Chapitre 8 _ Souvenirs

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Triggers Warning

Ce chapitre comprend des scènes de violences physiques et évoque des scènes d'angoisse pouvant ne pas convenir à un public sensible !

Sur ce ENJOY

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Amalia

Mon coeur s'écrasait dans ma poitrine à la fin de sa phrase.

"Ton frère a vraiment disparu"

Ses mots secouaient mon esprit comme un marteau piqueur depuis une vingtaine de minutes.

Mes doigts tapaient frénétiquement sur la table à manger de mon salon créant un bruit similaire à un troupeau de cheval au galop.

Peut être que Sett était partit chez un ami et qu'il allait bien.

Peut être qu'il était partit voir nos frères.

Peut-être qu'il avait cassé son téléphone.

Et s'il lui était arrivé quelques chose ?
Et s'il était en danger ?

Mes yeux restaient fixés sur le cendrier plein de mégots face à moi alors que j'attendais Donatello, perdu dans mes pensées.

Ma respiration était saccadée, ma cage thoracique douloureuse.

J'enchaînais clope sur clope debout dans le salon pour tenter de me détendre, la fumée était entrain de me brûler la gorge.

Mon salon était totalement embué, et malgré ça j'avais l'impression que la nicotine n'avait plus aucun effet sur moi.

Mon paquet n'allait pas faire long feu s'il ne se dépêchait pas à arriver.

Mais qu'est ce qu'il fou ?

Sienna faisait les cent pas à côté de moi, son stress était palpable et je pouvais l'entendre souffler à plusieurs reprises.

Soudain quelqu'un toqua puissamment à la porte, nous arrachant à toute les deux un léger sursaut.

Je sortais de mes pensées tandis que ma meilleure amie allait rapidement ouvrir la porte d'entrée, presque en courant.

Don était derrière l'ouverture d'entrée, pâle, en survêtement il semblait avoir fait plusieurs nuits d'insomnies au vu des cernes dessinés sur son visage et ses traits creusés par la fatigue. Ses yeux étaient rouges, ses pupilles dilatées ne permettaient presque pas d'apercevoir ses iris.

Un fois de plus il était défoncé.

Quand mes yeux se posèrent quelques instants sur lui, ma colère reprit de plus belle et se mélangeait au stress, ma jambe tressautait alors que j'essayais tant bien que mal de paraître calme.

Le blond s'était proposer pour venir nous aider dans nos recherches et j'avais accepté.

Malgré les derniers évènements je savais qu'il avait bien plus de contacts que moi. Dans tout les cas son aide ne serait pas de trop.

Mais je te déteste quand même.

Je lui donnais un hôchement de tête en guise de bonjour qu'il me rendit alors que ma mâchoire se contractait par les nerfs.

VINGANÇAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant