Dangerous bad boy

28- Je t'aimerai toujours! Toujours!

Chapitre vingt-huit:

~ Deux mois plus tard. ~
Je suis enfin devant la maison après une autre balade nocture, j'ouvre le petit portail avant d'aller devant la porte. Je n'ai pas les clés, bon. Je toque, personne. Génial, ils sont partit je ne sais où...

«Hé toi!»

Je me retourne vers mon interlocuteur qui a un pistolet à la main, me pointant avec. Il appuie sur la détente et quelques secondes après, il se retrouve au sol, une balle dans la tête. C'était un des mecs de l'autre gang.

Thomas est derrière lui, avec un pistolet dans la main, lui aussi. Il s'avance vers moi sauf que je m'écroule au sol, je n'ai plus de force. Le mec a quand même eu le temps de me tirer dessus. La balle s'est logée dans ma cage thoracique.

Thomas court vers moi avant de s'accroupir.

«Sacha! Sacha, reste avec moi! Les mecs, j'ai besoin de vous!»

Il appuie sur la blessure pour arrêter l'hémorragie et je lâche un gémissement de douleur.

Les gars arrivent et c'est Thomas qui me porte tandis que Dylan appuie, à son tour, sur la blessure.

On me pose sur le canapé et le sang ne s'arrête pas de couler. Will parle à Thomas tandis que Dylan et Lee s'occupent de moi.

«Dylan, tu m'as déjà retiré une balle, tu penses que tu peux le refaire? demanda Lee.
-Je ne sais pas, toi, elle était dans ta jambe! Elle, c'est dans la cage thoracique carrément!»

Mon corps ne répond plus à mes demandes et je commence à avoir des convulsions. Dylan essaie de me bloquer pour éviter que je bouge trop, en vain.

«Thomas! Faut l'emmener à l'hôpital là! La balle a touché un nerf et elle est brûlante. Ça c'est infecté!»

Malgré que ma vision soit floue, j'aperçois une silhouette s'approcher de moi avant de s'accroupir. Thomas passe sa main sur mes cheveux, lentement puis il soupire après s'être relevé.

«Vous restez ici vous trois. J'amène moi-même Sacha à l'hôpital.
-Mais tu vas te faire chopper!
-Je m'en contre fou! Tant qu'elle survit c'est le plus important!»

Dylan me lâche, il m'a fait un garrot qui ne marche pas très bien. Thomas glisse ses bras sous mes genoux et mon dos avant de m'emmener dehors.

Il m'allonge à l'arrière de la voiture et il démarre rapidement.

- - - - -

Thomas vient de défoncer la porte de l'hôpital. Les personnes de l'accueil le regardent bizarrement avant de le regarder avec de gros yeux, en paniquant. Ils l'ont reconnu.

«Je vous en prit, aidez-moi! Ma petite amie s'est prit une balle dans la côte!»

Tout le personnel s'écartent de lui. Thomas s'agenouille au sol, les larmes aux yeux et en resserrant son emprise sur moi.

Mes paupières deviennent de plus en plus lourdes et la douleur est insupportable...

«Monsieur, venez avec moi. On va la mettre dans une chambre.»

Thomas suit une jeune femme et elle nous ouvre une chambre. Mon copain me dépose sur le lit puis l'infirmière me branche à des appareils, je peux écouter le battement de mon coeur. Il est faible, trop faible.

«Tient bon Sacha...
-Un chirurgien arrive, ne bougez pas.»

Thomas me tient la main pendant que la femme sort de la pièce. Je tourne la tête vers lui, faiblement avec mes yeux entre-ouverts. J'essaie de resserrer mon emprise sur sa main, en vain. Je n'ai plus de force.

«Je t'en pris, ne me laisse pas...
-Je suis et serais toujours à tes côtés, Tom.»

Je souris faiblement. La porte s'ouvre en trombe, laissant dévoiler six policiers, armés jusqu'aux dents. Thomas se lève par reflex de son fauteuil avant de lever les mains en l'air.

«Th... Thomas...»

Il tourne la tête vers moi avant de me prendre la tête dans ses mains.

- - - - -

Point de vue de Thomas:
«Sacha? Sacha! Non!»

Le bruit du cardiogramme est régulier et il forme une ligne droite, à plat.

Je secoue ma copine en espérant la réveiller mais maintenant, ça sert à rien. Je suis complètement en pleurs, elle ne peut pas mourir, pas de tout de suite!

Un des policiers prend mes deux bras pour les mettre dans mon dos et accroche des menottes sur mes poignets. Je me débats de plus bel.

«Sacha! Je t'en supplie! Réveille-toi!»

Je donne un gros coup de pieds dans les parties du flic avant de courir vers ma copine et de l'embrasser. Un autre flic me prend par les bras pour me faire sortir. Elle est morte, pour de bon...

«Je t'aimerai toujours! Toujours!»