Point de vue Kimberly:
Quelques minutes plus tôt...- Catherine ? Catherin... non, non, non ! Purée tu vas pas m'abandonner ! Catherine ! T'avais promis à Maëlys... tu nous avais promis ! Qu'est-ce que je vais lui dire ? Purée CATHERINE NAN !!
Je secoue Catherine, mais elle réagit pas. Oh, non, non, non !
Je retire le pull.. rouge. J'examine son pantalon, encore plus rouge et c'est la que je réalise qu'une mare de sang m'entoure.
Les larmes me montent au yeux, et je sens quelque chose me tapoter l'épaule.
- Ah Maëlys.... faut que je dise un truc... je sais c'est difficile mais...
- Je suis pas Maëlys , Kimberly c'est moi Lucien !
Je me retourne, surprise.
- Lucien ? Que.. qu'est ce que...
Pendant que je parle je regarde qu'il regarde mes cheveux. Voyant que je le regard il dit précipitamment :
- Heu t'es magnifique ! Enfin.. ça... te vas très bien. T'es belle . Heu.. j'ai dis quoi ? Enfin.. nan mais ... t'es belle .Le rouge me monte au joues.
Je baisse précipitamment ma tête.
Lucien fait de même .
- Hum.. merci, toi aussi t'es pas mal.... heu enfin ... non ! Je voulais parler... d'autre chose... heu .... je crois que ma sœur m'appelle hein ... je ... vais y aller ..Il me retînt pas le bras . Putain. Je dois être rouge comme une tomate. Pire.
- Kimberly ! J'ai rencontré Maëlys ! Et elle vas pas bien , elle délire !Ah non ! Catherine qui meurt , Maëlys vas pas si m'être ! La je le supportais pas . Je vais allez l'étrangler.
- Elle est ou ?Lucien voulu m'aider à me lever mais vis mon fauteuil.
- Tu peux pas...?
- Non.
- Tu veut que je te porte ?
J'hocha la tête et il me porta , avant de courir vers la plaque d'égout.
Il avait une super technique pour descendre avec moi sur une échelle.
J'étais assise sur ses épaules , et il descendait doucement et moi. Je devant tenir la barre très fort, et c'est vraiment un miracle qu'on ne soit pas tomber . Lucien avait vraiment un équilibre...
Une fois arrivé en bas , Lucien me conduit dans la salle et ouvre la porte.
La première chose que je vois c'est Maëlys qui parle toute seule .
Lucien me murmure :
- Elle nous entend pas j'ai déjà essayé. Elle parle à un certain Bastien, on dirait qu'elle a des hallucinations et que ça se passe dans sa tête.
Je passe ma main devant ses yeux.
Lucien dit :
- Jt'e dit j'ai tout essayé. Je l'ai même regifler.
- Parce que tu l'avais déjà fait avant ?!J'ai toujours rêvé de gifler quelqu'un. Mais l'heure n'est pas au conneries.
Alors depuis que j'ai rencontré Maëlys ça fait combien de fois qu'elle c'est foutu dans un pétrin pas possible ? Hum je dirais onze fois. Faut dire aussi elle a un don pour les emerdes cette fille .
Je la prend par les épaules et hurle :
- MAËLYS T'AS PAS INTÉRÊT À MOURIR ! JE T'INTERDIT DE MOURIR ! Si tu fais ça, je te le pardonnerais jamais . Tu m'entends bien ? Jamais .
Lucien recule doucement. Je lâche Maëlys, mais elle s'évanouit et je la reprend brutalement.
- Lucien, prend la par les pieds faut qu'on la remonte.
- On peut pas ! L'échelle est la seule sortie possible . Faut attendre qu'elle se réveille.
Lucien s'agenouillât et on attendit.
Je prie intérieurement, pour qu'elle se réveille.
Entendant mes prières ou alors , c'est un miracle, mais Maëlys se réveille.
- Que... Kimby? Lucien? Mais..Je saute au coup de Maëlys dès qu'elle se leva et se rapprocha de moi, et lui laisser même pas le temps de répondre.
Je la lâche finalement et Lucien lui tend une bouteille d'eau.
Elle boit et demande :
- Où est Catherine ?
Mon estomac se noue et je réponds:
- Maëlys.. elle a perdu trop de sang, elle est morte.Je lui serre l'épaule, et dit :
- J'ai eu super peur que tu meurt toi aussi. Je l'aurais pas supporté Maëlys. Heureusement tu es vivante.Elle a l'air absente, mais hoche la tête.
Lucien demande timidement :
- Heu Maëlys... c'est qui Bastien ?
- Ah, c'est le démon qui vit dans ma tête. Dit Elle le plus naturellement au monde , comme si il lui avait demandé qu'elle jour on est.Un démon? C'est quoi ce bordel.
- Un démon ? Purée Maëlys... murmura is-je en la regardant.
Une porte que je n'avais pas remarqué jusqu'ici, s'ouvrît brutalement.
Des dizaines de policiers entrèrent .
Je comprenais rien. Comment ça se fait ?....
Je regarda Lucien. Il me regarda, et hocha négativement la tête.
Maëlys, terrifiée, se cachait derrière moi , enfin derrière le fauteuil.
Un des policiers, qui semblait être le chef retira sa casquette, et dit :
- N'aillez pas peur, on vous veut aucun mal .
Il avait les yeux marron et les cheveux roux.
Un autre policier, qui portait des lunettes noirs, lança :
- On vas juste vous ramener à l'hôpital. C'est bien toi Kimberly Gilmore ? Ta mère, Laura Gilmore a appelé la police, tu as fugué, d'un hôpital avec une patiente, la fille du patron en plus !Maëlys hoqueta de stupeur. Elle la fille du patron ? Plutôt son esclave oui !
Tremblante, je dis :
- C'est pas ça fille ! Depuis qu'elle est née il fait des tests sur elle ! C'est pas ça fille ! C'est de l'ESCLAVAGISTE GRATUIT !
Maëlys murmura :
- C'est pas grave, Kimby , c'est pas grave...
J'explosa :
- PAS GRAVE ? SI C'EST GRAVE !
Le policier était perplexe. Il ne savait pas du tout comment gérer la situation.
Il nous demanda de le suivre.
Il s'avérait qu'il y avait une autre sortie , condamnée du laboratoire.
Ça étonna tout le monde mais personne ne fit de commentaires.
Nous montâmes dans un camion , et ils rangèrent mon fauteuil à l'arrière. Lucien s'assît à ma droite, et Maëlys à ma gauche.
Je pris sa main, et celle de Lucien dans les miennes et les serrait fort.
Ils étaient mon seul soutiens.
Nous roulâmes pendant quelques minutes. Pendant le trajet, Maëlys donnait des coups de pied dans le siège et cela énerva vite le conducteur, qui était un des policiers.
- Merde à la fin ! Arrête de taper dans le siège ! Arrête ou je te laisse la !
Heu c'était un policier lui ? Il l'as trouvé ou son diplôme, dans une poubelle ?
Maëlys, arrêta immédiatement de taper des pieds, morte de trouille à l'idée d'être abandonnée comme ça .
Nous descendîmes enfin , et ma mère et Marine nous attendait devant l'hôpital. Et à côté, le patron.
Maëlys déglutit difficilement en le voyant.
Marine me sauta dessus, dès que je fus de retour dans mon fauteuil et me murmurant :
- Kimberly, tu n'imagines pas comment on a eu peur , maman et moi ! T'es complètement irresponsable ! Pourquoi très partie ?!
Je palis , et lança un regard à Maëlys .
Le patron lui agrippa violemment le bras, et lui murmura :
- Ton contait vraiment t'enfuir idiote ? Tu contait vraiment me laisser ? Après tout ce que j'ai fait pour toi. Regarde, c'est grâce à moi que tu es en vie aujourd'hui, je t'ai sauvé de ta folle de mère!
Le bras de Maëlys devenait violet. Elle ne lâchait pas le regard du patron et a l'évocation de sa mère, une larme roula sur sa joue .
Le patron ricana, et lui murmura à l'oreille, mais je parvenais à entendre:
- Tu es faible, et tu sera toujours faible.
Horrifiée , je regarda les policiers. Ils n'entendais rien, et s'apprêtait déjà à partir .
- T'as compris ? Répéta l'horreur humaine qui tenait Maëlys .
Maëlys me lança un regard pleins de larme , et, baissa la tête, soumise en murmurant :
- Oui, j'ai compris.
Je voulu m'approcher du patron, mais Marine tenait fermement mon fauteuil.
Je hurla aux policiers:
- LA LAISSER PAS AVEC LUI ! IL LA MALTRAITE !
Ils sont tournèrent vers le patron qui éclata de rire :
- Elle a énormément d'imagination cette petite ! Moi maltraitée ma fille ? Non mais vraiment les jeunes de nos jours !
Les policiers haussèrent les épaules, puis repartirent en camion.
Dès que les policiers furent partis, le patron traîna Maëlys à bout de bras tandis que cette dernière braillait de toute ses forces.
- Tais toi ! Imbecile ! Sinon, 't'aurais la plus horrible punition de ta misérable vie !
J'étais impuissante face à ça et c'était horrible. J'étais dans mon fauteuil : et à part parler, mais personne ne m'écoutait. Maëlys hurlait, pleurait, et jurait mais le patron la souleva du sol et l'assomma.
N'en pouvant plus , je hurla à ma mère :
- Maman ! Il la maltraite ! Fait quelque chose.
- Mais non , ne raconte pas n'importe quoi allez viens on y vas.
J'ai envie de vomir. Je regarde horrifiée ma mère et Marine.
Le patron dit :
- Une petite piqûre , vite fait bien fait et voilà le travail !
J'en revenait pas il avait oser toucher à ma mère et à ma sœur.
- Quand elles se réveilleront, elle ne se souviendront de rien . Tu peux me remercier, je t'évite d'être punie !
Je m'étouffa littéralement.
MAËLYS ! Hurlais-je.
Mais c'était inutile, elle était évanouie.
Je pleurais à chaud de larmes .
Marine et ma mère, tel des automates, partirent de l'hôpital.
Je hurle, je pleure, je menace , je donne même des coups de pieds, mais rien n'y fait.
Le patron a disparu entre temps avec Maëlys.
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L'envole d'une fille invisible
PoesíaDans ce monde rempli d'injustices il y a trois catégories de personnes. Il y a celle qui sont bruyantes , qui veulent toujours être le centre d'attention, et qui ne pensent pas qui puisse exister , des personnes différentes d'elles. Il y a celle q...