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Quelque part dans le Connecticut...

Le téléphone en main Aleyna faisait les cent pas dans l'appartement de son petit ami en se rongeant les ongles.

     - Bébé du calme! Ta dissert était parfaite. Je suis sûr que tu seras reçu. N'oublie pas si ça se passe mal tu auras une chance pour postuler dans un autre.

     - Tu ne me rassure pas.
Elle retorquait d"un aire déçu.

Aleyna avait passé tout son enfance a suivre les traces de sa mère; puisqu'elle n'avait pas la chance de la connaître. Avant sa mort, son mari, le père de Aleyna lui avait fait la promesse : lui enmener partout où elle avait fréquenté. 
Elle avait tous aimé les unes après les autres : Sa chanson préférée, sa nourriture préféré, son coin préféré, sa couleur, son lycée.... tous, mais à quatorze ans elle y renonça. Certains pensaient que c'était à cause du remariage de son père, ou le départ de son frère d'autres s'en doutait que c'était l'adolescence. À cet âge elle devrait se découvrir elle même.

Son père meurt deux ans après. Ce fut un moment difficile pour elle. Et c'est là qu'elle rencontra Frédéric et depuis il ne l'avait plus lâché.

Elle postula à Yale dans la psychologie générale c'était le plus connus du pays pour ses chiffre et aussi sa mère l'avait frequente aussi.
Frédéric prenait son visage en coup. Pour ensuite l'embrasser.

      - Aleyna... Tu as travaillé dur pour en arriver. Je suis positive et si tu n'es pas reçu tu seras obligé d'accepter l'aide de mon père.
Il ajouta sa phrase en suspend. Il savait combien cet Université comptait à ses yeux. Même sa fierté lui a fait refusé tout aide possible, Frédéric ne baissait pas les bras. Elle s'élançait de son etrainte. Le cling du notification la ramenait à la réalité. Ils jetterent un coup d'œil ensemble.

     - Ça y est tu es reçu.
Elle prenait deux secondes pour digéré la nouvelle. Oui elle avait travaillé ses efforts n'étaient pas vains.

     -  Tu vois c'était pas la peine de stresser. Et si on fêtait ça?

    - Ouh... Je suis partante.
Il le souleva de ses bras. Elle n'était pas tant exité que ça mais c'était son copain. Comment lui dire que la flamme qui brûlait pour lui n'y était plus. Certes elle ne voyait pas d'autres garçons a part lui, mais elle ne voulait pas non plus le blesser parce qu'elle aimait passer du temps avec lui. C'était avant tout son meilleur ami . Ensemble ils iront à Yale ; lui en Sciences politiques elle en psychologie. Ils étaient différents sur leur façon de prendre des décisions de penser. Mais c'était ce qui les réunissaient leur indifférence.

Frédéric insistait déjà pour qu'elle emménage avec lui vue qu'ils étaient ensemble depuis très longtemps et qu'ils fréquentaient le même campus. Aleyna regretta ne pas mettre fin a leur relation mais elle ne savait comment. Tant les jours passaient tant que ça devenait impossible pour ne pas lui faire de mal. Sa belle mère était partie lorsqu'elle avait attaqué la majorité. Lui laissant seule dans cette maison qu'elle avait hérité après la mort de son père. Elle refusait d'abandonner tout ses souvenirs. Elle refusait de creer d'autres avec l'homme qui était dans sa vie.

Parcequ'elle savait qu'un jour son frère allait rentrée à la maison elle n'avait perdu espoir . Elle allait enfin avoir de réponse avec ses prières que sept ans après. C'était un soir de pluie tout comme la nuit où il était parti elle se souvenait d'avoir crié son nom mais il ne s'était pas retourné.

    - Alors tu n'embrasses pas ton frère.

   - Mon frère est mort. Qu'est ce que tu fout ici?

    - Mon nom est sur l'acte alors j'ai le droit d'être ici.

   - Tu as perdu ce droit depuis que tu nous a abandonné.

Son ton était sec et sans appel . Elle faisait un effort pour fermer la porte mais il la bloca avec son pied.

    -  Je n'avais pas le choix. Tu m'as beaucoup manqué.

    - Dit le menteur qui n'a même pas envoyé une lettre ni une carte postale. Je t'ai attendu toute les nuits. Je dormais dans le salon laissant la porte ouverte parce que je savais que tu passerais par là pour monter dans ta chambre. Je te laissais ton chocolat préférer sur la table, mais tu n'es jamais revenu.

Elle avait la rage. Elle avait souvent imaginé le retour de son frère et tout ce qu'elle pourrait lui dire pour lui faire regretter d'être parti mais aucun mot ne l'attegnait. Joe, son grand frère il avait toujours mal vécu la mort de sa mère. Avec sa sœur en grandissant qui voulait marcher dans les traces de sa mère. Il avait commencé avec les hacelement au lycée puis les bagarres , jusqu'à ce qu'il l'on renvoyer du dernier Université qui avait fini par l'accepter malgré ses parcours scolaire. Et un soir son père lui avait demandé gentillement de quitter la maison s'il ne veut pas être déshériter. Qu'il pourrait revenir une fois ou il se sentirait digne. Il ne s'était jamais montré mais il était toujours là. Il gardait ses distances.

   - Aly
Il était le seul à l'appeler comme ça. Même si sa colère était passé il y a longtemps mais elle voulait qu'il sache qu'elle avait souffert de son absence et qu'elle ne le pardonnerait pas facilement.

     - Cet nuit là je voulais m'arrêter et te serrer dans mes bras mais je savais que tôt ou tard je detuirais cette famille. Y a des jours je voulais rentrer à la maison comme la fois ou Jacobs à verser son jus de pumch sur ta robe neuve,  le soir où Noë avait embrassé ton binôme de science dans la cour de l'école, ou quand ta meilleure amie s'était noyé au lac. Tout ces moments là j'ai voulu être là te serrer dans mes bras, te rassurer . Ou t'emmener a ton premier concert.
Elle se souvenait de cet épisode comme si c'était hier. Elle n'arrêtait de se culpabiliser la mort de son amie. Heureusement Frédéric était là. Elle s'était confié a lui. Il l'avait aidé à remonter la pente. Elle ferma les yeux pour renfouler ses larmes.
    - Tu n'étais pas là non plus au deuxième mariage de notre père ni a son enterrement.

     -Il m'avait fait juré de ne pas me présenter. C'était bien pire de ce que tu pourrais imaginé. Soeurette je regrette toute cette fois d'où je n'ai pas pu me présenter pour jouer mon rôle. Je ne te demande pas de me pardonner tout de suite. Mais je te promets de me rattraper.

Elle le regarda un instant. Malgré les années il n'avait pas changé ses grands yeux verts étaient rempli de larmes. Elle le serra dans ses bras comme pour celler sa promesse. C'était son grand frère, elle l'admirait beaucoup et ne pouvait pas lui en vouloir. Ignorant la dispute qu'il avait eu avec son père dans le passé. Elle se laissa aller contre son torse a verser les larmes de son corps.
Il était revenu c'était les plus important.

Folle de lui [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant