Chapitre XXXVII

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Chapitre XXXVII



Harry : Ah mais t'es malade toi !

Charlie : Quoi?

Harry (grognant): Pourquoi tu m'as pincé ?

Je ne pus m'empêcher de ricaner.

Charlie : Parce que tu m'as blessée.

Harry : Comment ça ? Où ?

Charlie (pointant son cœur) : Parce que tu vois j'ai l'air trop conne. Je ne me comprends plus tu vois ? Je pense à toi tout le temps. Puis, t'es toujours là pour moi ! Mais bordel pourquoi? Et merde t'es chiant, tu trouves toujours à redire, tu es trop poli avec toutes les filles que tu vois, je pourrais presque croire que tu les dragues. Et je sais pas tu ... es exaspérant et gamin. Et merde tu es si beau. Et là je sonne comme toutes ces filles si pathétiques.

Et puis tu es si gentil, toujours là pour moi, même quand je le veux pas ou le mérite pas. Et tu es drôle, et ce putain de sourire avec tes fossettes de merde. Je suis sûre tu te rends même pas compte. T'es génial et là mon cœur il brûle. Il crame carrément parce que, merde, ça fait si mal de penser qu'à toi, de ne réfléchir que par toi. Je sais pas c'est trop compliqué.

Il restait silencieux. Bouche-bée. Je venais de lui faire ma déclaration en face.

Harry : Qu'est ce qui est compliqué?

Je réfléchissais à ce que je pouvais répondre pour ne pas paraître encore plus lamentable que je ne le suis déjà.

Charlie : C'est compliqué de t'aimer. C'est compliqué parce que ça c'est pas moi ! Je ne suis pas comme ça et merde, je ne suis pas le genre de fille amoureuse ! Et pourtant, j'ai jamais arrêté de penser à toi. J'ai tellement peur, qu'est ce qui va se passer hein? Regarde-moi, tu ne voudras jamais de moi. Et voilà que je pense à mon physique. Merde, merde, merde ! Je t'aime ok ! Voilà merde !

Pendant mon blabla, je m'étais redressée. Nos visages étaient au même niveau et je devinai que j'étais devenue rouge. Je ne dis jamais mes sentiments tout haut. Ça ne me ressemble tellement pas. Ça me faisait terriblement peur et le fait qu'il me fixait toujours avec son sourire me rendait folle. Il m'allongea une nouvelle fois et se replaça sur moi. Il commença à m'embrasser le front.

Harry : Quand tu es inquiète ou que tu es frustrée, une ride apparaît ici. J'adore l'embrasser.

Il se déplaça vers mes yeux, qu'il embrassa plusieurs fois.

Harry : Et puis ta manière de me regarder, tantôt énervée, tantôt amusée. Et je vois toujours ce regard qui me fait sombrer dans cet inconnu.

Il se déplaçait vers mon nez.

Harry : Quand tu croques dans une pomme, ton nez se plisse, ça fait aussi ça quand tu ries.

Il alla jusqu'à mes joues, qu'il embrassa de nombreuses fois.

Harry : Et puis, ses jolies joues qui m'offrent les plus belles teintes de rouges.

Il se déplaça vers le côté de mes yeux et il embrassa cette zone.

Harry : Et cet endroit qui se plisse quand tu souris et pire quand tu rigoles.

Je fermais alors les yeux, afin de me concentrer plus encore sur ses paroles. Il se déplaça vers mon cou, puis commença à l'embrasser doucement, puis plus fortement, accrochant ses dents par moment. Il suçait légèrement ma peau, me faisant tressaillir.

Harry : Et ce cou qui se relève quand tu rigoles trop et que ta tête part vers l'arrière. C'est si beau si tu savais.

Il se déplaça vers mon oreille, précisément mon lobe d'oreille. Il le mordilla, l'embrassa, le suça.

Harry : Et quand tu places tes cheveux derrières ton oreille quand tu es gênée et que tu souris après, tes oreilles font un petit mouvement vers le haut. Si mignon.

Il prit ensuite une mèche de cheveux dans sa main.

Harry : Et puis, quand tu places tes cheveux devant ton visage parce que tu as honte de pleurer. Alors que tu sais que jamais je ne me moquerai.

J'avais toujours les yeux fermés aimant le fait d'être proche de lui. Son odeur, sa voix. Tout. J'aimais tout de lui.

Harry : Tu vois, toutes ces choses que je connais sur toi, c'est parce que t'observer quand tu ris, quand tu pleures, quand tu es énervée ou même quand tu es frustrée me fait t'aimer encore plus. C'est tout con hein. Mais je ne peux plus me passer de toi ouais putain... J'ai besoin de toi alors que j'avais besoin de personne, mais tu me suffis. Tu es l'unique personne avec qui je veux être et ça m'effraie autant que toi mais je veux essayer parce que avoir été éloigné de toi a sûrement été la chose la plus dure à vivre et que si tu n'es plus là, rien de tout ça... (agitant les bras dans le vide) ne rime à rien. Je t'aime tellement Charlie.

Je souriais, puis je me mis à rire bêtement. Sûrement nerveusement.

Charlie : Tu as oublié un endroit.

Il me regarda, perplexe. Il ne voyait pas où je voulais en venir jusqu'à ce que j'effleure ses lèvres.

Charlie : Cet endroit est mon préféré, celui que j'ai approché et touché peu de fois mais que je ne veux plus quitter. La sensation que j'ai quand je presse mes lèvres contre les tiennes. Je ne m'en lasse jamais. Les embrasser, les tirer, les sucer j'adore ça. Je l'aime aussi ce collier, il me permet de t'attirer contre moi.

Je lui pris le collier et l'approchai de moi avant de lui chuchoter à l'oreille que je l'aimais. Et je l'embrassai. Doucement.

Je n'avais plus fait l'amour depuis longtemps. Enfin, avec Dylan, ça arrivait, mais c'était souvent après ces crises de colère et je ne prenais pas de plaisir. Je devenais instinctivement un robot quand il me caressait. Mais avec Harry, je savais que ça allait être comme ma réelle première fois. Ma vraie première fois n'a rien d'idéale. C'était un jeu pour Luka, et il n'a pas été très attentionné. Avec Dylan, la première fois qu'on l'a fait, je croyais être amoureuse de lui. Mais ça n'a rien à voir avec ce que je ressens pour Harry. C'est tellement plus fort. Et ce, dès la première fois où il m'a parlé. Même si je l'envoyais balader.

J'étais légèrement effrayée et je remarquai que lui aussi. Il tremblait légèrement et il retira maladroitement mon tee-shirt. Toujours sur moi en m'embrassant le cou, je lui enlevai son tee-shirt. Il se recula pour mieux caresser mon visage et je pus de nouveau goûter ses lèvres.

Mon corps s'enroula instinctivement autour du sien et nos hanches ondulèrent. Nos corps ne faisaient plus qu'un dans le clair-obscur de la lune. Nos yeux s'accrochaient au visage de l'autre et le plaisir nous envahissaient. Nos cheveux, nos odeurs, nos peaux et nos lèvres se mêlèrent pour ce qui semble une éternité.

Fallen for youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant