Chapitre 7

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/!\ PETIT WARNING AVANT DE COMMENCER : préparer vous mentalement à ce qui va suivre he he /!\

PDV IZANA :

Il est actuellement 3 heures du matin à Tokyo et nous sommes en pleine insomnie.

On aime ça, les insomnies !

Encore une fois, c'est tout une lutte interne pour réussir à sortir de mon lit.

Quitte à être insomniaque, autant faire quelque chose au lieu de rester pendant des heures à fixer le plafond ou conter des moutons inexistants !

Donc après m'être - enfin - levé, je mis mon sweat préféré - toujours celui violet et papillon -, mes tatannes et je sors de chez moi pour rejoindre mon endroit à moi, qui est le sien. L'endroit qu'on partage, l'endroit qui nous relie, le toit de notre bâtiment.

Je monte les escaliers qui m'en sépare d'une démarche lente et lourde.

Même si je ne veux pas l'admettre, il y a toujours une part de moi qui veut qu'elle soit là quand j'y vais. A chaque fois que j'y vais elle y est toujours, donc j'ai commencé à faire une sorte de lien entre le fait d'aller sur le toit et le fait qu'elle y soit.

Je mets la main sur la poignée de la porte, en espérant au plus profond de moi même qu'elle y soit, fermant les yeux avant le moment de vérité.

Et quand j'ai finis d'ouvrir la porte, elle y est. Je vais finir par croire qu'elle est plus insomniaque que moi si ça continue.

Comme au jour 1, je la retrouve en train de danser, elle est majestueuse.

La musique m'absorbe jusqu'à ce que ce soit la seule chose que je puisse entendre.

La froideur vient prendre possession de moi, mais ce n'est pas pour autant que je retourne à l'intérieur, car la voir suffit à me réchauffer entièrement.

Les rayons de Lune se reflètent sur ma peau bronzé et dans la prunelle de mes yeux.

Et mon cœur entame une course folle à cette vue qui me fait encore plus tomber amoureux d'elle, à chaque fois que j'ai l'occasion de la voir.

Comme à chaque fois, ses mouvements m'hypnotisent, je ne peux détourner le regard du spectacle qui se déroule sous mes yeux. 

Aujourd'hui, j'ai le droit de voir une danse légère et délicate, qui reflète un sentiment joyeux de Ma Sasha. 

Je suis content qu'elle soit heureuse, comme ça je peux l'être avec elle, mais si elle était triste, alors j'aurais été là pour elle. Qu'importe comment elle se sent, du moment que je peux être avec elle.

Ah la la, Ma Danseuse Aux Glycines, qu'est-ce que tu as bien pu me faire ? Quel sort as tu bien concocter pour empoisonner mon cœur de la plus douce façon qu'il soit ?

Oui, elle est aussi belle et tendre qu'une glycine, mais tout autant dangereuse, car quiconque l'approche est sûr de tomber sous son charme. 

Avec un élan de confiance, à la toute fin de la musique, je viens la rejoindre et - tenter - de danser avec elle.

Lorsqu'elle sentit ma présence, elle ouvrit un œil, puis elle le ferma après, un sourire remplaçant sa mine concentrée.

Mais, ce n'est qu'une ou deux secondes avant la fin, que je me prends les pieds l'un dans l'autre et que je perds l'équilibre pour nous faire tomber par terre, tous les deux.

Fichu maladresse !

On se regarde, puis la seconde d'après, on nous a perdus, en train d'éclater de rire, comme personne ne l'a jamais fait auparavant, comme si c'était la première fois qu'une personne riait sur terre.

Après s'être calmé, on s'est installé au bord du bâtiment, comme d'habitude, les jambes dans le vide, la tête tournée vers le ciel étoilé, laissant nos pensées sortir de nos têtes pour les exprimer à l'autre.

Cette fois ci, c'est vers le futur que notre conversation s'est dirigée. Sur comment nous allons vivre nos vies plus tard, en temps qu'adultes.

Sasha : Dans ma vie future, j'aimerai vivre dans un appartement, avec la personne que je chérisse, entourée de mes amis, en faisant un métier que j'aime et en ayant assez de temps pour continuer à avoir des petits plaisirs quotidiens, comme faire de la pâtisserie ou encore lire avant de m'endormir. J'aimerai être heureuse, pas spécialement tout le temps, il faut ne pas l'être de temps en temps pour l'être encore plus plus tard, mais assez pour ne pas être dans le négatif et pour profiter de la vie. J'aimerai avoir un enfant, un bel enfant qui aimera ce qu'il aimera et qui fera ce qu'il voudra, qui soit tel qu'il l'est vraiment, sans avoir à devenir faux. Et cet enfant, j'aimerai l'avoir avec la personne que j'aime.

Moi : Tu sais Sasha, une personne qui t'aime, tu en as beaucoup plus proche que ce que tu peux croire. 

Sasha : Oui, j'ai des amis, mais je voudrai aussi une personne qui m'aime au delà de ça, qui m'accepte entièrement, mes défauts comme mes qualités, qui m'aime comme si c'était une évidence, et que j'aime tout autant et chaque jour un peu plus. 



NDA : GUYS C'EST LE MOMENT ! PREPAREZ VOUS LES AMIS !!!!!!!!!



Moi : Mais moi Sasha, je suis là, je t'aime comme la musique aime la danse, comme la Lune aime le ciel noir, comme les étoiles aiment te voir danser, comme les nuages aiment danser dans le ciel bleu, comme tu aimes les glycines. J'aime tout chez toi, autant tes petites habitudes, tes défauts, tes qualités et tes talents. Ta personnalité et ton amour des choses simples. J'aime tes cheveux noirs opposés de la couleur des miens, j'aime les tons de violets qui brillent de mille feux dans tes yeux, tout comme j'aime comment tu penses, comment tu vas faire les choses à ta façon, comment les actions que tu fais reflètes l'amour de que tu as envers tes proches. J'aime cette façon que tu as de me faire sentir différent, spécial et important à chaque instant, j'aime cette façon de t'exprimer par la danse. Je ne sais pas quel sortilège tu as lancé à mon cœur, mais c'était le plus beau, doux et puissant existant. Je veux être avec toi aujourd'hui, comme demain, après-demain, le jour d'après et tous ceux qui suivront ce moment. Laisse moi être Ton Roi, le seul et unique qui est le droit de te faire ressentir ce que je ressens pour toi et deviens Ma Reine, la seule et l'unique qui est le droit de maltraiter mon cœur à volonté.

Izana Kurokawa a connu sa première défaite en rencontrant la jeune Sasha, la défaite contre des émotions que personne ne peut contrôler, même le plus grand des rois n'y échappe pas.

Mais cette défaite, c'était certainement la plus belle qu'il ait pu avoir, celle qui lui laissera le goût le plus sucré dans la gorge, celle qui lui laissera des papillons dans le ventre.

Sasha : Izana Kurokawa, tu es celui qui a le droit de faire ce que tu veux de mon cœur, mais je n'accepterai pas d'être Ta Reine.

Elle reprend son souffle.

Sasha : Ce serait une honte pour toi comme pour moi de ne pas accéder à un titre plus haut que celui-ci, tu ne mérites pas d'être seulement un Roi pour moi, je veux que tu sois mien, Mon Empereur, l'Empereur de mon cœur, celui qui le garde et qui le défend, celui qui fait et qui assume dans quel état il le met, celui qui le fait battre la chamade. Celui qui martèle mon ventre à coups de papillons, celui qui m'a permit et qui me permet d'être au rang d'Impératrice à ses yeux.

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Alours ? Des avis sur ce chapitre ?

Des hypothèses sur la suite ?

Je suis actuellement en train de crier mentalement, j'espère que ça vous plaît et que ça vous a plu.

A demain !!


LA DANSEUSE AUX GLYCINES- Izana KOù les histoires vivent. Découvrez maintenant