Chapitre XI : Rosy Death

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NDA : Le passage écrit en italique peut heurter certaines personnes. Je préfère prévenir.

- Lâchez-moi.

Sur son cou, un tatouage est apparent. Une sorte de crâne humain sombre avec une rose rouge dans l'œil gauche. Seule la rose est de couleur.

Ne me dites pas que c'est le symbole d'un gang ou je ne sais quoi. Je ne veux pas mourir comme ça.

Il me regarde avec un sourire qui me donne la gerbe.

- Tu es perdue ma jolie ? Dit-il avec une voix de désir. Je peux te montrer ton chemin si tu veux.

Je me débats pour qu'il lâche mon poignet, mais rien. Il est beaucoup plus musclé que moi.

Je me suis toujours dit qu'un jour, j'allais regretter de ne pas être allé à la salle pour me muscler, mais avoir mangé des pâtes au parmesan.

Bah, ce jour, c'est aujourd'hui.

- Mais lâche moi.

- Tu vas me servir de jouet aujourd'hui poupée.

Nan, nan, nan !

Mais c'est une grosse blague.

Je savais que je n'aurais jamais dû venir.

Maintenant, je regrette de ne mettre pas écouter.

Les regrets ne mènent à rien alors je repense à la lame de Liam.

- Dans tes rêves connard !

C'est à la sortie de cette phrase que je lui mets un coup dans ses parties génitales et que j'essaie de sortir la lame, mais elle a décidé que ce n'était pas le moment. Sauf que le coco est déjà énervé.

Il arrive en trombe, il m'attrape par la gorge.

- Tu vas regretter ton geste.

Il commence à serait de ses mains de plus en plus fortement.

Ma respiration se fait de plus en plus difficile.

Mes yeux commencent à voir flou.

Je sens des larmes couler le long de mes joues.

Je sens mon cœur qui pompe le plus possible pour me tenir en vie.

Ma respiration se coupe totalement.

Mes jambes tremblent.

J'essaie d'enlever ses mains de mon cou à l'aide de mes mains en lui donnant des coups avec la force qu'il me reste.

Je me sens partir.

Mon corps me lâche.

Trou noir.

Mes yeux s'ouvrent sur un paysage inconnu.

La silhouette d'une femme de dos se forme devant moi. Cette forme, j'ai l'impression de les avoir déjà vu.

- Maman ? C'est vraiment toi ?

La femme de dos se tourne face à moi.

Ce visage que j'avais aperçu en photo. Celui de celle qui m'avait enfanté.

Ma mère.

- Approche mon enfant.

- Oh maman si tu savais tout que j'ai vécu avant de te rejoindre. J'ai essayé de venir plus tôt, mais on m'en a empêché.

- Viens dans mes bras. Viens faire un câlin à maman.

Je me précipite vers elle. Quand je la prends dans mes bras, son odeur me frappe en plein visage.

L'inconnu Derrière Ma PorteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant