Chapitre 7_Découverts

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Sienna traînait encore derrière mais je n'y prêtai plus attention

Je tremblai de nerfs.

Je vais les tuer.

Le vent froid qui souffla violemment sur le parking n'avait plus aucun effet sur moi.

A vrai dire que je craignais qu'il ne me reproche d'avoir emmener ma meilleure amie ici.

Donatello savait ce que je pensais de ses activités que je ne cautionnai pas, malgré tout il avait décidé d'entraîner mon frère dans ses affaires et le mettait en danger alors qu'il savait pertinemment que je mettais tout en œuvre pour le protéger.

Lui qui m'avait consolé durant mes nuits d'angoisses à l'idée qu'il arrive quelque chose de grave à ceux que j'aime, lui qui m'avait accompagné dans chacune des étapes pour mettre mes frères à l'abris. Malgré tout cela il avait osé à l'encontre de tout mes souhaits.

Il était responsable de cette situation.

La vue du contenu de la valise me rendait folle. 

Les pulsations cardiaques gonflaient mes veines.

Comment pouvait-il me faire ça ?

Il savait que je me battai pour offrir un avenir meilleur à mon frère, il savait que ce n'était pas pour lui et il l'avait mit en danger.

Plus rien n'avait d'importance, plus rien n'existait, à par la haine qui prenait peu à peu possession de moi.

J'étais physiquement debout mais mentalement à terre.

L'une des seules personnes à qui j'avais accordé ma confiance m'avait poignardé dans le dos. Il m'avait trahi. J'avais l'impression que le monde me tombait dessus.

Mon ventre se serrait, j'avais mal, comme si une balle m'avait traverser de part en part.

Ils m'avaient mentis.

Ce sont tous des menteurs,

Tous.

Tout ce que je voulais c'était pouvoir le cogner jusqu'à ce qu'il ait aussi mal que moi.

- DONATELLO ROMANO ! Hurlais-je pour qu'il me voit alors qu'une boule de nerfs se formait dans ma gorge.

Il stoppa net sa discussion pour se tourner dans ma direction. Au moment où son regard se posa sur moi il devint pâle comme un cachet d'aspirine.

Mes yeux le fusillèrent, s'ils avaient été des armes, il serait déjà mort ce con. Il devait s'en douter.

J'allais exploser.

Les poings serrés, mes jambes me portaient vers eux. Chaque centimètres que je parcourais pour les rejoindre faisait s'alourdir mes muscles sous la pression de ma haine.

Arrivé à sa hauteur ma rage éclata.

Je le poussais rageusement de toutes mes forces contre la portière d'une voiture.

Son coude atterrit sur la vitre qui céda en plusieurs morceaux sous son poids.

- Qu'est ce que tu fou connard et avec mon frère en plus ! grognai-je entre mes dents serrés.

Il se redressait en silence en prenant appuis sur la carrosserie, puis il leva les mains en signe de cessez le feu.

Son bras saignait, je pouvais le voir à travers sa veste grise qui se colorait doucement de rouge.

- Lya c'est pas ce que tu crois souffla le traître pour tenter de me calmer.

Lya c'est pas ce que tu crois.

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