[ Kaveh x Al-Haitham ] La Théorie des Antipodes.

Une bonne nouvelle.

Kaveh rentra tout sourire. Al-Haitham était déjà rentré. Il leva tête de son livre et fur agréablement surpris de voir un Kaveh souriant face à lui.

-Tu souris aujourd'hui, ça fait plaisir à voir.

-Oui ! J'ai fini un projet bien rémunéré et aussi, je ne vomis plus depuis deux jours !

-Oh c'est parfait. Tighnari t'as bien soigné visiblement.

Kaveh hésita à parler de la nature de son étrange maladie. De toute façon, il fallait bien lui en parler un jour.

-En faite, Tighnari n'as rien fait de spécial. Il a juste posé un diagnostic et... par la suite c'est passé.

-Hm... Je ne comprends pas. Il n'a rien eu a faire ? interrogea Al-Haitham. Hmm... D'ailleurs, qu'est-ce que c'était ?

-Ahem... Tu me connais bien... A vrai dire. C'était l'Hanahaki que j'avais. Tighnari a dit que j'ai échappé de peu au stade terminal, quelques jours de plus et je mourr...

-Attends... L'Hanahaki, tu dis ? coupa Al-Haitham. Je ne suis pas sûr, je crois avoir vaguement lu quelque chose la dessus, mais...

-Elle touche les personnes qui vivent un amour à sens unique. Si l'amour n'est pas partagé, la personne infectée fini par mourir. Tu me l'avais pas avouer alors...

-Hm... Pour une fois que tu m'apprends quelque choses. Enfin...

Al-Haitham se leva et alla prendre Kaveh dans ses bras. Il le serra doucement comme si était en cristal, comme si il avait peur qu'il se brise et disparaisse. Kaveh fut surpris de son geste, il n'en était pas moins soulagé.

-C'est de ma faute...

-Si on comprends comment cette maladie fonctionne... Oui, c'est un peu de ta faute, lui répondit Kaveh en haussant les épaules. Tu m'as fais languir, je pensais réellement que tu ne ressentais rien pour moi. J'avais fini par croire que ce n'était que de l'amitié et que toutes les fois où l'on a couché ensemble ne représentaient rien pour toi, juste de l'amusement.

-Je te l'ai dis : j'étais troublé, je ne savais pas vraiment ce que je ressentais pour toi... Coucher avec quelqu'un n'implique pas forcement de sentiments, tu sais. Je t'aurais menti si je t'avais dis que j'avais des sentiments pour toi au départ, il sont venu à force de vivre avec toi. Al-Haitham marqua une pause avant de reprendre. Tu as bien fais de lancer une énième fois la conversation, finalement. Je ne l'aurais pas fait de moi même et... Hm... Tu serais mort à l'heure qu'il est... Tu as un goût pour le risque dont je ne m'étais jamais rendu compte, tu ne lâche jamais rien. Quitte à te mettre en péril.

Il le serra à nouveau. Kaveh eu la surprise de sentir une larme glissant sur sa nuque. Al-Haitham pleurait vraiment ? Lui qui est habituellement si stoïque. Était-ce une preuve de plus qu'il l'aimait vraiment?

-Tu pleure ? remarqua Kaveh

-T'occupes, idiot.

-Haha ! Je ne dirais rien !  ricana Kaveh. Passons, avec l'argent que j'ai mis de côté, je pensais t'inviter au restaurant, du coup.

-Hm? Garde ton argent, c'est moi qui t'invite ! Prépares toi, je t'emmène de suite.

Face à cet aplomb, Kaveh ne chercha pas à débattre et se prépara à sortir. 

A suivre.