CHAPITRE 5

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Namiko m’appela un soir après les cours. Je marchai le long de la rivière en écoutant les dernières nouvelles de sa vie. Elle travaillait toujours dans le petit théâtre de son quartier et trainait souvent avec les comédiens et comédiennes de la troupe. Elle me raconta des anecdotes fascinantes sur ce petit monde. Elle s’était aussi mise à la peinture, et prenait majoritairement pour modèle Ushio, avec qui elle était toujours. Je lui demandais de m’envoyer des photos de ses toiles, ce qu’elle fit immédiatement. Je commentais ses œuvres en direct, et elle semblait ravie. Ses peintures étaient vraiment magnifiques, j'étais en admiration. Je lui dit : 

-T’as vraiment un talent incroyable…

-Merci, mais je ne sais pas si j’ai le niveau pour aller à l’université d'art de Tokyo…

-Alors c’est finalement ce que tu envisages? Des études d'art?

-Je crois oui… je ne me vois vraiment pas faire autre chose.

-Je suis sûr que tu en es capable, et c’est ce qui te rendrait heureuse!

-Je sais que tu vises l’université de Kyoto, mais imagine si on se retrouvai ensemble à Tokyo?

-Ca serai trop bien oui, on prend un appartement ensemble et on vis notre meilleur vie!

-Mais grave!! Bon, même si j'espères que ça marchera pour toi, ca serai le meilleur plan B…

-Oui, quoi qu’il arrive, je suis sûr que ça se passera bien, enfin j'espère…

-Ai foie ma petite Tsukiyo, et en attendant, j’ai trop hâte que les vacances d’été arrivent!

Namiko devait venir chez moi au début des vacances d’été, j’avais très hâte moi aussi. 

Quand je raccrochai, j’aperçu Katsuki au loin qui revenait du lycée et qui attendait. 

-Je ne voulai pas te déranger, tu étais au téléphone, me dit-il

-C’était Namiko, on parlait des vacances d’été.

-Je m’en doutais, tu as toujours l'air heureuse quand tu es au téléphone avec elle…

-Ahah, oui, elle me manque, j’ai hâte de la voir… J’ai hâte que tu la rencontres aussi…

-Oui depuis le temps que j’entend parler d’elle…

Nous marchions jusqu’à nos maisons main dans la main et je repensais à la discussion que j’avais eu avec Kazami. Je savais que mon père ne rentrait que tard ce soir-là, et je proposai à Katsuki de venir à la maison pour étudier. Il accepta, mais je me sentit tout à coup nerveuse. Je ne voulai pas le prendre en embuscade, je lui dit donc ce à quoi je pensait : 

-J’ai vraiment des devoirs à faire mais… mon père rentre tard ce soir et… je me disais que… qu’on pourrait… 

Je ne savais pas comment finir cette phrase, c’est Katsuki qui reprit : 

-On étudie d'abord, et… on voit ensuite…

-Je ne force rien hein, si tu n'as pas envie…

Katsuki s'arrêta et mis doucement sa main contre ma joue en disant : 

-Tu ne me force pas, croit moi… mais les études d'abord.

Je sourit et l’embrassa. J'étais soulagé, on était sur la même longueur d’onde.

Nous nous retrouvâmes dans mon salon à étudier en silence. J'étais penché sur un problème de maths plutôt aisé, mais je devais utiliser toutes mes capacités cérébrales pour en voir le bout. J'essayais de faire abstraction de Katsuki à mes côtés qui buchaît sur un problème de stratégie théorique. Dès que je jetai un coup d'œil dans sa direction, je bloquai sur une partie de son corps que j’avais envie de toucher. Ses avant bras, son dos, sa nuque… Parfois il me faisait la remarque que je n'étais pas assez concentré et rigolait doucement. Je réussi à finir enfin mes devoirs au prix d’un énorme effort. Quand je refermais mon dernier livre, je poussais un soupir de soulagement. Katsuki ferma lui aussi son livre puis se pencha vers moi. Il m’embrassa tendrement le cou et murmura : 

Je hais les super-héros PARTIE 2 (lemon) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant