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[Call of Duty MW2] Ghost X Female ! Military ! Reader

Bonne lecture ! 

TW : Jalousie, mauvaise communication, Reader a le même que celui de Gaz et est également britannique, explicite ! 

Deux hommes t'observaient depuis le comptoir du pub où Gaz vous avait traîner pour fêter votre retour à la base. Le premier, à gauche, buvait un whisky. Il n'avait pas d'uniforme de soldat. C'était peut-être un civil. Il se tenait le dos droit et buvait par petites gorgées tout en te regardant dans les yeux puis discutait avec son acolyte. L'autre, à droite, était légèrement plus grand. C'est un soldat de la Royal Navy. Il portait un costume que tu ne reconnaissais pas mais il y avait des distinctions sur sa poitrine. C'était peut-être un commandant de navire. Ses lèvres étaient étirées en un fin sourire qui pourrait passer pour prétentieux. Il avait plutôt opté pour ce que tu percevais comme du gin. 

Ils dissimulaient bien mal leurs intentions. Cependant, tu devais bien admettre qu'ils avaient un certain charme. La nuit était de toutes façons un peu ennuyeuse dans ce pub. Les deux autres sergents du SAS faisaient bien comprendre qu'ils avaient l'intention de s'enivrer jusqu'à ce que mort ou presque s'ensuive. Ghost causait avec le dynamisme d'un arbre mort. Price, quant à lui, scrutait son bourbon comme s'il allait y trouver la vérité universelle à l'intérieur. Le liquide ambré ne semblait pas donner des réponses satisfaisantes au capitaine du 141. 

Tu n'étais pas très à l'aise dans l'alcôve où vous vous étiez entassés. Il y régnait une atmosphère moite. L'alcool n'y était pas pour rien. Le bourdonnement intense des discussions absorbait la musique par intermittence. Tu avais envie de stopper le temps afin de gagner un instant de répit. Mais, plus important, tu essayais de garder au moins dix centimètres entre ta cuisse et la jambe du lieutenant. Il n'était pas à l'aise avec le fait que quiconque le touche. C'était donc avec une grande joie que tu gardais tes distances. Puis, vous n'étiez pas proches émotionnellement et Ghost avait manifesté une certaine aversion quant à ta présence dans le 141. Tu ne comprenais pas d'où cela venait et très honnêtement tu t'en fichais. Tant que les missions se déroulaient bien, tu ne cherchais pas à expliquer l'insondable.

En fait, ce n'était pas le réconfort de la boisson qu'il te fallait. Tu le sentais au fond de toi. Ce pub n'était pas le bon endroit. L'inconfort ne faisait que creuser ce fossé entre ta répulsion de la foule de l'établissement et le besoin de véritable chaleur humaine.

— Je vais fumer. Je reviens, tu annonças avant de descendre la petite marche de l'alcôve. 

— Okay ! lança Soap à ton attention mais tu ne l'entendis pas dans le brouhaha constant des discussions. 

Tu te glissas jusqu'au comptoir en esquivant les élans un peu passionnés des personnes et dépassant celles qui s'occupaient de leurs propres affaires en toute quiétude. Tu y posas ton coude et attendis que le barman te repère. Tu jetas rapidement un œil sur ton téléphone. Minuit allait sonner d'ici une vingtaine de minutes. Le sommeil ne viendrait pas de toutes façons. C'était une de ces nuits solitaires, un triste voile piqueté de coton au-dessus de tes yeux qui se fermaient sans que ton esprit ne s'apaise. C'était une de ces nuits profondément mélancoliques qui donnaient envie d'envoyer un message à un ex.

Les deux soldats ne te lâchaient toujours pas. Celui qui ne portait pas le costume hocha gracieusement la tête à ton attention, un petit sourire sardonique plâtré sur ses traits. Il avait une posture fière, sa main posée sur sa hanche, la tête haute et ses yeux gris portés sur le lointain. Tu lui rendis le geste par courtoisie. Son camarade bien habillé posa son verre sur le comptoir et s'approcha de toi. Celui-ci se glissa dans le dos d'un pochard embarqué dans un soliloque enthousiaste. Il leva deux doigts à l'attention du barman qui ne le fit pas attendre.