1 [l'offre]

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Alice vient à peine de se réveiller, qu'elle entend toquer à sa porte.

Elle se contente de demander de patienter, le temps de s'habiller, se passer un rapide coup de peine dans ses longs cheveux blonds, et de sa laver le visage à la froide, puis elle va ouvrir la porte.

Son cerveau, encore endormi ne comprend pas tout de suite pourquoi se tiennent devant son appartement de Monaco ces trois hommes en costumes.

Voyant son trouble apparent, celui se tenant au milieu prend la parole pour se présenter.

- Bonjour Madame Laurent. Nous sommes envoyez par l'écurie McLaren.

D'abord, Alice ne comprend pas. Elle est un des deux pilotes de l'écurie dams en f2, elle faisait partie de la ferrari académie, mais n'avais pas le moins du monde un contact avec l'écurie McLaren.

Et cette fois, c'est l'homme d'environ 40 ans sur la gauche qui s'adresse à elle.

- Cela vous dérangerait de nous laisser entrer pour vous expliquer plus en détails ce dont il est question ?

- Euh, non je vous en prie.

Elle se décale donc sur le côté, les laissant pénétrer dans l'enceinte de son chez soi.

- Suivez moi.

Et alors les trois hommes la suivirent jusque dans un grand salon lumineux. Au milieu de la pièce, un imposant sofa blanc nacré, avec une table basse ovale en verre et deux fauteuils tout aussi blancs que le canapé. Il n'y avait pas de télé, comme on trouve habituellement dans des salons, mais d'énormes baies vitrées donnant non seulement sur un spacieux balcon, mais aussi sur une vue imprenable du circuit de Monaco.

Cette pièce respirait le luxe et le confort. Sur le côté droit, se trouvait une cuisine ouverte, toute blanche, avec des plans de travail en marbre, comme le sol de la pièce.

Quand ils furent installer, elle alluma la machine à café.

- Je vous sert quelque chose messieurs ?

- Un café s'il vous plaît.

- Moi aussi merci.

- Seulement de l'eau s'il vous plaît.

- Bien.

Alice s'affaira donc à faire couler trois cafés et sortit un verre et une bouteille d'eau qu'elle posa sur la table basse.

L'homme à l'extrémité du canapé, le même qui les avait présenté, se servit donc un verre d'eau, et l'hôte ramena les cafés.

- Messieurs, serait-il possible de maintenant savoir de quoi il s'agit ?

- Bien sûr Madame.

- Ce sera Mademoiselle s'il vous plaît.

- Si vous le souhaitez. Maintenant, laissez moi vous expliquer. Nous sommes donc de chez l'écurie McLaren en F1.

Un autre des quatre hommes continua l'explication.

- Pour cette saison 2023, nous avions engagé un nouveau pilote.

- Oui j'ai entendu, Oscar Piastri c'est ça ?

- Exactement, mais malheureusement, il a eu un accident de voiture, et n'est plus en capacité de conduire pour au moins un an, et donc il n'est d'aucune utilité à l'écurie.

- Je n'ai pas du tout entendu parler de cet incident, mais est-ce qu'il va bien ?

- Oui ne vous en faîtes pas, les séquelles restent minimes.

- Vous me rassurez.

- Tant mieux. Mais il reste un problème, il nous manque un pilote. L'écurie McLaren a donc pensé à vous.

Alice croyais halluciner. Elle n'avait jamais vraiment pensé qu'elle pourrait courir en Formule 1, et elle a toujours cru que, même si elle atteignait un énorme niveau, inconsciemment les écuries refuseraient d'avoir une pilote et non un pilote. Mais cette occasion se présentait maintenant devant elle.

Elle hésita longuement, pesant le pour et le contre. Oui Alice avait toujours rêvé de conduire en F1, mais elle s'était faites des amis et une carrière en F2. Elle ne se voyait pas abandonner son ami Arthur et son co-équipier Ollie. Et elle pensait aussi à toute l'équipe Ferrari qui l'avait toujours supporté.

Mais malgré cela, elle ne pouvait s'empêcher de vouloir signer ce contrat. Ce contrat qui pouvait définitivement lancer sa carrière, et lui permettre de réaliser son rêve.

De suivre les traces de son père.

Alors, sans se rendre compte que cette décision changera sa vie d'une manière qu'elle n'imaginait même pas, elle prit le stylo qu'un des hommes avait posé sur la table et signa en bas de page.

- Ravis de vous avoir parmi nous Mademoiselle.

- Ravie d'être parmi vous.

Alice sourit franchement, puis récupéra son emploi du temps. Elle leur donna son e-mail professionnel et ils partirent, la laissant seule.

Et ce n'est qu'à ce moment là qu'elle se rendit compte de ce qui venait de se passer. Elle laissa échapper un sanglot avant de fondre en larmes de joie sur son fauteuil.

Ce n'est qu'après un long quart d'heure à regarder le plafond qu'elle décida d'appeler son meilleur ami, Arthur.

Elle prit son téléphone et n'eu pas a attendre longtemps avant qu'il ne réponde.

- Ouais Alice, ça va ?

- Oui super et toi, ça va ?

- On ne peut mieux oui. Pourquoi tu m'as appelé ?

- J'ai un truc à te dire, t'es sur Monaco là ?

- Oui, tu veux qu'on se rejoigne au café habituel ?

- Ce serait super, on se dit dans une demi heure ?

- Dans une demi heure allé. A toute Alice.

- À toute Arthur.

Elle mis rapidement une paire de chaussures confortables et pris un simple sac à main avant de quitter son appartement.

Elle ouvrit sa Ford Mustang noir avec des détails violet et se dirigea vers le fameux café. Une fois arrivée, quelque peu en avance, elle s'installa en intérieur, car le mois de février était frais.

Alice aperçu une silhouette familière et lui fit un léger signe de main.

Des qu'il la vu, Arthur se dirigea vers elle et s'assit sur la chaise disponible en face.

- Alors, je suis curieux, qu'est ce qu'il se passe ?

- J'ai une proposition d'emploi.

Elle ne pouvait pas se retenir, et lui dis tout de suite, provoquant un choc chez le jeune homme.

- Hein ?

- McLaren, en F1.

Et encore une fois, le choc pouvait se voir sur le visage d'Arthur.

- S'il te plaît, dis moi que tu as accepté !

- Et bien...

- Rappeles les !

- J'ai accepté.

Il lâcha un petit cri de joie et commença à la questionner.

- Quand ?

- Ce matin, ils sont venus toquer à ma porte.

- Mais, je croyais qu'ils avaient leurs deux pilotes déjà.

- C'était le cas, mais Piastri à eu un accident et ne peut plus conduire pour au moins un an.

- Incroyable...

Arthur était sans voix. Il était réellement heureux pour Alice, pour sa meilleure amie. Et même si il aurait put être jaloux, il ne l'était pas le moins du monde, car il savait qu'elle méritait tout ce qui lui arrivais et qu'elle avait totalement le niveau pour la f1.

Alors ils continuèrent de discuter tous les deux, enthousiasmés par ce soudain revirement de situation.

Une piloteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant