Chapitre IV : Effraction

149 28 23
                                    

J'arrive enfin chez moi après cette matinée bien chargée. Il est 14 heures de l'après-midi.

Je commence à avoir un petit creux. Je décide de me préparer mon plat préféré pour fêter cette journée de bonne nouvelle. Des pâtes carbonara.

Je m'attèle à la préparation. Une fois, mes pâtes sur le feu, je râpe mon fromage et je prépare mes œufs ainsi que les lardons.

Une fois les pâte cuite, je les égoutte et mélange le tout dans une casserole. Puis je dresse le tout dans mon assiette.

Je décide d'aller manger devant ma nouvelle série Prodigal Son. Une pépite que j'ai découvert par accident.

J'ai bientôt fini la saison deux.

J'ai hâte de pouvoir regarder la saison trois.

Ni une, ni deux quand la saison trois sortira. Je préparerai les popcorns, les chips et les boissons et je disparaît de la circulation.

Mon petit doigt me dit qu'une nuit blanche me guette.

Quand je vois qu'il me reste que deux épisodes. J'ai envie de pleurer je n'ai pas envie que ça s'arrête.

Mais bon toute bonne chose a une fin.

2 heures plus tard

Je suis fatiguée il est 17 heures. J'ai dévoré mes pâtes devant ma série que j'ai finis.

Je vais faire une petite sieste pour me requinquer.

Après un temps indéterminé comme j'étais dans les bras de Morphée.

Un bruit d'objets qui tombe me réveille en sursaut. Sur le moment je me dis que ce n'est rien jusqu'au moment où je sens sur ma tempe un objet froid.

Une voix que je ne connais pas résonne dans la chambre.

« - Tu vas te lever sans faire de geste brusque.

Alors je me lève au ralenti prise de peur et de panique. Je me dis qu'il ne faut pas que je pleure.

- Bien maintenant tu vas te mettre c'est menottes au poignet gauche puis droite. Sans geste brusque encore une fois sinon je te plombe directement.

J'enfile les menottes sans faire de vague. Je ne les ai pas trop serré pour pouvoir les retirer et m'enfuir. Mais lorsque je finis de les mettre il les sert jusqu'à m'en couper la peau.

Je suis fichue si je ne peux pas me servir de mes mains. Quelques minutes plus tard je me retrouve dans un coffre avec un sac sur la tête. Je reste calme.

La voiture démarre et roule pendant bien une heure. C'est très difficile à déterminer sans indicateur temporelle.

Quand le moteur s'arrête de gronder, mille questions assiège ma tête.

Je n'ai jamais rien fait qui mériterait que je sois kidnappée. En plus je ne sors quasiment jamais.

Toute ces questions restent en suspens dans ma tête quand le coffre s'ouvre. Je ne vois aucune trace de lumière à travers ce sac sur ma tête. J'en déduis qu'il faut encore nuit. Il m'attrape et commence à me faire marcher en direction d'un escalier qu'on gravi très rapidement une dizaine de marche.

J'entends une porte qui s'ouvre puis plus rien.

Aucun mouvement.

Alors de mes mains menottées je lève mon sac. Je suis dans une salle il n'y a plus personne.

J'ai l'impression que c'est un hangar. Il n'y a que cette chaise qui git au milieu du sol.

Je me retourne et je vois que la porte et totalement fermée.

L'inconnu Derrière Ma PorteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant