Chapitre 8

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PDV IZANA :

Nous voilà maintenant en milieu février.

Et actuellement, je suis en train d'attendre ma retardataire préféré, d'ailleurs la seule que je supporte de voir en retard.

Je suis devant le portail vert de son lycée, ma moto garée sur mon côté gauche, un casque à la main.

Et les élèves défilent devant moi, tout en chuchotant des tas de choses sur des tas de sujets, même si je sais que la plupart des commentaires donnés par les figurants me sont destinés.

Ça va faire une dizaine de minutes que la sonnerie a retentit - au passage en me tuant les oreilles -, mais toujours pas de Sasha en vue.

Donc moi je suis là, comme un clown, que tout le monde se permet de juger en passant à ses côtés, en train de taper du pied sur le sol, m'irritant de plus en plus au fur et à mesure que le temps passe.

La prochaine fois je lui ferrais pas la surprise de venir la chercher si elle met autant de temps...

Quand, elle vint enfin montrer le bout de son - jolie - nez, en s'excusant de bousculer des personnes au passage, vu qu'elle court pour venir me rejoindre.

Elle est là, en face de moi, les mains sur les genoux, en train de reprendre son souffle, les joues rouges de froid, le sourire au lèvres pourtant.

Sasha : *en prenant de grandes respirations par moment en plein milieu de ses phrases* Zana ! Qu'est-ce... que tu fais là... ? On... avez pas  prévu... que tu viennes... me chercher !

Moi : En effet, je crois que tu viens à peu près de résumer le système d'une surprise : c'était pas prévu. Content de te voir aussi ! Bonne journée ?

Elle se redresse.

Sasha : Merveilleusement bien depuis que tu es là ! *l'air plus timide* Merci.. pour la surprise,  contente de te voir aussi... !

Je souris de sa timidité.

Moi : Enfile moi ça, dis je en lui tendant le casque, je te l'avais bien promis après tout ce tour en moto !

Ça fait déjà un mois que je planifie cette sortie, je voulais qu'elle soit parfaite. 

Un coup il fait trop froid - je ne voudrais pas qu'elle attrape un rhume à cause de moi -, un coup il pleut, l'autre coup elle est occupée ou l'inverse. Autrement dit, l'occasion, ne s'est jamais présentée avant une date, aujourd'hui.

Les conditions parfaites : je finis plus tôt qu'elle, ce qui me laisse le temps d'aller la chercher, il fait très beau, un grand soleil nous guète, il ne fait pas froid, ni spécialement chaud d'ailleurs, mais une température suffisamment surprenante pour un mois de février et puis aussi, il ne fait pas humide, donc la route n'est pas glissante.

Tout est réunis pour que cette ballade ce déroule enfin, aujourd'hui, le mardi 10 février 2005 !

Je la fais monter comme une princesse, la main qui tient la sienne, l'autre pour m'assurer que la moto est bien en place, après mettre bien assuré que le casque était bien mit.

Elle a un sourire collé sur le visage, me laisse faire, tout en étant impatiente - en même temps, pas bien dur de savoir ce que ma très chère Impératrice pense -.

Je monte à mon tour sur ma moto, tourne la clé, enlève la béquille puis je commence à rouler sur une route pour nous mener à une petite destination mystère.

Elle me tient les hanches, ses jambes sont collées contre la moto et l'arrière des miennes.

Le vent me passe au travers des cheveux en les faisant voler, j'aime cette sensation, cette sensation de liberté.

Le vent se déchaîne sur nous sans nous vouloir du mal, le moteur rugit comme un lion pour réduire le bruit du vent, l'indicateur de vitesse ne fait qu'augmenter le nombre qu'il affiche, mes jambes ne font que resserrer leurs prises sur la moto et mes mains ne font que s'accrocher de plus en plus aux poignées.

Ouais, j'adore la moto.

Encore plus quand je sais qu'elle est à mes côtés, en train d'admirer le paysage qui nous est offert, tout en se marrant et en me criant d'aller plus vite.

Souhait que je réalise d'ailleurs dans les secondes d'après.

La route étant vide, je me place au centre de celle ci puis j'accélère, encore et encore, pour laisser le vent se déchaîner toujours plus, pour laisser le moteur faire toujours plus de bruits, pour laisser l'indicateur de vitesse s'affoler, pour se sentir encore plus vivant, encore plus libre, encore plus heureux.

Les minutes passent comme si elles se prenaient pour des secondes.

Et la route défile sous nos yeux attentifs, jusqu'à ce qu'on arrive enfin à l'endroit prévu.

Je me contente alors de ralentir, jusqu'à ce que l'indicateur de vitesse nous affiche un beau et rond petit zéro.

On descend, elle retire le casque et elle tourne sur elle même pour essayer de trouver un indice sur l'endroit où nous sommes.

Moi : Alors le tour de moto, satisfaite ?

Sasha : Nan... C'est dommage, mais en faire qu'un seul après que j'ai vu ce que ça faisait, c'est pas assez pour rattraper ton erreur...

Nos regards se croisent et on explose de rire.

Moi : J'ai fais exprès de me garer un peu plus loin, histoire que tu ne reconnaisses pas l'endroit.

Elle rigole un peu puis vient prendre ma main.

Sasha : Alors Monsieur le guide, où allons nous aujourd'hui ?

Je l'entraine jusqu'à notre destination, le parc floral d'Ashikaga.

Ce parc est connu pour abriter une glycine de plus d'une centaine d'années - pas loin des 150 ans -. Il y a aussi un tunnel de glycines long de 80 mètres, le rêve pour Sasha.

J'avais vu en allant chez elle une liste de rêves, de choses qu'elle aimerait faire.

Et parmi le top 3 se trouvait d'aller ici, au parc d'Ashikaga.

Alors me voilà, le petit ami de la danseuse, à vouloir réaliser tous les rêves qu'il pourra.

Sasha : Izana, *elle tourne la tête vers moi* merci ! T'es incroyable comment t'as su, c'est pas possible, mais t'es complètement fou !?

Moi : Peut-être, c'est possible.

Elle me fait un câlin, qui ne dure pas, trop impatiente pour la suite. Les rôles s'inversent, maintenant c'est elle qui me traîne, non sans me disant de me dépêcher ou d'aller toujours plus vite.

Oui, je suis heureux de la voir, de la voir sourire, de voir qu'elle est heureuse, de voir qu'elle aime ma surprise.

On fait le tour du parc, on parle, on rigole, on vie. 

On est ensemble.

_________

Voilà !

Désolé de pas avoir posté avant, j'avais pas envie d'écrire..

Mais je suis de retour !

Pas spécialement eu besoin d'inspi.

Je vous conseille de prendre des mouchoirs pour la suite ?

A plus~


LA DANSEUSE AUX GLYCINES- Izana KOù les histoires vivent. Découvrez maintenant