Chapitre quinze:
Normalement, c'est censé être aujourd'hui que l'autre gang doit venir à la maison et Thomas m'a ordonné de rester enfermée à clé dans la chambre.
Je suis tranquillement allongée sur le ventre, sur le lit avec les pieds en l'air. Je suis plongée dans un livre que Will m'a prêté car je me fais réellement chier en ce moment et il l'a remarqué.
«Putain de merde! Pourquoi moi?!»
Et voilà Thomas en pleine crise, on peut croire qu'il fait sa crise d'adolescence. Mais celle-ci est beaucoup plus violente.
Je referme violemment le livre avant de me lever du lit. Je suis toujours en tenue de nuit, une flemme s'impose pour que j'aille m'habiller. Je n'ai pas que ça à faire.
J'ouvre la porte de la chambre et les insultes sont plus fortes, normal quoi.
Je descends discrètement les escaliers et les paroles proviennent du salon. Je me mets à côté de la porte de la pièce pour espionner car tous les mecs sont dans cette dernière.
«Thomas! Calme toi et dit nous ce qu'il se passe! fait son meilleur ami.
-Cassez vous!
-Non. Maintenant t'arrêtes de faire le con et tu nous dis ce qu'il t'arrives!
-Allez vous faire enculer!»Ce mec est une vraie tête de mule! J'entends un gros bruit, signe que quelqu'un vient de plaquer Thomas contre un mur. Sûrement Dylan.
«Maintenant mon vieux, tu vas tout de suite arrêter de nous insulter comme-ci nous étions tes chiens et tu vas nous dire ce qu'il t'arrive pour que tu sois comme ça sinon c'est toi que je vais enfermer dans la cave!»
Silence complet. J'entends un soupir juste avant que Thomas reprenne la parole.
«Il en est hors de question que je vous le dise!
-Et pourquoi ça?!
-Je vais passer pour un faible, merde à la fin! Mêlez vous de votre cul!
-Thomas! cria Dylan.
-T'es sourd ou quoi?!
-Thomas! Soit tu fermes ta gueule et tu nous dit pas soit tu nous dit tout! cria encore Dylan.
-Je l'aime merde! T'es content?!»
VOUS LISEZ
Dangerous bad boy
Fiksi PenggemarDepuis que je suis de retour à Londres, des rumeurs courent sur lui. Sur cet homme que je connais depuis mon enfance. Chaque soir, il erre dans les rues afin de trouver la «bonne proie». Je suis malheureusement cette bonne proie. Toi, Thomas Sangste...