Chap 19: La Bataille finale : Mort et Renaissance"

264 29 21
                                    

Dans les profondeurs de l'aube, un jeune homme aux cheveux blonds était plongé dans un sommeil paisible, rêvant insouciamment d'un lendemain radieux sans savoir que ce jour ne viendrai pas.

Soudainement, il fut arraché à son doux repos par des cris perçants et des mouvements de foule qui résonnaient dans tous les alentours. Les hurlements inhumains remplissaient l'air, porteurs d'une terreur indescriptible, ainsi qu'une fumée noire ardente, consumait déjà ses narines.

L'albinos se redressa brusquement son cœur battant à mille à l'heure dans sa poitrine, tandis que l'odeur de brûlé s'infiltrait dans ses narines. Il se frotta les yeux, espérant que tout ceci ne soit qu'un cauchemar, il tâtônna la place à côté de lui. Des brides de souvenirs de son activité nocturne s'enbrumaient dans sa tête. Il chercha alors la silhouette de son amant de la nuit passé. C'est avec déception qu'il remarqua bien vite l'absence de celui-ci.
Il n'eut pas le temps d'y penser plus, quand la réalité brutale se matérialisa devant lui.

Une chaleur oppressante l'enveloppait, il se précipitait alors hors de son lit.
Le sol était brûlant sous ses pieds nus, et l'écho des flammes crépitantes résonnait dans ses oreilles.
La panique le saisit violemment lorsque ses yeux se posèrent sur les murs en feu, les flammes dansant avec une férocité et dévorant tout sur leur passage.
Les cris désespérés des domestiques du manoir résonnaient dans l'air, dans une cacophonie de peur et de douleur.

Le Kaedehara se précipita vers la fenêtre ce qui lui valut une vive douleur à la hanche preuve de ses ébats nocturnes, cependant l'adrénaline présent dans son corps lui fit vite oublier la douleur. Il chercha alors désespérément une issue. Mais ce qu'il vit à l'extérieur lui fit glacer son sang. Des corps sans vie, les habitations des domestiques incendié, les beaux jardins et l'allée de sables piétinés, des femmes et des hommes fuyant le manoir, se précipitant vers le Centre de Ritou qui lui aussi était en feu.

Son esprit était submergé par la peur alors qu'il prenait conscience de l'ampleur de la catastrophe. Kazuha comprit qu'il devait fuir pour sauver sa vie. Rassemblant son courage, il chercha de quoi se défendre et trouva un karana. Il se rua ensuite hors de la chambre, évitant de justesse un morceau de débris enflammé qui chutait du plafond. La chaleur de l'incendie dans son dos était insoutenable, mais la perspective de rester prisonnier de cette fournaise vivante était bien pire.

Traversant les couloirs en flammes, le ronin se fraya un chemin vers la porte d'entrée. Ses jambes tremblaient sous l'effort et son souffle était court, mais il n'avait pas le luxe de céder à l'épuisement. À l'extérieur, le chaos régnait en maître. Des hommes armés étaient déchaînés à saccager, piller les habitations et à brûler toute matière les faisant face.
Ils prenaient aussi un malin plaisir à s'en prendre au domestiques et à les railler.
Ces hommes là semblaient se nourrir du désespoir des domestiques et de leurs agitations.

Kazuha se fraya un chemin parmi les habitacles en feux, priant pour ne pas être repéré. Chaque bruissement, chaque pas, semblait trahir sa présence et attirer l'attention de ces hommes qui rôdaient. Il devait rester invisible, inaperçu, s'il voulait avoir une chance de s'échapper de cet enfer vivant.

Finalement, après une éternité d'angoisse, il réussit à atteindre la sortie du manoir, où pouvait être aperçu le cadavre des deux gardes, qui surveillait cette entrée. Cela lui donna un haut le cœur.
Soudain le Kaedehara eût une prise de conscience : Kunikuzushi. Où était il? Avait il déjà fui, laissant Kazuha seul dans le lit?

Un battement de cœur, le prit au dépourvu, il avait toujours un pressentiment  que Kunikuzushi n'était pas si loin de lui.
Alors le vagabond prit la décision de retrouver coûte que coûte son Excentrique agaçant.

Un jeune maître agaçant ☂️🍁Où les histoires vivent. Découvrez maintenant