𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 16

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Point de vue de Leah

_ Je t'ai déjà dit tout ce que je savais sur elle

_ Certes mais, j'en veux encore plus

_ T'es complètement taré Jace

_ Ah oui ? Rit-il nerveusement. Écoute-moi bien Leah, c'est de ce mêle taré que t'es tombée amoureuse, que t'as eu ta première fois

_ Une première fois que je regrette atrocement. Lui coupé-je. Tu me dégoûtes Jace ! Je te hais

_ Ah ouais ? Tu me hais vraiment Leah ? D'après ce que l'on dit, le sentiment le plus proche de l'amour c'est la haine je ne pense donc pas que tu me haisses comme dis-tu. Dit-il en me tirant par la nuque

_ Lâche-moi Jace! Dis-je avec difficulté

_ Pff je commençais tout juste à m'amuser. Se plaît-il en me relâchant avec force que j'atterris sur le sol

_ Pourquoi fais-tu tout ça Jace ? Le questionné-je entre deux sanglots qui se lâchent suite à ma chute monumentale sur le sol

Il ne me répondit pas

_ Pourquoi dis-tu vouloir te venger d'elle ? Qu'a-t-elle fait au juste ? Le questionné-je à nouveau

_ Veux-tu vraiment savoir ce qu'elle a fait ? Me questionne t-il alors qu'un rire nerveux prend possession de son visage.

Je reste silencieuse et me contente de me relever.

_ C'est à cause de cette fille que j'ai grandi sans père... A cause d'elle que ma mère est dans un état lamentable aujourd'hui malgré toute sa fortune. Si seulement elle n'avait jamais existé. Si seulement

Je me retrouve face à un Jace en larmes. Il ne cesse de lancer des regards inquiets de gauche à droite.

Je reste sans voix. J'arrive pas à comprendre ce qu'il raconte là.

Devrais-je en parler à Liza ? Va-t-elle m'écouter ? Que faire ?

Jace, qui, depuis tout à l'heure se montrait fort et puissant, s'est refroidi en un claquement de doigts. Il pleure à chaudes larmes. J'ai le cœur lourd en le voyant dans cet état mais bon ce n'est pas le plus important maintenant.

Je sors de sa chambre qui me sert de prison depuis tout à l'heure. Je descends les escaliers presqu'en courant. Je me précipite vers la porte principale, j'essaie de l'ouvrir mais en vain, elle est verrouillée. Heureusement qu'il y a une autre sortie par la cuisine. De grâce, elle est ouverte. Je prends alors la fuite.

Point de vue de Jace

Les hommes sont des vrais salauds.

J'en suis un, je sais. Je ne suis pas non plus épargné. La preuve, je suis sorti avec fille juste pour assoupir ma vengeance.

Que peut-elle bien ressentir? Me hait-elle comme l'a-t-elle dit ?

Une montagne de questions me traverse l'esprit.

J'essuie mes larmes, me relève puis sors de ma chambre pour aller dans celle de ma mère.

J'ouvre la porte, je la trouve entrain de pianoter sur son ordinateur comme d'habitude.

La fenêtre ouverte laisse entrer un courant d'air frais qui augmente l'évaporation et la propagation du parfum que dégagent les bougies parfumées. Ce parfum fort et frais s'infiltre dans mon nez. Quel doux parfum !! Il est si doux et frais qu'on aurait dit un gâteau à la crème bien moelleux.

_ Oh tu es là chéri ?! Vas-y entre ! M'invite ma génitrice qui vient tout juste de me remarquer

Je lui souris puis vais me jeter sur son lit. Je suis allongé de dos et mon regard est dirigé vers le plafond.

Ma mère quitte alors son bureau pour venir prendre place à mes côtés.

_ C'est à cause d'eux Jace. Me dit-elle en caressant ma chevelure

_ Je sais maman. C'est pour cela qu'ils doivent payer pour leurs crimes

_ Je suis ravie que nous soyons sur la même longueur d'onde

_ Je vais d'abord commencer par détruire leur fille avant de les atteindre

Maman reste silencieuse puis dépose un doux baiser sur mon front.

_ Il est 22h chéri, à quelle l'heure vas-tu te coucher ?

_ Tu as gagné, j'y vais. Dis-je en me redressant

_ As-tu pleuré trésor ? Me demande t-elle en caressant ma joue

_ Ce n'est rien maman, ne t'inquiètes pas.

_ D'accord. Dis, j'ai entendu du bruit tout à l'heure, qui était-ce ?

_ Rien de bien grave. Bon je vais me coucher. Bonne nuit maman. L'informé-je en quittant la pièce

_ Dors bien.

Je retourne dans ma chambre qui est dans un état pitoyable. Je marche entre les différents objets se trouvant par terre jusqu'à ce que j'ai atteint mon lit sur lequel je me suis jeté tel un objet en chute libre.

Liza [ Sous contrat d'édition ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant