One Shots Multifandom

[Call of Duty MW2] Pour tous ceux que j'ai laissés (OC)

Me voilà de retour avec mes scénars douteux. Bonne lecture ! 

TW : Sang, blessures et gore / suicide – ou pas – (OC)/ mention de drogue / Hassan (oui, à ce stade c'est un TW) et Graves (salaud !) / terrorisme / trahison / L'OC parle Arabe mais ce sera mis en italique (j'y connais vraiment rien déso) / Dialogues in-game approximatifs / Espagnol de DeepL / géopolitique (on se calme, c'est juste pour les besoins de l'histoire, je ne veux pas de débat politiques merci !) 

Une figure sombre était plantée dans les ténèbres des alentours de Las Almas. Elle était penchée en arrière contre la carrosserie d'une voiture des forces spéciales mexicaines. La silhouette observait les étoiles sans les voir. Elle n'aurait rien pu voir de toutes façons ; les phares jaunes des véhicules blindés illuminaient la clairière. Puis son masque l'oppressait. Il ressemblait à une sorte de keffieh qui enveloppait le bas de son visage. En dessous, un masque d'équipement tactique faisait office de seconde défense. Sa cape caractéristique se froissait contre la carrosserie du véhicule. Sa tenue tout entière criait "ennemi" aux yeux entraînés qui l'entouraient en permanence. 

Encore aujourd'hui, Los Vaqueros et le 141 se demandaient ce qui était passé par la tête de Laswell. Qu'est-ce qu'elle avait vu ? Qu'est-ce qu'elle avait compris que les autres omettaient dans leur raisonnement ? Graves semblait le plus mécontent parmi tous les soldats. Le fait qu'il soit le PDG d'une compagnie de contracteurs militaires le rendait naturellement méfiant des personnes avec qui il travaillait. Cependant, l'ombre semblait lui donner des sueurs froides à chaque fois que leur regard se croisait. Il était évident pour leurs alliés que Shepherd avait tenu la Shadow Company au courant des intentions gravitant autour de ce mercenaire à l'indicatif tu. 

Ce dernier n'était pas du genre nerveux. On le remarquait à peine ; ce qui le rendait encore plus effrayant. Ces yeux bruns tombants, presque doux, révélaient une âme brisée. Le mercenaire mesurait un mètre quatre-vingt. Ses bottes lacées le grandissaient un petit peu. Son équipement consistait en un équipement de camouflage noir avec quelques taches de bleu plus clair. Il arrivait qu'on le confonde avec Ghost mais le masque trahissait l'identité du soldat du SAS. Le mercenaire portait une dizaine de lames à la ceinture ainsi que plus de balles que n'importe qui ne puisse en avoir besoin. Il gardait son fidèle M4 à portée de main ou dans son dos. Shadow 3-2 s'était risqué à s'approcher du mercenaire et lui taper sur l'épaule pour transmettre un ordre de son chef. Il avait senti son âme vouloir s'échapper par tous les pores de sa peau. L'opérateur avait bredouillé quelque chose puis s'était enfui à toute vitesse. Un peu plus tard, Soap avait surpris le même agent faisait trembler ses camarades en leur parlant de l'intrus.

— Alors je parlerai votre Anglais médiéval abâtardi parce que vous n'êtes que des chiens sans éducation. 

Ils avaient fait beaucoup d'effort pour rattraper Hassan. Sa confiance en lui ne tenait pas sur grand-chose. La Convention de Genève n'était qu'une source d'inspiration pour ceux qui n'avaient pas peur de se salir les mains. Graves faisait semblant de ne pas tomber dans son piège. C'était un dialogue de sourds au mieux. Le mercenaire perdait patience. 

— Si insolent et grossier. Vous apprendrez à me respecter quand votre nation verra le feu. 

Le mercenaire avait levé les yeux en entendant la phrase d'Hassan. Sa nouvelle allégeance le fit tiquer. Il détacha son regard des étoiles invisibles au-dessus de sa tête et s'approcha en toute quiétude vers le major. Plusieurs agents de la Shadow Compagny effectuèrent un pas en arrière. Mêmes les herbes vivaces, balayées par le vent des collines et écrasées sous un soleil de plomb en journée s'inclinèrent devant lui. Graves se retourna en entendant le sable craqueler sous les bottes du mercenaire. Pendant une seconde, les deux hommes se contemplèrent. Le Texan accepta de s'écarter du chemin de son vis-à-vis sans que personne ne comprenne pourquoi il n'opposait aucune résistance.