Chapitre 28 : Une nouvelle vie

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elfine : Par les Valar ! Quelle histoire !

Quand tu as enfin terminé de tout raconter, l'enfant dans ses bras ronfle doucement.

elfine : Je comprends mieux votre précipitation. Vous pourrez rester ici tant que vous le voudrez.

Toi : Oh, comme nous vous l'avons dit, ce n'est l'affaire que d'une nuit. Nous ne voulons pas nous imposer, et nous devons nous éloigner d'ici au plus vite.

elfine : Je vois. Il est tard, nous ferions mieux d'aller dormir. Je vais vous guider jusqu'à la chambre.

Vous vous dirigez vers une porte ornée d'un bouquet de fleurs séchées, que votre hôte ouvre pour te laisser passer. Dans la petite pièce se trouve un lit deux place, une table de chevet et une commode.

elfine : C'est assez petit, j'espère que cela vous ira...

Toi : Mais oui, ne vous en faîtes pas. Bonne nuit !

elfine : Bonne nuit à vous aussi !

Seule une petite bougie éclaire la pièce, posée sur la table de chevet du côté de Legolas. Ce dernier, déjà endormi, semble agité dans son sommeil.

Toi(pensées): Bizarrement, je crois savoir pourquoi... Son père est vraiment sans pitié...

La fatigue t'engourdit vite, et quand tu te couches à côté de ton amant, tu t'endors aussitôt.

Pourtant, toi qui étais si soulagée de quitter le palais, cela ne dura qu'un instant. Quand tu te réveilles, le panique te prends immédiatement quand tu remarques que Legolas n'est plus à côté de toi. Tu sautes hors du lit, et te précipites dans la pièce principale.

La jeune elfine, qui est entrain de donner le sein au bébé, vois tout de suite ton agitation, et bredouille :

elfine : Je suis désolée, le prince m'a dit de ne rien vous dire pour ne pas vous inquiéter...

Toi : Où est il ?!

elfine : Je ne peux pas désobéir au prince !

Toi : Il n'est plus prince, alors vous pouvez. S'il vous plaît !!!

Alors elle te dit très vite :

elfine : Il est retourné au palais en cachette pour récupérer des affaires et de l'argent pour votre périple...

Toi : Il quoi ??!!

L'elfine baisse la tête d'un air coupable, mais s'écrie lorsque tu te dirige en courant vers la porte :

elfine : Il ne veut pas que vous le rejoignez ! Il dit que vous courez un plus grand danger que lui si l'on vous voit là bas !

Mais tu ouvres la porte et te précipites dehors en criant :

Toi : Nous encourrons la même peine si on nous voit : la décapitation !!

Tu cours le plus vite que tu peux en direction du palais, ignorant ton estomac qui gargouille. À ton grand agacement, tu dois prendre plusieurs fois des poses pour évacuer des points de côtés. Quand tu aperçoit enfin l'entrée des domestiques, tu estimes avoir couru environ cinq kilomètres en un petit vingt minutes. Beaucoup trop de temps... Et si il était trop tard ?

Ignorant la faiblesse qui te prend, tu ouvres à la volée la petite porte et t'engage dans le couloir. Heureusement, le porte manteau que tu as bousculé dans ta fuite la veille est toujours là, couvert de capes de voyage.

Tu en saisis une pour te couvrir, et, le plus vite et silencieusement possible, te diriges vers la chambre du prince. Dans les couloirs, des soldats patrouillent, mais ne semblent pas remarquer que la petite servante qu'ils croisent n'en est pas une.

Soulagée, tu atteint enfin la porte de la chambre, mais quand tu met la main sur la poignée, celle ci s'ouvre de l'intérieur, et tu recule dans un sursaut.

Étant toujours cachée par le capuchon, Legolas ne te reconnaît pas, et reste figé sur le pas de la porte, un gros sac sur l'épaule. Tu émerges vite du vêtement pour le rassurer, mais cela donne tout l'effet inverse. Alors que tu lui souris, il chuchote d'un air horrifié :

Legolas : Mais qu'est ce que vous faites là !!!

Toi : J'espère que vous ne croyiez pas que j'allais vous laisser faire des bêtises tout seul, quand même !

Legolas : Je ne rigole pas, sortez d'ici tout de suite !

Toi : C'est hors de question ! Je veux vous aider. Il manque encore quelque chose ?

Legolas : Non, j'ai tout. Je voulais finir par récupérer la bague de ma mère, mais j'avais oublié que Melian vous l'avait rendu...

Toi aussi tu avais complètement oublié ce détail. Tu regardes ta main où brille le joyau parmi ses pierres vertes, avant de revenir à la situation présente.

Toi : Bon, alors on se barre d'ici, alors. Et vite fait ! J'ai déjà failli me faire choper par des soldats qui font des rondes, alors vite !

Legolas : Je vous demande pardon ?! Vous n'auriez pas dût venir !!!

Cette fois, vous abandonnez toute discrétion, et détalez comme des lapins vers la sortie.

Mais à ta grande horreur, quand vous vous engagez dans le couloir étroit et sombre de la sortie,  vous êtes pris en embuscade par une vingtaine de soldats, cachés dans l'ombre, qui vous barrent le passage. Vous tentez un demi-tour en quatrième vitesse, mais une autre vingtaine vous enferment dans un piège, qui semblait parfaitement préparé.

Au lieu d'avoir peur, tu es tellement en colère que tu es à deux doigt d'engueuler les soldats.

Mais alors qu'un silence tendu s'était installé, une voix froide résonne dans l'angle du couloir, et le Roi apparaît.

Thranduil : Vous pensiez passer inaperçue, dans votre cape de servante ? Sachez que je sais toujours tout ce qui se passe dans mon palais. J'étais également sûr que vous reviendriez. Pour chaparder.

Legolas : Ces affaires sont à moi et à (ton nom) ! Je n'ai rien volé !

Thranduil : Gardes !

Vous vous mettez en position de combat, près à vous défendre. Mais le roi, l'air soudain triste et fatigué, laissa échapper un faible :

Thranduil : Laissez les partir.

Tu n'en crois pas tes oreilles, et tes yeux quand les soldats se rangent pour laisser libre la petite porte.

Tu allais dire quelque chose, mais, sans un regard de plus à son père, Legolas t'attrape la main et se précipite à l'extérieur.

C'est comme cela que commença votre nouvelle vie. Tu retrouveras ton nomadisme d'avant la quête -tu t'es promis que plus jamais tu ne t'embarquerai dans un truc pareil-, et apprendras cette vie à Legolas. Vous vous marierez seuls dans les bois, en vous promettant l'amour et la fidélité éternelle, et vous vivrez une vie paisible -enfin, plus que les derniers temps-.

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Bonjours à tous ! Je voudrais tout d'abord vous remercier de votre fidélité et votre enthousiasme envers mon histoire. Je vous remercie également pour tout vos retours positifs qui me font énormément plaisir ! Vous conter cette histoire que j'ai écrite sur environ un an a été un plaisir pour moi. Arriver à la fin est sûrement aussi tristoune pour vous que pour moi ! Mais je vous remercie (encore) par ce que c'est grâce à vous que j'ai continué quand (on va pas se mentir) j'avais la flemme ou envie d'abandonner, par ce que, mine de rien, ça prend du temps !

Merci de votre soutient, et peut être à bientôt !

Legolas x reader La dernière quête (tome 3)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant