Chapitre 15

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Je m'étire, les rayons du soleil éclair tout juste ma peau. Sa douce chaleur m'apaise instantanément.

-Bien, on va commencé par les cafés et les restaurants.

Il est si sérieux... Il doit avoir envie de terminer au plus vite. J'hoche la tête pour unique réponse et je le suis vers notre premier lieu.
Sauf que lorsqu'il rentre, un silence de plomb survient dans la bâtisse. Avec lui, cela risque d'être plus compliqué que prévu.

On fait mine de s'assoir à la table. J'analyse rapidement autour de moi, ne voyant personne de lié à un politique. Je doute qu'on trouve des informations.

-Connais-tu un meilleur endroit qui regroupe des servants ou bien des secrétaires ?

-Ils ne sont pas du genre à sortir en pleine journée. Ce sont dans ces temps-là qu'ils sont le plus occupés.

Ma réponse semble lui convenir, il réfléchis avec toujours la main sous son menton. Il est toujours aussi beau.

-Il faut espérer trouver avec les rumeurs qui ont dû commencer depuis avant-hier.

Je suis d'accord, c'est déjà un début. Nous n'aurons pas plus d'informations sur tout ça. Je commence à tendre l'oreille mais la présence d'Ayato doit affecter les sujets de conversation. Les habitants ne sont pas si bêtes, ils ne voudraient pas s'attirer les foudres de la famille Kamisato.

-Je doute qu'avec votre grandeur on puisse obtenir beaucoup d'information.

-Je commence à me dire pareil. On devrait aller directement dans les lieux où ma présence est habituel.

Je comprends qu'il fait allusion à la fine zone vers la commission. Ça réduit considérablement nos chances mais elles sont déjà plus fortes.

-Allons-y maintenant.

Il est d'accord, hochant la tête en se relevant. Une nouvelle fois toute l'attention revient sur lui. On s'empresse de quitter l'endroit, une fois dans la rue, je soupire.

-Vous ne passez vraiment pas inaperçu. Pourquoi ne pas faire équipe séparée ?

Ses yeux bleus me transpercent de toute part avant de revenir de planter sur la vitrine en face de nous.

-Je ne voudrais pas que tu me reviennes encore vacillant.

Je manque de déglutir. Je comprends mais cela diminue nos performances.

-Je ne toucherais pas à l'alcool.

-Non.

Sa réponse est vraiment froide. Mais son sourire qu'il m'adresse me montre que ce n'était pas son intention.

-J'aimerais profiter de cette journée pour me promener avec toi. 

Mes joues s'empourprent en même temps que mon coeur bondit. Je baisse le regard sur les pierres dans le coin, rigolant nerveusement.

-Si vous le dites.

Son sourire s'accentue, puis il reprend son chemin. Bien qu'on avance, je peux sentir son regard posé sur moi. En plus, il semble légèrement amusé. Quel saligot.
Mes pensées commencent a divaguer. Cette journée risque d'être longue. Surtout qu'il est jouer ces derniers temps.

-Thomas fait attention.

Son bras vient entourer ma taille pour me tirer vers lui et nous arrêter. Je remarque le trou devant moi, je me serais vôtré en beauté.

-Merci.

Je remarque qu'il ne me lâche pas. Je viens l'interroger d'un regard inquiet. Je commence à me sentir mal à l'aise.

-Ayato ?...

Il renforce son emprise pour me coller encore plus à lui. Son souffle surgit contre mon oreille me faisant frissonner.

-Oui ?

Je me recule rapidement, détruisant son emprise.

-Qu'est-ce qui vous arrive ces derniers temps ?

Il penche sa tête sur le côté. Un sourire mesquin se dessine sur ses lèvres.

-J'ai toujours été comme ça... Ce ne serait pas plutôt à moi de te demander pourquoi cela t'affecte tant ces derniers temps ?

Je plisse les yeux, maintenant qu'il dit cela, c'est vrai. Il a toujours été ainsi envers moi. Nous sommes amis depuis bien longtemps maintenant, je suppose qu'il se sent assez bien en ma présence pour être tactile.
C'est juste moi qui commence à réagir car je ne crains avoir changer mes sentiments envers lui. Mais je ne peux pas lui dire ça !

-Je ne sais pas. Je suis peut-être plus sensible...

Je soupire, me frottant les yeux avec les pouces. Il faut que je parvienne à passer outre comme avant. Cela ne m'inquiétait pas du tout avant ! Je peux le refaire, c'est juste moi qui pète un câble.

J'entends un aboiement, ma tête se tourne automatiquement et je repère un Shiba plus loin dans la rue. Mon regard s'éclaircit rapidement, mes pensées parasites me quittent rapidement et je me dépêche de courir vers cette boule de poil.

A son niveau, je m'accroupis, adoptant la voix gaga. Je commence à le câliner et le chien répond à mon affectueusité. Je suis un homme comblé !
Ayato semble désespéré face à cette scène, mais je n'en ai que faire. Je suis au paradis !

My Lord - [Thomas X Ayato]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant