[Fairy Tail] - L'Amour N'a Pas De Limite

Chapitre 53 : Une Confrontation Inattendue

Zeref rentra, laissant Natsu ouvrir les cadeaux pendant que Sting s’occupait de Natsune mais il le laissait à Yukino, le voir de plus près. Elle était émerveillée et elle se sentait chanceuse d’être la belle-tante d’un si beau bébé.

— Il ressemble énormément à Natsu mais il a ton nez, Sting.

— On l’a remarqué moi et Natsu ! Quand il sera plus grand, ce sera une petite terreur et on va s’en mordre les doigts.

— Ça dépend, il est bien silencieux pour un bébé d’un mois. Vous avez énormément changé tous les deux et grandit en sagesse.

— C’est vrai qu’on a changé, mais ça ne veut rien dire, tu sais Yukino. Il va forcément prendre du caractère en grandissant et là, il va falloir se montrer autoritaire.

— C’est vrai ! Mais c’est pour Natsu qui m’inquiète, est-ce qu’il va se montrer autoritaire.

— Oui et non ! Ça va forcément le toucher mais il va bien falloir qu’il le soit un jour ou l’autre.

Ce qui ne sera pas une mince à faire pour Natsu qui était amoureux de son fils. Sting savait que Natsu restera à jamais fragile. Rien qu'à voir comment Natsu était possessif et protecteur envers leur fils envers toutes les personnes qui pouvaient potentiellement lui enlever. Natsu ouvrait calmement les cadeaux tandis que Ignir lui donner au fur et à mesure afin d'éviter que son fils se lève et se rassoit à chaque fois. Pendant ce temps-là, profitant des derniers rayons tiède de l'automne, Acnologia se prélassait sur le sable derrière la guilde, ce qu'il n'aurait jamais fait auparavant. Il aimait cette vie. Il se sentait plus humain, oubliant son côté draconique. Il avait la sensation de revenir dans sa jeunesse. Bien qu'il n'ait jamais vu la plage auparavant, même en étant un dragon du mal, il n'avait jamais cherché à en profiter. Aujourd'hui, en ayant failli mourir, il s'était fait une résolution, c'était de profiter un max de ce dont il n'avait jamais profité dans le passé. La plage était l'un des moments qu'il n'avait jamais pu profiter par le passé et même depuis son arrivée à la guilde. Il avait toujours pensé qu'il ne méritait pas de profiter de pareil moment. Il s'était toujours vu comme un monstre, même s'il s'intégrait bien avec l'équipe Natsu. Il ressentait toujours au fond de lui qu'il n'avait aucun droit de profiter de pareil moment quand on était un tueur en série de dragon et de chasseurs de dragons. Il avait du sang de dragons et de chasseurs de dragons sur les mains. Toutefois, aujourd'hui, lui a fait comprendre que vivre les moments les plus fous, c'était de réaliser à quelle point la vie était importante et qu'il fallait en profiter un max. Il était donc là, allongé sur le sable tiède, derrière la guilde, les yeux fermés, se laissant bercer par le son des vagues. Une personne observait de loin la scène. Restant dans l'ombre des arbres, il avait l'air d'espionner le dragon noir. Mais prit de son courage, il s'approcha du dragon noir, s'interrogeant face à son calme et à sa manière de se relaxer après le mal qu'il avait fait par le passé. En entendant du bruit, Eden ouvrit seulement un œil curieux vers la personne qui s'approchait de lui. Il avait bien senti une présence de dragon près de lui mais ne s'en était pas inquiété tant que ça. Lui, qui était tranquillement en train de somnoler entre le sommeil et rester éveiller car il devait avouer mais le son des vagues l'endormait doucement, l'emmenant lentement vers les bras de Morphée. Il remarque un homme maigre, en voyant les os du poitrail, l'inquiétant. Il avait les cheveux orangés, dressé vers le ciel, un tatouage de soleil sur le poitrail gauche où est situé le cœur, entourées de flammes se dirigeant vers le bras gauche. Un gros pantalon d'hiver à fourrure. Des sandales comme celles de Natsu. A sa puissance, Acnologia pensait que c'était une personne qui chercherait le mal. Il le laissa l'aborder avant d'agir. Il n'allait plus agir sur un coup de tête sans réfléchir.

— Le démon noir qui se prélasse. C'est étonnant venant de toi après la tuerie que tu avais fait par le passé.

— On m'a laissé une seconde chance de me racheter d'une autre manière. J'en profite aujourd'hui alors que je me voyais mourir. Je n'ai jamais eu l'occasion de profiter d'un pareil moment, même dans le passé. Je n'avais jamais cherché à en profiter.