Chapitre 25 - Réunion

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Le paysage défilait a toute vitesse sous mes yeux qui peinaient à rester ouvert malgré les slalomes que le psychopathe faisait faire a sa voiture pour depasser les autres véhicules. Après l'annonce d'Abel, Maxence et Nestor s'étaient débarrassé du cadavre d'Ivan puis nous étions tous aller nous coucher sans connaitre l'identité de la personne qui m'avait poursuivis. J'aurais aimé chercher à en savoir plus mais l'alcool et la fatigue m'avaient tellement atteinte que je me suis endormie en quelques minutes même si mon sommeil n'a pas été reposant.

Bien au contraire. Mes angoisses s'étaient encore fait un malin plaisir de jouer avec mes nerfs.

Tout ce que je savais c'est que la réaction d'Abel n'annonçait pas rien de bon, au contraire. Son expression avait marqué mon esprit. Il avait l'air si en colère, mais en même temps j'avais l'impression que ce n'était pas que ça, sous sa haine il devait se cacher autre chose. Comme... Comme si ce meurtrier avait eu peur.

Jamais je ne l'avais vu dans cet état. Il était tellement perturbé qu'il n'avait pas dormi du reste de la nuit et était rester camper dans le salon armé jusqu'au dents.

Est-ce qu'il connaissait mon agresseur ? Certainement et c'était sûrement la raison qui l'avait poussé à nous faire partir plus tôt.

Est-ce que cette personne se trouvait là où nous allions ? Je ne le savais pas mais l'idée de me faire tuer aujourd'hui à cause du manque de patience d'Abel ne m'enchantait pas le moins du monde. J'allais être entourés d'autres fou furieux même si je savais qu'aucun d'entre eux ne pourraient être aussi fou que celui qui me servait de partenaire.

Nous étions partis à quatre. Nestor, Maxence, l'autre débile et moi. Cet enfoiré nous avait fait lever tôt pour nous rendre plus tôt que prévu à une réunion dans leur quartier général. Je ne voyais pas pourquoi il avait voulu que je vienne mais je n'étais pas vraiment en position de refuser après ce que nous avions appris hier soir. J'étais encore moins en sécurité que ce que je ne pensais.

Les autres étaient restés dans la maison du psychopathe pour faire des recherches.

Je ne savais pas à quoi m'attendre mais j'avais été surprise de voir les trois hommes qui m'accompagnaient s'armer comme s'ils allaient combattre une armée entière. Ils avaient au minimum une arme sous leur veste et une dissimulé dans le dos. Devant ce spectacle j'avais vu compris qu'il valait mieux pour moi que je ne sois pas désarmée. Mon Beretta était donc paré entre mes cuisses maintenu par une sorte de jarretelle en cuir.

Mes pensées vagabondaient en m'imaginant ce qui avait pu mettre Abel dans un tel état.

Il était resté silencieux depuis que Nestor lui avait montré son téléphone. Pas une pique, pas une vanne de mauvais goût. Non juste un silence oppressant qui annonçait le calme avant la tempête. A tout moment on pouvait se retrouver avec un nouveau cadavre sur les bras alors qu'on venait tout juste de se débarrasser de l'ancien.

Son calme me donnait froid dans le dos, il était encore plus effrayant comme ça. Je savais qu'une haine refoulé ne pouvait être qu'explosive et j'avais face à moi une bombe sans détonateur, instable qui pouvait imploser à tout moment.

La voiture dans laquelle nous étions était son "petit bébé" une Aston Martin DB11 je ne sais plus quoi. J'avais pour ordre de ne rien toucher mais c'était compliqué vu la conduite de ce dernier. Mon corps était presque plaquer contre le dossier lorsqu'il accélérait. Autant je n'avais pas envie d'aller là bas autant je préférais arriver en un seul morceau.

Pendant que je soufflais en sentant mon corps cogner dans la portière à cause de la vitesse à laquelle roulait l'autre enfoiré alors que nous passions un passage sinueux, j'entendais Nestor taper sur le clavier d'un pc posé sur ses genoux et Maxence charger plusieurs armes comme si nous n'étions pas conduit par un mec qui se prenait pour un pilote de formule 1.

VINGANÇAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant