FIVETY FIVE ✍🏽

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Pov of: Hûsniyah.

J'ai dormi tant bien que mal, avec mes douleurs c'était impossible.

Je vois que le ciel commence à s'éclaircir, j'attends que la luminosité soit parfaite pour éclairer la pièce avant de me lancer dans mon plan d'évasion.

Un plan complètement tordu mais si ça rate j'abandonne, au moins j'aurais essayé de sortir de la.
Je ne sais même pas depuis combien de temps je suis là je vais finir par devenir complètement folle.

Au fond de la pièce il y a des planches en vrac et en scrutant le mur comme il faut je me suis aperçue qu'il y'avait des vis en pagaille, comme si un meuble était accroché auparavant.

Je prends une planche et j'essaie de trouver un endroit où les vis sont le plus aligné possible avant de la disposer et de la caler avec la chaise qui est à deux doigts de s'effondrer.
Je place mon matelas miteux en dessous en cas de choc parce que il y a plus de chances que je tombe qu'autre chose

Je chahad, j'invoque et je prend appuie sur la planche et à ma grande surprise je tiens, mais je peux pas me réjouir à ce stade.

J'arrive à atteindre la fenêtre en question, à vrai dire c'est pas une fenêtre ça a la taille d'une bouche d'aération je sais même pas si mon corps passe mais je ne le saurais pas avant d'avoir essayé.

Honnêtement je ne sens plus mon corps je vois mal et j'ai horriblement faim mais ma seule motivation est de survire parce que je sais que si je reste ici je meurs sous des coups, de folie, de faim, ou de torture.

Je suis peut être la honte de ma mère, le cas désespéré de mes frères et sœurs et à moitié honnête avec mon entourage, mais je ne crois pas mériter tout ça, personne ne mérite ça.

C'est bien ce que je pensais, la fenêtre a des vis, c'est pas des véritables barreaux mais c'est une sorte de trappe, et une bonne chose en entraînant une autre, j'ai anticipé cette possibilité.

J'ai une gourmette avec une plaque en or sur laquelle il y a écrit mon prénom, je l'ai caché dans ma chaussette.

Je la sors et je réussis à dévisser les deux vis, c'est suffisant pour que la trappe pendouille et tant mieux, si elle tombe elle fera du bruit.

Au moment où je m'apprête à rentrer, je vois la porte s'ouvrir... c'est la merde.

Elle s'ouvre sur Khalil

Khalil: Hûsniyah ? HÛSNIYAH PUTAIN ELLE EST PASSÉ OU

J'essaie de me faire discrète mais il a pas fallu longtemps pour qu'il se retourne

Khalil: SALE PETITE PUTE SI JE T'ATTRAPPE

C'était trop tard, trop tard pour reculer, je me jette dans la trappe mais avant de me jeter entièrement, je donne un coup sur la trappe ce qui l'a fait chuter, et achevé la chaise par la même occasion avant de me démener pour sortir.

qu'une idée en tête: sortir d'ici.

Khalil: GROSSE SALOPE T'AS RAMENÉ TES GARS EN PLUS

J'ai cru voir quelqu'un se jeter sur lui mais vu que je me suis lancée dans une grève de la faim, ce que je vois ou j'entends n'est pas forcément à prendre au sérieux.

Sauf que j'ai pas pris en compte la hauteur de l'issue de l'autre côté.
J'ai atterris sur mes chevilles, vous voyez lorsque vous vous recevez un coup de marteau dans l'os de la cheville ? Same.

Mais c'est pas ce qui m'as empêché de vouloir courir sauf au même moment, je sens qu'on me retiens, par la bouche

Faouzi: Avance, et j'te tranche, c'est aussi simple que ça.

Hûsniyah... me.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant