Une pilote

13 [les sentiments]

ALICE POV

Ses yeux plantés dans les mieux, il me perturbe au plus haut point. Sans parler de sa voix et de ses doigts qui m'effleurent.

- Ecoutes je-

- Alice. Embrasse moi.

flashback
peu avant le début de la soirée

Je suis avec mon frère, Alexandre. Il a deux ans de moins que moi mais se permet de me faire la morale des qu'il peut comme ci c'était mon grand frère.

En ce moment, le sujet était ma vie amoureuse.

En particulier ma vie amoureuse depuis que je suis pilote de Formule 1.

- Mais Alice ! Tu comprends pas que ça pourrait détruire tes chances de carrières merde ! Et puis je leur fais pas confiance moi.

- Putain Alex, tu te rends comptes que tu me fais une putain de leçon de morale sur une putain pseudo relation qui n'existe putain de pas et qui ne te concerne putain de pas ! Putain !

- Ah oui, elle existe pas ?

Sur ces mots, sortis avec venin, il fait un pas vers moi et plante son regard dans le mien.

- Tu crois que je t'ai pas vu avec Leclerc après son accident peut être ?

Je garde ma lange dans ma bouche et me contente de grincer des dents.

- Eh bien, tu démentis plus maintenant hein. Même toi tu le sais merde !

Je sentis ma poitrine se compresser et je n'écoutais plus du tout ce que me disais Alexandre, sa voix se perdait avant d'attendre mon cerveau.

Et si j'étais en train de ressentir plus que de l'amitié pour Charles ?

J'étais sûre de ne pas être amoureuse, mais peut être qu'Alexandre a raison. Peut être que je ressens, de l'attirance ? Des sentiments ?

J'en savais trop rien et une seule personne pouvait m'éclairer. Louisa.

Alors dès que je pus en placer une dans la dispute, je virais Alex de ma chambre d'hôtel pour sortir fumer une cigarette. Si mon physio savait ça, je me ferais détruire.

fin flashback

- Alice. Embrasse moi.

Si il avait été dans son état normal, j'aurais fondu sur ses lèvres sans hésitations. Mais là, j'avais bien trop peur qu'il ne regrette demain. Alors je suis restée bloquée cinq longues minutes, en le regardant s'écrouler dans les bras de Morphée et en espérant de tout cœur qu'il ne se souviendra pas de cette soirée.

Quand je fus sûre qu'il ne se réveillerait pas, je partis ma changer dans la salle de bain attenante. J'enfilai un haut en satin bleu nuit et son bas de pantalon assorti.

Pendant la nuit, j'avais beau trouvé le canapé des plus désagréables, je ne pouvais me résigner à me glisser si proche du beau monégasque qui dormait dans mon lit.

***

Je sentis une main caresser ma joue, et déplacer une mèche de cheveux derrière mon oreille. Quand j'essaya d'ouvrir mes paupières, je fus d'abord submerger par les rayons du soleil, puis je discerna enfin la personne se tenant en face de moi.

Sans surprise Charles s'était réveillé.

- Hello toi.

- Hmm. Bonjour Charles, marmonnais je de manière presque inaudible. Ça va mieux ta tête ?

- Un peu. Surtout grâce à ton doliprane.