[COD MW2 2022] John "Soap" MacTavish X Male! Military! Reader

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Petit trope de la romance de collocation, GROS friends to lovers et MÉGA angst. Pas de lemon ici, c'est un test, même s'il y a un petit peu d'explicite/ ambigu. Mais je vais certainement en écrire d'autres et là... Aussi, je comptais le poster sur Tumblr mais, le truc, c'est que sur Wattpad, on s'offusque moins d'écrire pour un personnage/Reader qui n'a pas le genre/sexe de l'écrivain. 


Vous aviez enfin atterri. Tu avais vu Soap embrasser le goudron dégoulinant d'eau de pluie de l'aéroport quand vous vous êtes enfin posés sur ce sol qui vous était familier. Tu n'avais pas commenté sur l'aspect sanitaire du procédé mais plus grand-chose te choquait avec l'homme. Comme un bon nombre d'habitant de la province appartenant au Royaume-Uni, vous n'avez pas pu vous empêcher de crier "SCOTTLAAAAAAND" à pleins poumons. Et c'était vrai que rentrer pour une permission d'un mois et demi donnait l'impression de revenir se poser dans les bras d'une mère qui revoyait enfin l'enfant du pays. 

Le voyage avait été tranquille jusqu'à maintenant. Tu avais hélé un taxi à la sortie de l'aéroport pour qu'enfin tu puisses retrouver ton canapé bien-aimé. Quoi qu'il en soit, tu avais déjà une soirée gaming prévue avec Gaz le soir-même. Soap avait chargé vos deux valises dans le coffre du fameux taxi tandis que tu envoyais un message à Price en disant que vous étiez bientôt arrivés chez vous. Il ne répondit pas immédiatement. Il verrait probablement la notification mais saurait que ce n'est pas un cas de force majeur en remarquant ton nom et le début du texte du message s'afficher. Tu te mis également en tête de ne pas oublier la visio qu'il voulait que vous ayez pendant la permission au sujet de quelques dossiers sur lesquels ta patte était requise. 

Le voyage en voiture fut assez court. Johnny était silencieux. La fatigue cumulée du voyage et son manque de sommeil avait vaincu son débit de parole. Il gardait sa main sur ta cuisse, s'assurant sans prononcer une syllabe que tu étais bien avec lui et que tu ne t'éloignerais pas. Tu remarquas que son mohawk avait besoin d'être repris. Ses cheveux devenaient plus longs qu'il n'aimait les avoir. Un petit soupir lui échappa et il posa sa tête dans le creux de ton épaule. Il avait tout d'un golden retriever en manque d'attention ; ironique quand on sait qu'il n'aime pas les chiens. 

Tu te détournas de tes pensées au sujet de ton collègue et tournas la tête vers la fenêtre de la voiture. Une vague de chaleur diffuse s'épanouit une nouvelle fois dans tes entrailles en apercevant les bâtiments gris qui donnaient l'impression d'avoir été peint avec du mazout. Le temps était gris. La pluie froide qui tombait sur vous à l'aéroport s'était arrêtée pendant quelques minutes. Quelques âmes filaient sur les pavés, le visage coupé par leur parapluie tenu bas au-dessus de leur tête. La radio du taxi égrenait quelques notes de jazz mélancolique. Sans Johnny perdu dans le vague à tes côtés, tu aurais pu te croire à la Nouvelle Orléans où vous aviez passé une semaine l'automne dernier grâce à Laswell. Un sourire guilleret étira les traits de ton visage à ces souvenirs. Tes yeux dérivèrent un instant sur Soap et ton sourire se fana. 

Puis les quartiers changèrent d'aspect au-delà de la banlieue ouvrière. Les bâtiments devenaient plus épars avec des clôtures blanches et des haies taillées. La vie ici était facile à imaginer. Les voisins se tiraient la bourre pour savoir qui avait le meilleur carré de pelouse du lotissement. C'était ridicule mais cela te rappelait les émois agressifs d'une tante lointaine qui cherchait par tous les moyens à contrarier son voisin parce que l'angle Nord-Ouest de son carré de gazon était plus proche des quatre-vingt dix degrés réglementaires que ne l'était le sien. Bien sûr, il fallait que tout le monde suive ce petit conflit de voisinage comme si c'était la sitcom du siècle. Faire partie de l'armée possédait en ce sens un excellent avantage : tu en venais à exiger les racontars qui t'auraient hérissé les poils sur la nuque il y a quelques années pour échapper aux questions sur la vie dans les forces spéciales du SAS - sans parler des interrogatoires encore plus sévères que ceux de Price sur une éventuelle petite amie -. 

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