hanaki et de son père, Fumio (qui n'est pas là), ainsi que son beau-père, Minori, et ses sœurs Akako et Akane

Pdv Katsuki

Vendredi soir, une fois que nous avions clos le sujet "parents", l'ambiance a doucement basculé. Nous nous sommes retrouvés à fêter la St Valentin comme il se doit durant tout le week-end, avec des baisers, des câlins, des caresses, des moments plus charnels aussi, évidemment.

Izu nous a fait découvrir, juste avant l'opération d'Eiji, qu'on pouvait prendre du plaisir de bien des façons, que nous pouvions assouvir nos envies sans pour autant mettre celles des autres de côté.

C'est ce qui me faisait un peu peur, de me retrouver à être systématiquement frustré durant la convalescence d'Eiji et de ne faire plus que ça avec Izu dès qu'il n'était pas là. 

Même si effectivement, cela arrive déjà régulièrement, ça reste des parenthèses et le plus souvent, c'est à trois que nos ébats ont lieu et je n'avais pas envie que la tendance s'inverse.

Grâce à Izu, rien n'a changé, si ce n'est que je découvre que j'aime de plus en plus donner du plaisir à Eiji. 

Notre Alpha arrive à trouver des combinaisons qui permettent de satisfaire et de respecter chacun de nous, mais aussi pour qu'Eiji et moi interagissions toujours l'un avec l'autre.

Encore une fois, c'est quelque chose qu'il fait sans même y penser et ça renforce cette sensation que, marquage ou pas, nous avons trouvé un équilibre dans notre trouple et que nous tissons une relation solide. 

Ça ne fait que 4 mois que nous sommes ensemble et pourtant, tout est naturel, logique, qu'on soit à deux ou à trois, c'est comme si nous avions toujours vécu ainsi.

Sur le chemin du retour, j'étais, tout comme Eiji, partagé entre impatience et angoisse. Maintenant que cela fait une bonne heure que nous sommes rentrés et qu'à cet instant, la sonnette vient de retentir, je pense que plus tendu que nous, c'est impossible...

Izuku : Vous voulez attendre un peu ?

Eijiro : Je crois que ce sera cent fois pire

Katsuki : Ouais, il a raison, je suis fichu de ne pas du tout descendre si on n'y va pas maintenant

Izuku : C'est parti dans ce cas *grand sourire*

Lui aussi est stressé, même s'il le cache très bien, ça se voit aux petits regards inquiets qu'il nous lance depuis que nous sommes rentrés. 

Ça ne l'empêche pas d'utiliser ses phéromones d'apaisement à la perfection, de les doser de façon à ce que nous ne soyons pas complètement stones, tout en étant bien plus détendus qu'on ne le serait sans lui.

Comme nous nous sommes décidés à y aller tout de suite, nos parents sont encore dans l'entrée avec les sœurs d'Eiji. 

Je reconnais la voix de ma mère, que je n'ai pourtant pas entendue depuis presque 23 ans, puis elle nous remarque en haut de l'escalier et nous sourit.