Chapitre 14

349 53 23
                                    

J'arrive devant les portes du bureau d'Ayato. Nous sommes rentré hier et il n'a pas quitter cet endroit... Je toque, et il m'invite rapidement à rentrer.

-C'est moi... Je venais voir comment vous alliez.

Au vu de l'état de la pièce, il a dormit ici cette nuit et il a bien travailler. Je m'approche, son regard fatigués se posant dans le mien.

-Je vais bien.

-Vous êtes sur l'affaire de l'artefact ?

-Oui.

Je m'approche encore plus, venant m'installer face à lui.

-Je vais vous aider.

Il se contente de baisser le regard sans rien ajouté. Je prends cela pour un accord, commençant donc à lire les papiers qu'il regarde. Je comprends rapidement ce qu'il cherche. Il épluche tous les relevés important de la banque ces derniers mois. L'artefact devait coûter des millions de moras, une telle somme ne disparaît si facilement.

-Comment vous auriez payé l'artefact ?

-Je ne l'aurais pas payé. C'est un trésor, il doit nous revenir pour aller le rendre à Mondstats.

Pourquoi cela ne me surprend pas ? Il aurait utilisé la force s'il le fallait mais n'aurait pas déversé un sous.

-Cet homme a énormément retiré ses derniers mois.

-Il est sur ma liste de suspect. Regarde plutôt dans cette pile.

Il me montre une pile de feuille attachée avec juste une ficelle. Je ramène le tas vers moi et je découpe le file, rapetissant le tas en trois petits. Plus je lis, plus je me rends compte que beaucoup dépense des sommes exorbitantes... Tant d'argent gâché à rien.

Les heures défilent sans que je ne m'en rende compte et je parviens à terminer ma pile en même temps qu'Ayato.

J'ai écris tous les noms sur une feuille et maintenant je la passe à Ayato. Il lit rapidement et semble en accord. Il prend un stylo et commence à entourer certains noms. Ce sont ceux qui doivent revenir depuis longtemps.
Puis il réécrit les prénoms qui reviennent sur une feuille. On se retrouve avec 10 personnes.

-Et maintenant ?...

-Nous ne pouvons aller leur demander, cela éveillerait leurs soupçons. On va devoir voir en fonction des rumeurs, des changements de comportement ou alors sur des rentrée d'argent. Il faut repérer le moindre élément qui puisse rendre suspect.

Cela signifie que nous allons devoir éplucher encore beaucoup de feuille. Il y a des piles comme ça qui arrivent toutes les semaines, ce sont les commissaires qui se chargent de les ranger dans les archives. On risque d'encore avoir du travail d'ici quelques jours.

-En attendant, nous n'avons rien à faire ?

-Bien sûr que si. Les prochaines données arrive après-demain. Nous allons commencé par nous reposer et demain nous irons écouter les dire pour trouver des informations.

J'acquiesce. Je suis tellement content qu'il me compte dans ses plans. Il se lève pour s'étirer. Je me rends compte que le soleil est déjà couché, il fait nuit.
Je me lève, ma tête tangue légèrement à cause de mon mal de crâne qui s'installe. J'ai trop travaillé et trop réfléchis.

-Ça va ?

-Je ne crains avoir griller quelques neurones.

-Tu en as déjà pas beaucoup.

Je me tourne face à lui, offusqué par sa blague. Lui est tout fière derrière son éventail. Je me sens rougir à cause de la frustration. Je ne peux rien dire en retour... Il est méchant.

-Ne te vexe pas, c'était pour rire.

Je m'en doutais mais l'idée qu'il pense que je dois débile m'irrite. Surtout venant de lui. Je me sens bouillir.
Je reviens à moi, calmant mes ardeurs en sentant sa main se poser sur ma joue. Je plonge mes pupilles vertes dans ses pupilles bleus.

-Je ne le pensais pas. Loin de là.

Cette fois mon visage rougit encore plus face à son compliment. Mes ressentis sont tellement plus intense quand cela vient de lui.

-Pourquoi es-tu aussi rouge ?

-Rien...

Je tourne la tête mais sa main me suit, restant délicatement calé sur ma joue. Cette chaleur qu'il propage pourrait me rendre fou.
Il esquisse un sourire, tout fière, tout content. Je ne comprends pas ce comportement.

-Est-ce que par hasard, cela te dérange ?

-Hein ?! De ?!

Me voilà entrain de paniquer. Je soupire pour essayer de me contenir. On dirait un adolescent face à sa première amourette.
Il rigole.

-Que je fasse ça...

Il vient caler sa deuxième main sur mon autre joue et m'oblige à lui faire face. Je me retrouve à quelques centimètres de son visage, ne pouvant qu'évaser mon regard vers le côté.

-Je... Aucunement.

-Regarde-moi dans ce cas.

Je me mordille l'intérieur de la lèvre, il doit le sentir car son pouce frotte la zone que je ronge. Cela me rend encore plus fou. Pour qu'il cesse tout cela, je décide d'obéir, croisant nos yeux.

-J'ai remarqué que tu es vite gêné, vite rouge en ma présence ces dernières semaines. Il y a une raison ?

Avec son ton, je ne sais pas s'il sait déjà la réponse et qu'il désire m'embêter. Ou si cela l'amuse juste.

-Non... Pas spécialement...

Je ne suis vraiment pas discret pour qu'il l'ait remarqué. Il pouffe et cette fois, son visage s'approche encore plus.

-Parce que pour ma part... J'aimerais bien faire une certaine chose en cette situation.

De quoi il parle ?! Je sens mon coeur battre à tout rompre dans ma poitrine, près a s'échapper. Il s'amuse vraiment de cette situation...
Mais son visage qui s'approche, sa lèvre commence à frôler la mienne.
La porte explose au même moment, nous faisant nous reculer. Il lâche mon visage rapidement et on repère rapidement Ayaka qui semble furieuse.

-Arrêtez de travailler !

On l'interroge du regard, et son attention arrive à nous. Elle n'a donc rien vu. Je me sens soulagé...

-De quoi tu parles sœurette ?

-Vous travaillez beaucoup trop. Je veux que vous mangiez avec moi.

Je soupire exaspéré mais je vois en elle une façon de me sortir de cette tension.

-Aller viens. Nous allons manger avec toi Ayaka.

Elle sourit, plus heureuse que jamais.

-J'ai plein de chose à vous raconter !

Je n'en doute pas... Elle a du bien profiter de notre absence pour faire ce qu'elle désirait. Elle fait demi-tour et je la suis, reprenant un sourire en voyant son enthousiasme.

-Tu n'échapperas pas à cette conversation Thomas.

Sa main se pose sur mon épaule, son visage souriant se fait sournois et il me dépasse pour suivre Ayaka, me laissant dans la pièce. Planter sur place, réalisant que je suis dans une merde pas possible.

My Lord - [Thomas X Ayato]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant