Le réveil de Katsuki sonna et le blond ne tarda pas à venir l'éteindre sans douceur. Il ouvrit les yeux, souffla puis se décida à se lever. Aujourd'hui, c'était le weekend et bien que Katsuki ait l'habitude de se lever tôt même le samedi, il ressentait une légère fatigue. Mais ce n'était pas étonnant. Hier, il était longtemps resté dans la chambre d'Eijiro pour l'aider avec ses devoirs. Bon, ils avaient aussi un peu discuté, mais cela avait permis qu'ils organisent un peu plus la sortie qu'ils avaient prévue d'aujourd'hui. Ce matin, ils allaient au salon d'arcades avec Denki et manger avec lui, puis passer l'après-midi tous les deux, comme l'avait souhaité Eijiro.
Katsuki ne mit pas beaucoup de temps à se préparer et sortit vite de sa chambre pour toquer à la porte voisine. Il n'eut aucune réponse, ce qui amusa Katsuki. Soit Eijiro avait oublié de programmer une alarme, soit il s'était rendormit quand celle-ci avait sonné. Il toqua donc plus fort tout en l'appelant pour le réveiller. Cela marcha, puisqu'il ne tarda pas à entendre un grognement de son ami pour lui faire signe qu'il était réveillé. Deux, trois minutes plus tard, Katsuki perçut ses pas se diriger vers la porte qu'il déverrouilla. Aussitôt, Katsuki entra, percutant Eijiro au passage puisqu'il restait devant lui à lui demander d'une voix ensommeillée ce qu'il faisait là.
« Ferme les yeux, le prévint Katsuki.
- Hein ?
- Ferme les yeux, je t'ai dit ! Je vais ouvrir les rideaux ! » répéta-t-il.
Sans savoir si Eijiro lui avait obéit, il ouvrit ses rideaux pour laisser passer la lumière. Derrière lui, il entendit un grommèlement. Il se retourna vers son ami qui protégeait ses yeux des rayons du soleil.
« Qu'est-ce que tu fais ? Demanda-t-il.
- T'as déjà oublié ? »
Dans un premier temps, Eijiro ne sembla pas comprendre, avant que ses yeux ne s'écarquillent. Il était maintenant bien réveillé.
« Oh merde. »
Katsuki ricana pendant que son ami, qui était encore en pyjama, les cheveux en batailles et les yeux encore embrumés, regardait autour de lui, avant de se décider à se diriger vers l'armoire pour commencer par s'enfiler des vêtements.
« Je me dépêche, promis !
- J'espère bien, je compte pas attendre mille ans. Je vais aller voir si l'autre idiot s'est réveillé pendant que tu te prépares, fit-il en commençant à sortir de la chambre.
- Ah, attend Baku-
- Si t'as pas de vêtement, l'interrompit Katsuki en sachant ce qu'il allait lui demander, ou si tu galère à en trouver, va piocher dans mon armoire. Fait juste au plus rapide. »
Eijiro le remercia et même si Katsuki était maintenant de dos, il savait que le rouquin souriait. Enfaîte, depuis que Katsuki lui avait donné l'autorisation de prendre son sweat, Eijiro s'était mis à lui piquer quelques vêtements. Il prétextait soit qu'il trouvait que les vêtements du blond cendré étaient plus virils ; soit que tant que Katsuki ne lui donnait pas sa recette magique pour l'odeur, chose que Katsuki lui avait déjà donnée, il se servirait parce que ses vêtements à lui ne sentaient rien. Mais Katsuki savait parfaitement qu'il profitait juste du privilège, que lui seul avait, de pouvoir piocher dans l'armoire du cendré. D'ailleurs, Eijiro lui avait aussi fait essayer ses vêtements. Il avait dit que c'était pour voir ce que donnerait un Katsuki dans son style et aussi pour lui faire confirmer que ses vêtements ne sentaient pas aussi bon. C'étant sans doute encore une fois des excuses, mais Katsuki s'en fichait. Cela ne l'avait pas gêné de mettre les vêtements d'Eijiro. Cela lui avait même plu, mais jamais on n'en saura plus. Notamment les raisons pour lesquelles porter les vêtements du rouquin ne lui déplaisait pas.
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Notre Bande De Blonds Amoureux
FanfictionDenki aime Hitoshi mais il se sent perdu face à ses sentiments. Un soir, il fait un vœu : celui de rencontrer une personne dans le même cas que lui et contre toute attente, son souhait commence à se réaliser. Petit message à ce qui aurait lu la prem...