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•<𝐩𝐨𝐯 𝐀𝐥𝐛𝐚𝐧𝐞 𝐇𝐰𝐚𝐧𝐠>•
Cela faisait bientôt deux jours que j'avais quitté l'hôpital, je n'avais pas vraiment contacté Liam et à peine adressé la parole avec miya, elle travaillait beaucoup comme d'habitude. Mais honnêtement c'était mieux ainsi, ce sentiment troublant de ne pas être à sa place me gagnait de plus en plus et ma propre existence devenait étouffante, pour tous. J'avais cette constante impression d'être de trop, d'être en tort que tout se passerais bien sans ma présence, j'aurai dû mourir lors de cet accident. Mon viol aurait du m'être fatal.Peut être que si je n'avais pas été renouer les liens avec Liam, la fête n'aurait pas été un carnage, si je n'avais pas été la depuis le début.
Ma vie est sans arrêt en bordel et je n'ai plus la force.
Je me dirigeais vers le tiroir de ma table de chevet où se trouvait celle dont les écrits ne s'estompe jamais, celle dont les actions reste marqué au feutre rouge et nous suivent jusqu'a la toute fin. Je ne me suis jamais plains, j'ai toujours tout accepté, la mort de mes parents puis celle de baji, l'abandon de mes amis et de ma sœur, mon viol... Peut être étais-je une mauvais personne dans ma vie antérieure...mais j'aimerais une seconde chance dans la prochaine. L'encre se divise en plusieurs cascades de rouge intense et ce qui ressemblait à un sol parfaitement nettoyé de la veille, se transforma en une jolie peinture de flaque lumineuse. L'écriture se faisait de plus en plus profonde, marquante et douloureuse. Je regrette de ne pas être la petite sœur parfaite, le meilleur ami inoubliable...
J'ouvrai le meuble à pharmacie où se trouvait quelque boîte de médicament dont une de somnifères.
Ma vision était déjà trouble mais je voulais m'assurer de ne pas les voir. Ces expressions de pitié, les visages de déception, je ne veux pas voir leur tristesse, leur colère.
Je suis déjà une déception que ce soit en étant vivant ou mort.
Je mis l'eau de la baignoire à couler et m'allongeai dedans, habillé de mon t-shirt blanc déjà devenu un témoignage de mon départ. Et plus mes pupilles se fermais, plus le bruit de l'eau semblait lointain et plus les courants pourpre sillonnait mes bras. Très vite, celle qui écrivait mes mots indélébile me glissais des doigts et mon mal être m'abandonnait. Dans mes rêves, même une personne comme moi peut devenir un ange. Je ne laisserai aucun mot, mon départ n'est pas une peine.
<<réjouissez vous je m'en vais>>.
•<𝐩𝐨𝐯 𝐌𝐢𝐲𝐚 𝐇𝐰𝐚𝐧𝐠>•
22h30
Je termine tard mon travail, ces heures supplémentaires commencent sérieusement à m'épuiser. Je sors du bâtiment et compte bien me diriger jusqu'à ma voiture mais quelqu'un m'interrompt.
