Chapitre 9

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Alors, avant de commencer, prenez des mouchoirs, posez vous dans un canapé avec votre meilleure playlist sad pour ceux qui lisent avec de la musique hein et vous pouvez commencer.

Tenez un mouchoir pour ceux qui en on pas *je vous passe un mouchoir virtuel*

Bah voilà !

Me détestez pas 

/!\ Long chapitre /!\

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PDV SASHA :

Timeline : 23 février 2006...

J'ai envie de lui crier de revenir. 

De lui crier de rester, de lui crier ma crainte, de lui crier ma peur. 

Je me sens mal.

J'ai envie de lui dire de rester, de rester avec moi, de ne pas partir, de me prendre dans ses bras en me rassurant que tout va bien se passer, de lui dire de me rassurer. 

J'ai envie qu'il me promette que tout va bien se passer, qu'il va revenir sans blessures et qu'il revienne dans une heure.

Qu'il m'assure que je m'inquiète pour rien, que je suis une petite froussarde et qu'il me ramène une sucrerie pour se faire pardonner d'avoir pris du temps à revenir.

Mais, malgré que je sois inquiète, je ne laisse rien paraître, parce que je peux lui faire confiance, parce qu'il est toujours là pour moi et qu'après tout, ça changera pas n'est-ce pas ?

Après tout, je l'ai déjà vu se battre, je sais ses véritables capacités, pourtant aujourd'hui, je me sens mal, j'ai un mauvais pressentiment.

Alors j'arbore mon plus grand sourire en acquiesçant ce qu'il me dit.

Pourtant, au fond, j'ai envie de crier.

Izana : Tu vas voir Sasha, je vais tellement leur botter le cul que la prochaine fois qu'ils me verront, ils pourront même plus se chier dessus !

J'approuve en hochant la tête, ne me sentant plus capable de lui parler tellement ma gorge est serrée.

J'ai l'impression que quelqu'un s'amuse à la resserrer au fur et à mesure des secondes qui passent, que cette personne s'amuse de mon mal être et qu'elle resserre, encore et encore.

Il me prend doucement dans ses bras, tout en me chuchotant que tout va bien se passer.

Izana : Je dois y aller Sasha, à toute ! Je t'aime !

Il a ce beau sourire qui peut faire tomber n'importe quelle fille en ce moment, il se retourne et me lance un dernier coup d'œil en faisant de grand mouvement de vague avec la main.

Moi, je me contente d'essayer de faire le sourire le plus naturel possible, tout en bougeant légèrement la main.

Moi : *en chuchotant* Je t'aime Izana...

Il continue sa route, brisant mes tous derniers espoirs quand il tourne pour aller vers les escaliers afin de sortir du bâtiment.

Moi : ... Alors s'il te plaît, reviens à la maison après votre règlement de comptes.

Quand je ne peux même plus apercevoir son ombre, que toutes traces de sa présence n'est qu'un souvenir, je m'écroule.

Je tombe immédiatement au sol, sur les genoux, en train de me passer les mains sur mes yeux débordants de larmes salées, en train de prier pour qu'il ne lui arrive aucun mal.

Je retourne à l'intérieur de mon appartement que lorsque mes larmes ont cessé de couler.

Je vais me reposer, ça passera avec le sommeil hein ?

LA DANSEUSE AUX GLYCINES- Izana KOù les histoires vivent. Découvrez maintenant