Legolas x reader La dernière quête (tome 3)

Chapitre 19 : Tentative de meurtre

Toi(pensées): Non mais oh ! Il sait pas à qui il a à faire, celui là !

Ton poignard jaillit de sous la couverture et entame méchamment l'avant-bras de ton agresseur encapuchonné. Tu pensais que cela allait le faire lâcher, mais il resserre sa prise. Tu commences à sérieusement manquer d'air, et décide que, finalement, si tu le tues, ce ne sera que de la légitime défense.

Tout en essayant de libérer ta trachée, tu lui entaille la gorge, et il finit enfin par reculer. Ou plutôt, elle. La silhouette féminine, debout devant la porte, essoufflée, porte la main à son cou et grogne.

Toi : Je vous ordonne de retirer votre capuchon immédiatement. Je ne me répèterai pas.

À la menace de ton arme et de ton air peu amical, elle souffle d'un air rageur et se découvre.

Toi : Tiens... Je crois qu'on se connaît.

Femme : En effet.

Toi : Tu est la femme rousse qui draguait mon futur époux au banquet à Foncombe... Nomme toi.

Elle relève le menton d'un air "je ne dirai rien", et tu pointes alors tu rapproche d'elle la pointe de ton couteau :

Toi : Nomme toi !

Femme : Elerinna.

Toi : Elerinna... "Celle qui réussi tout ce qu'elle entreprend"... Que c'est comique ! Mais, dis moi, de qui as-tu  fait échouer les projets ? Oh, non, ne dit rien. Je crois que je sais déjà. Melian ?

Une lueur de panique dans les yeux de la jeune femme te montre que tu as visé juste.

Toi : Je n'en reviens pas qu'elle ai eu la bassesse d'engager une humaine pour me tuer. Inutile de te demander pourquoi elle t'a envoyé ici, je le devine tout aussi bien.

Elerinna : Vous êtes une semi-elfe, c'est de notoriété publique. J'aurais pu vous avoir.

Ainsi donc, tout le monde est déjà au courant ? Tu devras être plus prudente à l'avenir, les murs ont des oreilles...

Toi : Bon, qu'est ce que je vais faire de toi ?

Elle blêmit un peu avant de se reprendre :

Elerinna : Vous pourriez simplement me laisser partir, et...

Toi : Hors de question. Oh, je sais ce que je vais faire. Suis-moi.

Tu ouvres la porte, et gardes ton arme pointée sur elle.

Toi : Allez !

Elle passe devant toi et amorce un geste pour s'enfuir.

Toi : Franchement, à ta place, j'éviterai. Je suis aussi bonne au lancer de couteau qu'aux devinettes.

Elle se ravise, et suit tes indications de trajet. Tu sais parfaitement où aller : la salle du trône. Devinant sûrement où tu l'emmène, elle se met à paniquer et essaye à nouveau de se faire la malle. Sans perdre une seconde, tu lui sautes dessus et place ta lame sous sa gorge.

Toi : Ne bouge pas trop, je risquerai de te couper par inadvertance.

Par chance, le roi, ainsi que quelques soldats sont présents, et ces derniers ouvrent de grands yeux en te voyant arriver tenant quelqu'un en otage.

Thranduil : Votre première nuit ici, et déjà du grabuge. Que se passe-t-il ?

Toi : Il se passe, votre altesse, que cette femme...

Tu la pousse au pied du trône,

Toi : À tenté de m'assassiner sur ordre de votre future belle fille. On dirait qu'elle a peur que je lui fasse de l'ombre.

Thranduil sonda du regard Elerinna, à moitié effondrée au sol, implorant la grâce royale de son regard de chien battu.

Thranduil : Pourquoi devrais-je vous croire ?

Toi : Pour ça, peut être ?

Tu mets tes cheveux en arrière et découvre un bleu virant au violet en collier autour de ton cou.

Thranduil : Je ne doutais pas de votre attaque, voyez vous, je savais que vous étiez assez raisonnable pour ne pas vous étrangler seule, et faire passer cela pour une tentative de meurtre. Mais pourquoi devrais-je vous croire quand vous dîtes que cette jeune femme à été envoyée par Melian ?

Toi : Parce qu'elle me l'a avoué elle même. N'est ce pas Elerinna ?

Elerinna : Non, je n'ai jamais dit ça. Mais vous semblez très contente de pouvoir l'accuser !

Toi : ....Pardon ?!!!?? Mais... Bien sûr que si, tu me l'as dit ! Il n'y à même pas cinq minutes !

Elerinna : Je ne vois pas de quoi vous voulez parler.

Thranduil : Et quelle était la motivation de ton crime, alors ?

Toi(pensées): Oh, les Valar soient loués !!! Il va dans mon sens ! Non mais j'en reviens pas, quelle menteuse !

Elerinna : Je trouve simplement qu'elle ne mérite pas le statut de princesse, étant donné, pardonnez mes mots votre Majesté, son sang bâtard.

En une demi-seconde, ton arme est pointée droit sur son cœur et lui rugis à la figure :

Toi : MON QUOI ?!

Thranduil : Calmez vous immédiatement. Je trouve que cela est un motif plutôt faible, vous n'êtes même pas concernée... J'ai donc tendance à croire en la première version.

Il se tait un moment avant de t'annoncer :

Thranduil : Je convoquerai Melian aux aurores demain. Vous, allez dormir.

Il se tourne vers Elerinna et lui dit :

Thranduil : Et vous, allez soigner vos blessures. Bonne nuit.

Elerinna se hâte de rejoindre les quartiers des domestiques, pendant que, furieuse, tu retournes dans ta chambre.

Bien entendu, tu ne dors presque pas cette nuit là, et quand le soleil est levé, tu sors pour prendre le petit déjeuner, espérant entendre quelques rumeurs sur l'échange entre ta meurtrière et le roi, et prendre des nouvelles de ton futur époux.

En effet, à peine es-tu assise à la grande table de la salle de banquet que tous les regards sont rivés sur toi.

Toi : Oui ? Ah, je pense que vous regardez ça.

Tu portes la main à ton cou, et continues d'un air dégagé.

Toi : Oh, ce n'est rien de grave, ne vous inquiétez pas. On a juste essayé d'attenter à ma vie pendant la nuit.

Les quelques elfes attablés restent bouche bée devant ta déclaration.

Toi : Mais, dîtes moi, est ce que quelqu'un sait ce qu'il s'est dit entre le Roi et Melian, ce matin ?

Elfe : Euh...oui... Enfin, vaguement. Le Roi lui a demandé si elle était dans tout ça, elle a nié, et le Roi a abandonné, mais il n'a pas l'air convaincu. Nous pensons qu'il la surveille. Mais, vous feriez bien de quand même faire attention à vous.

Les autres hochent la tête d'un air grave.

Toi : Alors vous, vous me croyez ?

Elfe : Bien sûr ! Melian parait exemplaire comme ça, mais peu de gens savent à quel point elle peut être cruelle. Je ne doute donc point une seconde qu'elle ait pu vous envoyer un assassin.