TW : Ce chapitre contient des scènes de violences physique explicites ainsi que des passages assez gore pour un public fragile.
Les doigts toujours enroulés autour du tournevis planter dans sa cuisse, je fixais ce qu'il restait des yeux d'Ivan. Je sentais que quelqu'un était entrain de me dévisager au même moment j'entendis un hoquet de surprise venant de Maxence à l'autre bout de la pièce.
Ses paupière étaient closes pourtant j'arrivais à deviner à travers celles-ci qu'il était prit par l'angoisse grâce aux des gouttes de sueurs qui perlaient doucement sur son front moite plissé en son centre.
L'odeur qu'il dégageait dans la boîte m'avait marqué et surtout dégouté mais à présent je sentais qu'il émanait de lui un relent semblable à un mélange d'urine, de transpiration et un je ne sais quoi qui créaient un parfum infâme brûlant l'intérieur de mes narines.
Son cri perçait encore mes tympans alors que mon cœur accélérait dans ma poitrine en ne manquant pas de faire vibrer les veines de ma paume droite qui commençait à bouger sous le rythme de mes battements cardiaques.
Le souffle court j'étais entrain de savourer cet instant. Je n'aurais jamais pensé que faire du mal à quelqu'un puisse me procurer autant de plaisir et encore moins à ce point.
Je connaissais l'adrénaline mais cette fois c'était différent, plus puissant. Un sentiment que je n'avais jamais ressentie auparavant qui se mélangeait à ma haine.
Mes cellules tremblaient. Je voulais prolonger et amplifier cette sensation.
J'appuyais plus fort sur l'outil jusqu'à sentir quelque chose de dur que je supposais être son fémur, son corps s'agitait plus sûrement à cause de la douleur que je lui procurais ou plutôt du métal planté dans sa cuisse, même si je suppose qu'en me croisant au Web il attendait une toute autre chose de ma part.
Je lui faisais effectuer de petits cercles en agrandissant le trou dans sa chair ouverte, le sang continuait de couler sur son jean déjà taché par les coups qu'Abel lui avait porté alors que des hurlements plus violents se faisaient entendre.
- D'où tu connais ma mère ? crachai-je sèchement entre mes dents serrés en maintenant ma poigne.
J'entendis Abel s'approcher lentement en passant derrière moi, au même moment les deux autres se mirent à pouffer sans pour autant bouger de leur positions respectives.
- Melissandre Fall est ta mère ? Je comprends mieux, vous avez ce même air qui demande de se faire baiser, tu lui ressembles beaucoup tu sais ricana celui que j'avais cloué entre deux grognements de douleur.
Je pensais que ma colère avait atteint son paroxysme quand il s'était adressé à moi la première fois mais celle-ci continuait de gripper en flèche à cause de ses paroles. J'avais certes certains traits en communs avec elle mais nos caractères et façons d'agir étaient diamétralement opposés. Mon esprit était son exact contraire.
Ma mère était égoïste, mauvaise, dangereuse et capable de faire du mal à ses proches pour servir ses propres intérêts. Hors depuis ma naissance je donnais tout ce que je pouvais pour elle, mes frères et mes amis. En soit ma famille.
Je ne pouvais pas supporter d'être comparé à elle, à la personne qu'elle était.
J'avais tout fais et je ferais tout pour ne pas que l'on puisse me dire "tu tiens bien de ta mère".
La preuve étant qu'aujourd'hui je me retrouvais là avec lui dans cette cave pour retrouver cette garce qui me servait de génitrice, la conduire à l'enfoiré qui menaçait la vie de ceux que j'aime quitte à perdre la mienne même si je savais déjà que j'allais devoir lutter contre mes idées vengeresses.
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VINGANÇA
SonstigesMalmenée depuis l'enfance Amalia s'est efforcée de protéger ses frères de leur génitrice abusive et des horreurs de la vie. Les empêchant de vivre les mêmes traumatismes qu'elle. Jusqu'à cette nuit où a tout basculé. Aujourd'hui adulte, elle s'est...