9. Promesse (TOME II)

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You Found Me - The Fray

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4 ANS PLUS TÔT

12 FÉVRIER

PDV Zayn

Noah, à 8h11 :

"Tractopelle."

Comme chaque matin, dès que je reçois le signal de mon meilleur pote, j'attrape mon sac de cours que j'enfile rapidement sur mes épaules et je sors de chez moi d'un pas déterminé, le sourire aux lèvres.

Je verrouille la porte d'entrée, et quand je me retourne, je constate que le soleil est en train de caresser ma peau glacée par l'hiver. Et franchement, parfois, ça fait du bien.

L'hiver... Je ne déteste pas seulement cette saison à cause du froid qui s'insinue constamment jusque dans mes os, non, ça aurait été trop beau. En fait, il y a plusieurs raisons à mes frustrations.

Déjà, la lumière du soleil se fait rare. Quand je rentre chez moi, il fait tout le temps nuit, et ça, c'est chiant.

Ensuite, les rues sont souvent désertes. Les gens sont pressés, enveloppés dans leurs manteaux épais, et ils ont le visage fermé. En gros, on dirait qu'ils sont tout le temps aigri.

Et enfin, la principale cause réside dans le poids écrasant que les journées grises et moroses exercent sur l'équilibre mental déjà fragilisé de Noah.

Croyez-moi, c'est compliqué de passer son temps avec un mec qui est obsédé par la mort.

D'ailleurs, sur le trottoir d'en face, je l'observe marcher jusqu'à moi, emmitouflé dans une doudoune bleu marine.

Avant de traverser la chaussée, il regarde à droite et à gauche pour s'assurer qu'il n'y a aucune voiture, puis, nos yeux se croisent et là, je sens une bouffée d'excitation m'envahir. 

Grâce au Soleil qui a enfin daigné nous faire part de ses rayons lumineux, mon meilleur ami ne peut pas s'empêcher d'afficher un petit sourire sur son visage. C'est pour ça que mon cœur tambourine aussi fort contre ma poitrine.

Pourtant, quand il se rapproche et qu'il finit par se tenir face à moi, il paraît... Fatigué.

Ouais, fatigué.

— On va en cours ? Me demande-t-il en camouflant ses mains à l'intérieur de ses poches.

Mais je ne lui réponds pas parce qu'à la place, je plisse les paupières en détaillant attentivement les traits de sa putain de gueule d'ange. 

Je remarque que ses pupilles brillent faiblement et sa peau, quant à elle, est d'une pâleur inquiétante.

En d'autres termes, il a vraiment l'air claqué.

— Toi, t'as chopé la crève. Je me trompe ? 

Pour ne rien laisser paraître, il secoue énergiquement la tête. Mais je le connais assez bien pour savoir qu'il me ment. Alors je soupire et décide de me pencher doucement vers lui. 

Je place ma main sur son front pour sentir s'il a de la fièvre, mais à mon contact, il se tend et essaye de s'éloigner. Ainsi, à la dernière minute, je choisis d'attraper son poignet pour le contraindre à cesser de gesticuler.

TOGETHER [TOME 1] & [TOME 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant