Mirio se baladait tranquillement en ville tout en surveillant l'heure. Il devait rejoindre Neijire et Tamaki pour passer du temps tous ensemble. Ça faisait longtemps qu'ils n'avaient pas fait de sortie tous les trois. Ils se croisaient parfois dans les couloirs mais ils n'avaient pas beaucoup le temps pour prévoir un moment ensemble. Alors ils avaient décidé d'organiser un temps où ils seraient tous libre pour se voir.
Voyant que c'était bientôt l'heure, Mirio se dirigea vers le lycée Yuei. Il attendit un peu au portail avant de reconnaitre la voix familière de son amie.
« Mirio ! » hurla-t-elle en courant vers lui, Tamaki derrière elle.
Elle sauta sur le blond et le fit tomber à la renverse. Mirio toussa, ayant les cheveux bleus de son amie dans la bouche. Il le repoussa d'un mouvement doux avant de rendre l'étreinte à Neijire. Il avait l'impression qu'il venait d'annoncer qu'il avait retrouvé son alter et que son amie se réjouissait de pouvoir à nouveau passer du temps à ses côtés. Mais ce n'était pas le cas, ils allaient justement sortir parce que Mirio n'étudiait plus à Yuei et qu'ils ne pouvaient plus se voir aussi souvent.
« Neijire, arrêtes, tu l'écrases, fit Tamaki qui était arrivé à leur niveau. En plus on est pas tout seul, c'est gênant.
- Gnagnagna, t'es juste jaloux que je lui fasse un câlin. »
La remarque de son amie ne manqua pas de le faire rougir et il se mit à sortir tout un tas de mots incompréhensibles pour se justifier que ce n'était pas pour cette raison ce qui provoqua un rire chez les deux autres. Tamaki était tellement adorable quand il agissait de cette façon.
« Tu veux pas rejoindre le câlin collectif ? » demanda Mirio en souriant.
Tamaki regarda autour de lui et malgré qu'il n'y avait quasiment personne et qu'il semblait brûler d'envie de les rejoindre, il fut hésitant. Neijire soupira, se lassant de la réaction trop longue de son ami et croisa le regard de Mirio. Ils étaient tous les deux d'accord. Ils se relevèrent et d'un coup, sans que Tamaki ne puisse agir, ils le tirèrent vers eux dans un grand rire.
« Arrêtez ! Tout le monde nous regarde, paniqua leur ami.
- Qu'est-ce qu'on s'en fiche ! Mirio ne t'avait pas manqué ou quoi ?
- Bien sûr que si, mais est-ce que c'est une raison pour faire un câlin affalé sur le sol ?
- Chut Tamaki, profite juste, » intervint Mirio en posant une main sur sa bouche.
L'adolescent se débattit pour se dégager sous les rires de ses amis. Quand Mirio libéra sa bouche, Tamaki n'hésita pas à leur faire comprendre qu'ils étaient méchants avant de se laisser aller lui aussi dans le câlin groupé. Ils restèrent un moment comme ça, apaisé et en sécurité par la chaleur que les bras de l'autre dégageaient. Mirio en profita même pour caresser les cheveux de Tamaki. Chacun des trois avaient oubliés où ils étaient et ce n'est que quand des élèves passèrent le portail en faisant des commentaires qu'ils se rendirent compte que ce n'était pas l'endroit pour se poser. Neijire fut alors la première à se relever et tendit sa main pour aider les deux autres à se lever. Mirio et elle explosèrent encore de rire pendant que Tamaki paniqua en pensant aux réflexions qu'avaient pu avoir les autres.
« Bon, on y va ? demanda Neijire quand elle fut calmée.
- C'est parti ! »
Ils s'éloignèrent de l'établissement, se dirigeant vers la ville. Pendant qu'ils se baladèrent, plusieurs sujets défilèrent lors de leurs discussions. Notamment que depuis que Mirio n'était plus là, Neijire en profitait pour taquiner Tamaki au plus grand désespoir de celui-ci, que la hausse d'apparition de vilains commençait à être épuisante et que Neijire craquait encore pour quelqu'un. Évidemment, la jeune fille ne put s'empêcher de demander aux garçons s'ils avaient quelqu'un en vue ce par quoi Tamaki beugua et recommença à baragouiner en face d'un mur tandis que Mirio rigola avant de dire que c'était un secret.
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Notre Bande De Blonds Amoureux
FanfictionDenki aime Hitoshi mais il se sent perdu face à ses sentiments. Un soir, il fait un vœu : celui de rencontrer une personne dans le même cas que lui et contre toute attente, son souhait commence à se réaliser. Petit message à ce qui aurait lu la prem...