Dangerous bad boy

20- Avez-vous vu cet homme mademoiselle?

Chapitre vingt:

~ Un mois plus tard. ~
Thomas est venu m'accompagner pour que j'aille acheter des vêtements.

J'en cherche dans des rayons, Thomas derrière moi. Il regarde partout car ce boulet a oublié ses lunettes de soleil pour être discret.

Il ne me quitte pas des yeux jusqu'à qu'il me pousse vers les cabines d'essayages.

«Qu'est-ce que tu fous?»

Il ne me répond pas et rentre dans la cabine, avec moi. Je suis collée contre le mur par Sangster. Limite, il n'a même pas besoin de se rapprocher de moi pour me faire un câlin, il a juste a enrouler ses bras.

«Tu sais que tu me fais peur quand tu me colles comme ça?
-Chut! Ferme là.
-Qu'est ce qu'il y a?
-Il y a des policiers.»

Putain.

Je le regarde dans les yeux et lui, il sourit. Mais c'est pas un sourire normal, c'est un sourire pervers.

«Tu peux toujours rêver.
-Bah quoi, c'est normal entre couple. C'est naturel!
-Dans une cabine d'essayage...? C'est naturel pour toi de faire ce genre de chose là dedans...?
-Hum... Oui, comme tu peux le voir.»

Je baisse les yeux et... Effectivement, il est déjà tendu au mauvais niveau. Je vois sa main se poser sur ma cuisse nue puis elle remonte vers le haut, au niveau du bas de ma robe. Je lui arrache la main avec un regard désespérée.

«Avez-vous vu cet homme mademoiselle?»

C'est un policier, on peut entendre la conversation de la cabine.

«Oui, il est partit dans une cabine d'essayage. Celle-ci, pourquoi?
-Parce qu'il est recherché de tous les services de police et il est dangereux, merci.»

Je lance un regard affolé à mon copain et il me sourit encore. Il m'embrasse la joue.

«Il faudra que tu attends une heure environ avant que je les sème. Prend ce que tu veux, je t'appelerai quand je serais garé.»

Je prends sa carte bleue et il part en courant.

«Il est là! Rattrapez le!»

- - - - -

Me voilà à l'entrée du magasin, j'attends tranquillement Thomas avec mes sacs à mes pieds depuis une bonne demi-heure.

Une voiture se gare en vitesse en face de moi et quelqu'un m'ouvre la portière.

«Monte, dépêche toi.» m'ordonne Thomas.

J'entre dans la voiture rapidement avant que mon copain démarre. Thomas soupire fortement.

«C'était compliqué cette fois-ci. Ils ont carrément eu un hélicoptère!»

Un fou... Je vis avec un fou!