Liza [ Sous contrat d'édition ]

𝐶𝒉𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 2

Allongée sur le lit, le regard vers le plafond... aucun bruit ce matin, je soupire et je rends gloire à Dieu pour ce silence paisible. Une odeur agréable... très agréable picote mes narines. Comme une somnambule, je me lève j'enfile mes pantoufles et je suis la direction de cette odeur.

Portant un tablier, une spatule dans la main, une poêle sur la gazinière, une assiette remplie de pancakes sur le plan de travail, il fait sauter des pancakes de si bon matin avec un sourire radieux sur son visage tout en Chantonnant. Décidément il est bien serviable ce Kezer.

Je me pointe devant la porte de la cuisine et je le regarde pendant qu'il travaille.

_ Liza ? Que fais-tu planter là ? Allez viens t'asseoir comme ça tu pourras y goûter. Me dit-il

Je l'obéis tel un chien obéissant à son maître. Je m'assois sur une chaise autour de l'îlot principal. Il me sert des pancakes au caramel qu'il était en train de faire avec un verre de lait. Rien que la vapeur qui s'évapore de ces pancakes met l'eau à la bouche.  Sans hésitation, je prends une bouchée. C'est trop bon. Comment un homme peut-il faire d'aussi bons pancakes ? Je lui lance un bref regard pour le remercier et il me sourit. J'ai fini mon assiette.

_ Ils sont où mes parents ? Lui demandai-je

_ Je leurs ai conseillé de faire des activités en couple donc ils sont allés le faire. Me répondit-il

Je le regarde avec un air vraiment étonné. Bon, supposons qu'ils ont voulu faire la paix.

Si seulement je savais ce qui allait arriver dans peu de temps, j'allais prendre mes gardes et couvrir mes arrières.

Je me lève et m'en vais prendre une douche. La sensation de l'eau froide sur le corps me fait beaucoup de bien donc j'ai hâté mes pas pour aller sous la douche au plus vite. Aujourd'hui c'est dimanche donc je passerai ma journée à la maison enfermée dans ma chambre comme chaque dimanche d'ailleurs. Perdue dans mes pensées, j'entends quelqu'un frapper à la porte de ma chambre. J'ouvre et je vois Kezer en short et  débardeur.

_ Que veux-tu ? Lui demandai-je

Il ne répond pas et se contente de me regarder avec insistance juste avant de tourner ses pas vers mon dressing.

* Mais c'est quoi son problème au juste ? *

J'essaye de le demander ce qu'il cherche en jetant mes vêtements sur le sol mais en vain, il ne répond toujours pas.

_ Hé mais c'est quoi ton problème au juste ? Hurlai-je

C'est comme si mon cris avait un effet sur lui. Vu qu'il s'est retournée et m'a lancé un regard noire.

_ Combien de fois dois-je te répéter qu'il ne faut pas porter ce genre de vêtements ? Me demanda t-il en tenant une mini robe... C'est d'ailleurs la seule mini robe  que je possède. Je l'ai portée lors du bal de fin d'année

Je n'y comprenais absolument rien. C'est la première fois que nous nous rencontrés et il me sort des histoires de ce genre ? C'est quoi son problème au juste ? J'étais figée là à le regarder en ne disant rien.

_ Élisa, combien de fois dois-je te répéter de ne plus porter ce genre de vêtements ? Insista t-il cette fois-ci en jetant la robe sur le sol et en posant ses mains sur mes épaules. Il y a mis toute sa force. J'avais l'impression que mes épaules allait s'arracher

_ Je crois qu'il y a un malentendu... Je...

Il m'a coupé la parole. Un son a retenti tel une sonnette, j'ai ressenti une douleur atroce au niveau de ma joue droite, ma mâchoire était en surchauffe... Il vient donc de me donner une belle droite digne de ce nom.

Il est complètement fou. Alors qu'il m'a poussé, je suis tombée à même le sol, la sonnette de la porte a retenti. Il m'a attrapé par la main pour me relever. Une fois fait, il m'attrape par la nuque, lève ma face vers lui, me regarde droit dans les yeux... J'ai vu une lueur sombre dans ses yeux.

_ Oses dire un mot à tes parents et t'es morte. Me dit-il avant de me lâcher violemment.

Quand il est sorti, je me suis sentie désemparée.