28. Daylight

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☆☆☆

Daylight (Cinematic) - David Kushner

☆☆☆

8 DÉCEMBRE

PDV Khaleesi

— Quand tu disais vouloir m'emmener quelque part, tu avais oublié que tu n'avais pas ta voiture, n'est-ce pas ?

Assis dans le métro, nous essayons de respirer le très peu d'oxygène qu'il nous reste puisque ce dernier est bondé de personnes toutes plus oppressantes les unes que les autres.

L'air est donc lourd et étouffant.

Et je déteste l'air lourd et étouffant.

 Non, bien sûr que non.

Je lui lance un regard ennuyé.

 Quoi ? Tu doutes de ma mémoire ?

 Je te rappelle que tu as pris deux semaines à retenir mon prénom.

 Seulement deux semaines ? Excuse-moi, mais comment tu t'appelles déjà ?

Je lâche un profond soupir.

Une dame nous a averti qu'à cette heure-ci, cette ligne de métro est souvent bondée par les nombreuses personnes qui partent travailler.

Nous sommes donc obligés de nous serrer les uns contre les autres pour laisser de la place aux nouveaux arrivants.

Cependant, quand le métro s'arrête à une station, tout le monde se bouscule pour permettre aux autres de descendre à cet arrêt.

Pour résumer, c'est insupportable.

Notamment parce que je dois rester collée à Zayn.

Et je déteste devoir rester collée à Zayn.

Le wagon se remplit de plus en plus avec des personnes toutes aussi pressées que bornées.

 Je commence sérieusement à étouffer, là-dedans...

Comme les gens sont cons, Zayn se fait violemment pousser par un randonneur qui n'a pas eu la magnifique idée d'enlever son gros sac avant d'entrer à l'intérieur.

Le garçon qui m'accompagne est alors contraint de poser brusquement son avant-bras sur la vitre placée - comme par hasard - derrière moi.

Tout n'est que complot, moi je vous le dis !

À cause de l'agitation autour de nous, il est aussi obligé de poser son menton sur mon crâne. Et à partir de ce moment, les seules pensées qui me viennent à l'esprit sont actuellement : « BOUGE DE LÀÀÀÀÀÀ ! »

Mais pour une raison qui m'est évidente, je me retiens. Je n'ai pas envie de gueuler dans toute la cabine, les gens me prendraient pour une folle.

Ayant le cœur serré par mon début de claustrophobie, la trop forte proximité entre Zayn et moi, ainsi que le trop peu d'air que je peine à respirer ne m'aident absolument pas à garder l'équilibre.

Je sens mes joues chauffer de plus en plus et à cet instant précis, je regrette de ne pas avoir pu apporté d'éventail.

Attendez une minute...

Qui apporte un éventail en plein hiver ?

Oh bordel. Ça y'est. Je deviens cinglée.

Notamment lorsque je remarque que le souffle chaud de Zayn vient frapper contre ma peau.

TOGETHER [TOME 1] & [TOME 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant