Dangerous bad boy

4- Tu as osé kidnapper ma meilleure amie!

Chapitre quatre:

«Je t'ai demandé comment tu connais le surnom que ma meilleure amie me donnait!» me cria-t-il.

Ok, ce mec est définitivement irrécupérable. En tout cas, il a enlevé son couteau de mon bras. Je regarde mon poignet qui est prit dans la menotte et je tire dessus pour voir si ça se détache, on ne sait jamais.

Thomas jette un regard à Dylan et ce dernier part de la pièce pour revenir quelques minutes après, avec des bandages dans les mains. Il s'accroupit à côté de moi avant de me soigner le bras. Ils sont bizarres...

«Comment s'appelait ta meilleure amie? demandais-je.
-Sacha.
-Très bien et comment je m'appelle?
-Sac... Putain de merde! Dylan, je vais te tuer! Tu as osé kidnapper ma meilleure amie!
-Je rectifie, ton ancienne meilleure amie!
-Pourquoi?
-Tu ne répondais plus à mes messages donc j'en concluais que tu m'as oublié.»

Il baisse la tête en serrant les poings. Dylan continue à enrouler mon bras avec le bandage mais à un moment, il serre trop fort et je lui mets donc un coup de coude dans le nez. Il me lance un regard noir avant de me frapper sauf que je ne reçois rien. Thomas tient la main de Dylan.

«Tu la touches, je te promets que ça va être toi que je vais tuer à la place de la prochaine fille!
-Ça y est, tu as retrouvé ta meilleure amie et c'est devenu ta petite protégée?! dit-il en enlevant violemment la poigne de Thomas de sa main.
-Et alors?! Si l'un d'entre vous ose la toucher, je vous fait bouffer vos couilles.»

Plus personne ne parle, Dylan est repartit vers les deux autres mecs dont je ne connais toujours pas le prénom. Thomas me détache rapidement puis me prend par le bras avant de se retourner vers les autres.

«Lee, ce soir tu iras chercher une autre fille et Will, Dylan, vous préparez le repas.
-Il n'y a plus rien à manger.»

Thomas grogne, prend des clés et m'emmène avec lui, dehors. Il m'ouvre la porte passager de la voiture avant de me pousser à l'intérieur. Il monte à son tour et verrouille les portes.

«C'est très rassurant.
-De quoi?
-D'être enfermée dans une voiture avec toi.
-Ferme là maintenant.»

Bien. Il a toujours autant une joie de vivre. Il ouvre le petit coffre dans la voiture, sortant des lunettes noires accompagnées d'une veste en cuir noire, également. Juste en dessous de cette dernière, il a mit un sweat avec une capuche.

«T'es pas crédible comme ça.
-Je t'ai dit de fermer ta gueule Sacha.»

Je grogne avant de m'enfoncer dans le siège de la voiture. Thomas démarre enfin et nous emmène je ne sais où.

«On va où?»

Je vois ses mains se serrer sur le volant et il me lance rapidement un regard noir puis il reporte son attention sur la route.

«On va chercher à manger.» me dit-il en soupirant.

Bah voilà, c'est pas compliqué de me répondre. On finit par arriver devant un supermarché et non une supérette, il ne faut pas chercher la logique chez lui…

Il ne déverrouille pas les portes, je lui lance un regard désespéré. Thomas ouvre encore le petit coffre avant d'en sortir un pistolet qu'il met dans la poche arrière de son jean. Il me prend le poignet puis me remet la menotte dessus, en laissant une de livre.

«T'es sérieux là?! Tu crois vraiment que je vais me barrer alors que je ne sais même pas où tu m'as emmené?!
-On ne sait jamais, tu es capable de tout toi.
-Bien vu.»

Il finit par ouvrir les portes et nous sortons en même temps. Thomas part à gauche puis il revient cinq minutes après avec un chariot. Je me retrouve maintenant, attachée à ce dernier grâce à Thomas.

«Pourquoi tu m'as emmené si c'est pour m'attacher à tous les objets que tu trouves sous la main?
-Je ne voulais pas te laisser seule avec les trois couillons.
-Quelle attention charmante.
-Il n'y a aucune attention charmante comme tu dis, c'est juste qu'ils sont capable de te frapper ou encore de te violer quand je suis pas là.
-De me tuer aussi nan?
-Non, il leur faut mon accord avant.
-C'est très joyeux chez vous!»

Thomas commence à marcher, me laissant en plan avec le charriot. Et en plus, c'est moi qui doit le pousser! Je lui crie la première insulte qui me vient à l'esprit et il se venge en me montrant son doigt d'honneur.

«Tu as du style avec tes lunettes mon vieux!»

Il me montre encore son majeur et je le suis a contre cœur. On entre donc dans le supermarché et plusieurs personnes me regardent, enfin mon poignet droit plutôt.

Thomas s'arrête à l'entrée d'un rayon et va ce dernier. Je tire sur les menottes quand il est partit un peu plus loin, et elles se détachent rapidement. Elles sont dû être usées, un truc du genre.

Me voilà libre, enfin on peut dire ça.