Chapitre 13

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Juste petit mot avant ce dernier chapitre (déjà oui...) et bien j'ai été super heureuse d'écrire cette histoire, j'espère qu'elle vous aura chamboulée jusqu'au bout, que vous ayez été dans toutes sortes d'émotions.

Je vous souhaite pour la dernière fois sur cette histoire une bonne lecture, on se retrouve à la fin du chapitre :)

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11 ANS PLUS TARD, BÂTIMENT DU BONTEN

PDV KAKUCHO :

Timeline : 27 février 2017

Le vent passe au travers de mes cheveux.

Il caresse mes larmes salées pour venir les faire tomber plus loin derrière moi.

Je regarde le ciel, les jambes pendues dans le vide.

Les nuages défilent au dessus de ma tête sous mon regard attentif.

Sasha, Izana, êtes vous sur ce nuage ? Ou bien sur celui d'après ? Ou encore un autre à l'autre bout du monde ? Êtes vous en train d'admirer toutes les choses que vous auriez dû voir de votre vivant ?

Je ne sais pas. 

Et je ne pourrais jamais le savoir.

Parce qu'on vit dans deux mondes opposés.

Je pleure leur mort, comme chaque année.

Je m'y autorise seulement ce jour précis, le 27 février...

Le reste du temps je leur laisse seulement l'occasion d'occuper mon esprit, sans plus.

Une petite main frêle d'enfant vient se loger entre les plis de ma veste, pour venir la serrer avec le peu de force qu'elle a.

Je me tourne vers elle.

Ses petites joues rougies par le froid, la buée qui sort de sa bouche quand elle expire, sa grande écharpe lui couvrant au mieux le bas du visage et ses gros vêtements bien chaud.

Tout me rappelle subitement qu'on est en hiver et que je vais certainement attraper un rhume avec seulement la petite veste qui me recouvre. Comme chaque année.

??? : Dis, dis... Pourquoi est-ce que tu pleures Papa ?

Sa petite voix aigue si sincère et innocente me rappelle une fois encore qu'elle n'a que 5 ans.

Moi : C'est rien Zana, c'est rien...

Je lui souris pour me montrer plus convainquant.

Zana hoche alors la tête, signe qu'elle a compris.

Elle vient s'assoir à mes côtés, de la même façon que moi.

C'est drôle cette tendance chez les enfants de copier leurs aînés.

Je lui frotte affectueusement la tête avec ma grande main.

Zana n'est pas ma fille.

Je l'ai seulement trouvée dans une rue, il y a environ 1 an.

Flashback~ (ou dans le passé pour les culturés)  

Il fait presque nuit, je rentre d'une mission compliquée.

En ce moment, tous les cadres courent partout. Les affaires affluent mais les attaques ennemies aussi.

J'empresse encore plus le pas, je jette des coups d'œil à chaque croisement de routes et derrière moi quand je traverse, toujours en prenant beaucoup de précautions.

LA DANSEUSE AUX GLYCINES- Izana KOù les histoires vivent. Découvrez maintenant