Chap 15: Soit mon repas!

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Des bruits de pas s'entendaient dans le couloir ainsi qu'un doux chantonnement de la part d'un jeune homme a la mèche de rubis.
Kazuha marchait sereinement, se rendant à ses tâches quotidiennes quand soudain il sentit une présence l'épiant. Des ricanements familiers s'entendirent, suivirent de bruits de pas sur le parquet, ils étaient deux.
Pourtant, le ronin ne se laissa pas impressionner, ignorant délibérément les individus à l'approche derrière lui.
C'est alors qu'une voix retentit:
- Eh toi! La petite prostituée du jeune maître !
Arrête toi!

Le vagabond l'ignora complétement, continuant dans sa marche.

- Eh c'est à toi que je parle, tête blonde.

Kazuha l'ignora de nouveau. L'homme semblait se fâcher, sa colère pouvait être perçue par le ton de sa voix.
Soudain, le vagabond fût propulsé sur l'un des murs du couloir, sa tête se heurtant violemment Il n'eut cependant aucun instant de répit, quand l'un des hommes l'ayant poussé le prit par la gorge, il les reconnut alors comme les hommes dans la scène des latrines.
- Alors, tu n'ouvre plus ta petite gueule, postilla l'homme sur le visage de l'albinos.

À cela Kazuha, riposta avec un regard de défi : qui disait clairement d'ose, tu verras.
Alors l'homme se prit au jeu et lui donna un violent coup de pied dans le ventre.
À l'action, la respiration de l'albinos devint sifflante, une douleur aiguë au niveau du bas-ventre le tendait. Des petites perles de larmes apparurent aux coins de ses yeux et une grimace de douleur vint peindre ses lèvres.
Son tortionnaire ne s'arrêta pas cependant, continuant le sévice. Il agrippa fermement d'une poigne les cheveux du Kaedehara et tira d'un geste brusque son cuir chevelu, arrachant par ce processus des mèches blonde du vagabond.
Le ronin eût alors un gémissement de douleur.
-Alors, on ne ignore plus! Ricana l'un des hommes.

Soudain, l'autre homme qui n'avait été que spectateur de la scène, s'approcha attiré par quelque-chose de nouveau chez Kazuha.
Le Kaedehara le regarda curieusement avec appréhension, l'homme de ses gros doigts crasseux vint palper les lèvres du ronin. Kazuha n'eut pas le temps d'être surpris quand la peur saisit son être, l'homme changea alors de direction tâtant les petites fesses toutes rondes du ronin.

- Je me demande vraiment qu'est-ce que te trouve ce jeune maître. Déclara suavement l'individu.

-Pourquoi? Tu veut être à ma place.
Cracha le Kaedehara au nez de l'homme.

-Petit INSOLENT! Cria l'homme tout en giflant la joue de Kazuha.
La force de la claque retentit dans le couloir et l'autre complice parut alors anxieux.

-Eh, abruti sortons faire notre affaire dehors ou tu préfères que tout le quartier des domestiques nous voie.

-Ah, ne m'associe pas à toi vieil homme! Grogna celui qui il y a quelques instants tâtait le corps du vagabond.

Il empoigna le ronin par le poignet le forçant à les suivre dans une des arrières cours cachés du manoir. Le ronin fût alors traîner, pensant naïvement que la situation ne devrait pas s'empirer.
Kazuha vit alors du coin de l'œil, un domestique témoin de la scène cependant c'est avec déception qu'il le vît détourné le regard s'enfuyant de la scène.

"La nature humaine était d'un égoïsme si pur"
A cet instant nstant de nombreux vers d'Haïkus lui vinrent en tête, il en pourrait en citer bien d'autres.

C'est dans une arrière cour aux loin des regards indiscrets et des yeux curieux que le calvaire de Kazuha commença.

Les deux hommes, dont l'un un peu plus âgé que l'autre semblait prendre un malin plaisir à voir la réaction effrayée sur le visage du Kaedehara.

L'homme ayant précédemment touché Kazuha lui chuchota à l'oreille.

-Alors, on ne pleure plus ma mignonne~ roucoula t'il avec amusement de son souffle chaud sur le lobe d'oreille du ronin.

Un jeune maître agaçant ☂️🍁Où les histoires vivent. Découvrez maintenant