Legolas x reader La dernière quête (tome 3)

Chapitre 25 : Le jugement

Melian : Avant de me coucher, j'ai reçu la visite du prince dans mon humble appartement. Quelle n'était pas ma surprise, quand il me passât la bague au doigt en me murmurant que j'étais la seule et l'unique à la mériter. Pourtant, il a dormi avec elle...

Elle te pointe du doigt, et tu ne réagit pas tellement les bras t'en tombent.

Melian : ... et les Valar seuls savent ce qu'ils ont fait.

Un brouhaha s'installe, mais le roi lève la main et obtient de nouveau le silence. Dans un nouveau sanglot feint, elle se recule pour reprendre sa place parmi les servantes.

Tu sens à côté de toi Legolas, tremblant de rage mais ne pouvant rien dire tant que son père ne lui en a donné l'autorisation. Brisant le silence pesant, le roi questionne :

Thranduil : Est-ce vrai, mon fils ?

Legolas : Père, rien de cela n'est vrai ! Ne vous laissez pas tromper par ses pleurs ! Ce n'est qu'une vile araignée, tissant sa toile de mensonge autour d'elle, et manipulant son entourage telle une marionnettiste ! Je n'aurais jamais donné la bague de Mère à quiconque sans votre permission, et surtout sans vous y avoir mis au courant !

Melian : Vous ne pouvez pourtant pas nier que vous êtes venu me voir ce soir là !

Perdant son sang froid, Legolas crie :

Legolas : C'était pour vous demander d'arrêter de vous conduire de la sorte !!! Menteuse, manipulatrice, empoisonneuse, assassin, et j'en oublie sûrement !

Thranduil : Du calme ! Ne crie pas.

Legolas : Je m'excuse, père, mais elle commence à sérieusement m'échauffer. Vous pouvez demander à (ton nom) ! Elle était avec moi quand j'ai découvert la disparition de la bague !

Thranduil tourne son regard perçant vers toi, t'invitant à parler.

Toi : Euh, oui, j'étais bien avec lui. Nous avons découvert sa chambre ainsi que la votre, votre Majesté, complètement retournée, et le bijou manquait.

Melian : Que faisiez vous avec lui dans sa chambre ? Et comment a-t-il pu trouver aussi rapidement qu'un aussi petit objet manquait ?

Elle te regarde d'un air triomphant, et tu met toute ta colère et ta haine dans ta réponse.

Toi : Pour la première question, vous avez déjà la réponse étant donné que vous nous faites espionner. Pas la peine de nier, vous savez que nous avons passé la nuit ensemble. Et pour la deuxième question, et bien le prince à seulement fait preuve d'intelligence et de déduction. Une elfe qui ferait tout pour être son épouse lui colle aux basque, et va jusqu'à tenter d'assassiner la personne qu'il aime ? Que voudrait-elle voler ? Sûrement pas quelque chose de banal. Il est donc aller vérifier l'endroit ou elle était rangée, et, oh ! Mystère ! Elle n'est plus là ! Mais, tient, qui cela peut-il être ? Une grosse menteuse dérangée ?!

Tout à coup, elle abandonne tout faux semblants. Sa voix monte d'un octave et elle sèche rageusement ses fausse larmes.

Melian : Je vous prie de rester polie à mon égard !!!

Toi : JE JURE SUR LA TÊTE DE TOUS LES VALAR QUE CETTE ELFINE EST UNE GROSSE GARCE MANIPULATRICE QUI MÉRITE LA PRISON !!!

Thranduil : ÇA SUFFIT !

Le calme revient instantanément. Le public a le souffle coupé, toi et Melian êtes haletantes, les yeux dans les yeux, le regard féroce, et Legolas et son père ont l'air au bord de la crise.

Thranduil : Tout le monde dehors.

La sortie se fit dans le plus grand des bruit, et quand vous vous retrouvez à la bibliothèque avec Legolas un quart d'heure après, vous êtes encore sur les nerds.

Toi : Je suis désolée, j'ai perdu mon calme. J'aurais pas dû crier comme ça.

Legolas : Ne vous inquiétez pas, si je n'avais pas tenu ma bouche hermétiquement close, j'aurai été bien plus bruyant.

Sa remarque déclenche chez toi un rire nerveux, et en moins d'une minutes, vous partez en fou rire, relâchant la pression et essayant de ne pas faire trop de bruit dans le calme du lieu.

Dix minutes après, vous êtes plus ou moins revenus au calme, lui assis sur une banquette et toi, la tête sur ses genoux. Quel soulagement, de rire comme ça ! Un bon morceau du stress accumulé s'est envolée avec vos rires, et maintenant, une envie de repos, de calme te prend.

Toi : Et si on restait là, à lire toute la nuit sans personne pour nous déranger ?

Legolas : Avec plaisir, mais je pense que nous finirons par l'être, au vu des derniers événements...