Chapitre 13 : Arrivée à Fondcombe

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Après cette déplaisante rencontre, vous cheminez vers le Nord pendant plusieurs jours, jusqu'à arriver près des portes de la Moria -dont tu espère que vous ne repasserez pas par là-. Vous vous y attardez quelques jours, car tous souhaitent profiter encore un peu de la présence de Celeborn et Galadriel, qui ne vont pas tarder à tourner vers l'Est afin de rejoindre leur royaume. Gandalf et Elrond passaient des heures à parler avec eux.

Ce soir, ils prolongent leurs discussions si tard, que tu es trop fatiguée pour continuer à y assister, alors tu rejoins un peu plus loin les bras de ton fiancé pour t'y blottir, et t'y endormir pendant qu'il te caresse les cheveux.

Malheureusement, tout fini par être dit, et le lendemain matin, vous faites vos adieux au Seigneur et à la Dame. Legolas et toi vous inclinez respectueusement, tandis que votre compère nain s'efforce de cacher sa peine. Legolas lui donne alors un coup de coude taquin qui lui fait relever la tête et remarquer que Galadriel le regarde également avec une certaine mélancolie.

Galadriel : Votre compagnie me fut très agréable, et je vous apprécie beaucoup. Mais n'ayez crainte, nous nous reverrons, Gimli, fils de Gloin, vous avez ma parole.

Une fois les Grandes Gens partis avec leurs suivants, tu te mets à charrier Gimli :

Toi : Dites donc ! Faites attention, mon ami ! A séduire la reine, le roi va être jaloux !

Gimli : Je ne l'ai pas séduite ! ... A moins qu'elle soit tombée sous mon charme naturel de nain viril...

Tu ne peux t'empêcher de pouffer, quand tu le vois bomber fièrement le torse.

Legolas : Je ne vous savait pas aussi poétique !

Et il se met à rigoler avec toi. Tu te rend compte alors que tu ne l'avais jamais entendu rire d'aussi bon cœur. Et tu te rends comte aussi qu'il est vraiment magnifique quand il sourit.

Le plus drôle, c'est Gimli, d'abord vexé qu'on ri ainsi de lui, puis entrainé par les rires de son ami. Et là, votre gaieté à perdu son peu de discrétion. Interpelé par une hilarité aussi bruyante, Gandalf et Elrond arrêtent leurs montures afin que vous les rattrapiez.

Le magicien l'interpelle d'un air faussement sévère, un sourire en coin :

Gandalf : Maitre nain ! Quelle est cette agitation ?

Gimli : Mhh, rien cher Gandalf, rien d'important...

Et il se remet à pouffer.

Le reste du voyage se passa dans la bonne humeur, et quelques jours plus tard, vous arrivez dans la soirée à la vallée de Fondcombe. Vous voyez les lueurs qui encadrent le pont et la grande porte d'entrée, et tu te dis que ce lieu est aussi magnifique de jour que de nuit.

Vous descendez donc, traversez le pont, et pénétrez la demeure d'Elrond, emplie de lumières et de chants en l'honneur de votre retour.

Les hobbits filent immédiatement retrouver le vieux Bilbon,  qui, d'après ce que tu as entendu, fête son anniversaire ce jour.

Le banquet est déjà dressé, et il semble que l'on attende plus que vous. Alors vous vous attablez, et tu entames le festin le plus abondant de ta vie -et c'est peu dire-. Il y a beaucoup d'invités, et la longue table paraît sur le point de céder sous le poids des plats. Mais à ton plus grand étonnement-tu n'as jamais vraiment été au centre de l'intérêt-, les elfes viennent en nombre pour te poser des questions sur ce qu'ils ont appelé "la Dernière Quête".

Pourtant, tu es également fortement agacée, car une femme rousse au regard langoureux tourne autour du prince Legolas. Ou plutôt de TON prince Legolas. On dirai que la nouvelle de sa demande en mariage ne s'est pas répandue jusqu'ici. Ton cœur s'enflamme quand elle commence à lui murmurer quelque chose à l'oreille, si proche qu'elle pourrait l'embrasser dans le cou.

Les joues rouges de colère -et de jalousie qu'on se le dise-, tu demandes aux curieux de partir, et te positionnes face à lui qui est assis à ta droite. Puis, tu dis assez fort pour que cette dragueuse vulgaire entende, (on ne saute pas ainsi sur un membre de famille royale, quand même !) mais pas les autres convives :

Toi : Legolas, vous pensez que nous devons annoncer notre union à quel moment ?

La rousse se fige, une fine tresse de ton fiancé entre le pouce et l'index. Puis, rouge de honte ou de colère, elle se redresse avec le peu de dignité qui lui reste, et s'éloigne la tête haute rejoindre ses amies un peu plus loin, qui vous regardent d'un œil dégouté.

Legolas : Je vous remercie, cette attaque était machiavélique, elle ne reviendra plus !

Toi : Pourquoi ne l'avez vous pas chassée vous même ?

Legolas : ...J'espérai votre réaction, qui a été à la hauteur de mes attentes ! Mais pour tout dire, j'ai un peu assez de ce banquet, que diriez vous d'une ballade nocturne ?

Toi : Avec plaisir, mon prince.

Legolas x reader La dernière quête (tome 3)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant