Chapitre XVII

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Chapitre XVII

En ouvrant la porte, je vis que Charlie n'était toujours pas revenue. Je m'installa sur le fauteuil en face de la fenêtre et je regardais la circulation et le soleil se lever. Je finis par m'endormir en l'attendant.

Quelqu'un me secoua doucement l'épaule. En ouvrant les yeux, je découvris le médecin. Je me levai rapidement et découvris Charlie, toujours endormie sur le lit. Elle avait un pansement sur le nez et elle était dans une blouse blanche. Son bras gauche aussi était bandé.

Harry : Alors ?

Médecin : Eh bien, elle a beaucoup d’hématomes sur le corps entier et le visage. Elle a du tomber par terre ou se cogner très fort la tête ce qui a provoquer son évanouissement. Pour que son cerveau ne soit pas touché, on a dû la plonger dans un coma artificiel. Elle se réveillera naturellement quand elle se sentira prête.

Harry : Et ça peut durer combien de temps ?

Médecin : Elle peut très bien se réveiller dans les prochaines 24h comme elle pourrait se réveiller dans plusieurs mois.

Harry : Et … Vous savez si .. elle a été .. violée ?

Médecin : Non, il n'a sûrement pas eu le temps. Heureusement que vous êtes arrivé à temps. Bon je vais vous laisser. Si vous avez des questions à poser, une infirmière est à votre disposition en appuyant sur ce bouton.

Il me montra une petite télécommande à côté du lit avec au centre, un bouton rouge. Je hochai la tête et j'attendis qu'il sorte pour m'asseoir près de Charlie. Je lui pris la main et la serra dans la mienne en répétant ''désolé''. J'étais tellement en colère. La voir avec toutes ces blessures me brisait le cœur et me donnait des envies de meurtre. Je m'allongeai près d'elle dans le petit lit, en évitant de toucher à ses blessures. Sa respiration était lente et le bip du cardiogramme m'agaçait. Malgré ça, je finis pas m'endormir à nouveau.

Vers 8h, je descendis me chercher un café au distributeur et prendre l'air. Appuyé contre le mur, mon café fumait et il était le seul moyen de me réchauffer. Je vis un homme un peu plus loin s'allumer une cigarette. Je m'avançai jusqu'à lui pour lui en demander une. Il accepta et il me l'alluma avant que je retourne contre mon mur. Je sais que je ne devrais pas, mais actuellement je m'en fous. Ça ne peut que me faire du bien.

Je retournai dans la chambre et à ma grande surprise, quelques minutes après moi, Nathalie entra. Elle sauta sur sa fille, et en larmes, elle me prit dans ses bras.

Nathalie : Je suis venue dès que j'ai pu. Comment est-ce possible ?

Harry : Je suis désolé, c'est de ma faute …

Nathalie : Ne dis pas ça. Explique-moi ce qui s'est passé.

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