L'inconnu Derrière Ma Porte

Chapitre I : La rencontre

NDA: attention je parle de suicide dans ce chapitre. Je ne vais pas dans les détails. Mais je préfère prévenir. Kiss <3

Point de vue de Chaya :

Sur le toit de mon immeuble. Les pieds suspendus dans le vide. Je contemple le paysage qui s'offre à moi.

Dans le périphérique de New York, on entend les échos du centre-ville. De jour comme de nuit.

En bas de mon immeuble, mes voisins ont organisé une fête en l'honneur du nouvelle arrivant dans cette bâtisse, qui accueille les plus farfelues mais aussi les plus détruits par ce monde.

Ce nouveau voisin vivait sur le même palier que le mien.

Plusieurs fois, il a sonné à la porte. Mais je n'ai pas osé ouvrir la porte. Je ne suis pas très sociable. Je n'aime pas la nouveauté.

Mon ancienne voisine a déménagé parce que son ex l'harcelée. Elle était sympa. C'était la seule avec qui j'ai osé parler à mon arrivée. La vérité c'est que c'est parce que j'ai vue de la fumé s'échapper par le bas de ça porte. Et que j'étais un peu beaucoup inquiète pour elle. Du coup j'ai sonné. C'est ce jour-là que je l'ai vue au plus bas. Son enfant dans les bras elle n'arrivait plus à éteindre son fauteuil roulant. Son ex avait mis le feu à un torchon et l'avait balancé dans l'appartement. Le temps qu'elle s'en rende compte l'incendie c'était déclaré dans toutes l'appartement.

J'ai alors défoncé la porte et quand je l'ai vue. Je me suis précipitée pour l'aider.

C'est ce jour-là aussi que je me suis retrouvée brûlée du côté gauche de mon visage. En voulant la sauvé, j'ai perdu la moitié de mon visage.

Comme tous les matins je me regarder dans les miroirs, je me revois ce jour sentir ma peau me piquer, puis se calciné. Sur le moment, je ne réalisais pas. J'étais concentrée sur l'enfant qui avait cessé de respirer ça mère à côté de moi qui hurlé de désespoir. Les voisins alertés pour les cries sont arrivés et ont découvert cette scène horrible. J'ai tenté de ranimer l'enfant mais rien n'y fait. Il avait rejoint les cieux. À l'arrivée des pompiers le décès a été prononcé.

Ce fut à ce moment... Que je me rendis compte que certaines personnes ne connaissaient pas le mal que cela faisait de perdre un être cher, une personne pour qui ont à souffert pour lui donner la vie.

Une semaine après le drame, je sortais de l'hôpital quand on m'a appris que la mère de l'enfant avait fui son ex qui n'avais toujours pas était retrouvée par la police. Son visage était placardé dans toutes les rues.

Je ne sors jamais sans mon chapeau qui me couvre le côté gauche de mon visage depuis.

Mon téléphone sonne, ce qui me fait sortir de mes souvenirs.

Le numéro de mon psychologue s'affiche. Il m'appelle toutes les semaines pour savoir si je n'ai pas rechuté et comment je me sens.

J'ai fait une tentative de suicide après avoir consommé des substances illégales pour atténuer mon mal être il y a un an aujourd'hui.

Je me sentais au plus bas je n'arrivais plus à supporter les messes basses des passants. Me traitant comme un monstre.

Au bout de la troisième sonnerie je réponds.

- Salut Chaya ! Comment vas-tu ?

Il était toujours pétillant. Même si de son grand âge les gens de son âge son tous en maison de retraite. Mais non lui il tient toujours. Il en aide plus d'un comme moi encore parfois. Il est à fond dans son rôle. Certains n'ont pas les moyens de le payer. Alors il leurs a créé des horaires gratuits. Comme un vieil ami il dîne avec eux. Il les aides à remonter la pente. Aussi raide soit elle.

- Bonsoir. Très bien et vous ?

- Toujours en forme haha ! Alors ta semaine c'est bien passé ?

- Oui, mon voisin continue à frapper à ma porte... Je ne sais pas quoi faire.

- Chaya ! Il va bien falloir que tu lui ouvre un jour-là porte. La prochaine fois qu'il frappe ouvre. Tu dois t'ouvrir au monde.

L'air fait voler ma masse de cheveux bouclés. Un frisson traverse ma colonne vertébrale.

Je ne parle qu'à travers mon téléphone pour tout. Je commande mes courses. Je suis livrée devant ma porte. Je limite toute mes sorties.

Le seul endroit où je vais est le toit de mon immeuble car personne n'y va. Après avoir discuté un peu avec mon psychologue je raccroche.

C'est alors que j'entends quelqu'un parler. Ce sont de voix est tellement proche.

Mon chapeau toujours vissé sur ma tête. Je me remets sur mes pieds pour redescendre au plus vite. Quand j'arrive vers la porte. Quelque chose m'agrippe le poignet. Ou plutôt quelqu'un. Des frissons me parcourent.

Quand je me tourne, je tombe nez à nez avec un homme d'une vingtaine d'année. Il m'observe dans la pénombre de la nuit. Seul mon côté droit est visible.

Je fais un pas en arrière de peur qu'il ne réussisse à voir mon côté gauche.

Comprenant que j'ai peur fasse à son geste. Il me relâche. Sans un mot, je me retourne pour rejoindre mon appartement. Quand j'entends derrière moi des pas qui se rapproche de plus en plus vite. Jusqu'à arriver à ma hauteur. Ma respiration est de plus en plus rapide. Je ne supporte pas le contact humain

- Excuse-moi ? Dit-il d'une voix rauque.

Je me fige une fois arriver devant ma porte.

- Je suis le voisin d'en face. Je m'appelle Liam O 'Brian.

Après quelques secondes dans le silence, il dit qu'une voix douce :

- Si tu ne veux pas me parler ce n'est pas grave. Je ne voulais pas te déranger. Je voulais juste apprendre à connaître la personne qui vie sur le même palier.

Je me retourne et le détail du regard.

Il est grand, musclé ça se voit qu'il va régulièrement à la salle. Il est bronzé. Mais un détail m'attire. C'est yeux... Ils sont vairons. C'est magnifique. D'un bleu polaire et d'un vert péridot.

Lorsque je remarque que je le fixais de trop. Je détourne très vite le regard. Un sourire ce dessiné au coin de ces lèvres.

C'est alors que me reviennent en tête les conseils de mon psy.
" Parle-lui."

- Je m'appelle Chaya Alvarez.

Puis je me tourne pour rentrer chez moi. 

Je sens son regard polaire sur moi.

Des frissons me parcourent.

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