Chapitre XVIII : Meurtre et succession

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Une semaine plus tard,

Soirée de succession,

Deux heures avant la mise en place du plan,

Nous avions préparé une surprise pour la soirée avec Liam. Quelque chose de spécial comme on aime. Vous voyez les choses spéciales qui surprennent.

Toi-même tu es surpris par ta propre surprise.

C'est ce qui va se passer ce soir.

J'étais en train de finir de poser mon mascara sur mes cils, quand il entre dans la salle de bain.

- Tu n'es pas encore prêt ?

- J'arrive pas à mettre ma cravate correctement.

Je m'approche de lui petit à petit pour lui faire le nœud de sa cravate.

- Tu es stressé ?

- Non, même pas un peu.

- Bien sûr, je te crois. Tu sais ce n'est pas tous les jours qu'on prend la tête d'une grande organisation comme celle-là. Tu as le droit d'être stressé.

- Tu es sûr que tu ne veux vraiment pas mettre l'équipement contre les balles que t'a proposé le styliste ?

- Oui. Arrête de bouger, le nœud va de travers.

Il cesse tout mouvement et me fixe. Je commence à chauffer des joues.

- Et voilà ! J'ai fini.

Je me retourne pour regarder si rien ne manque à ma tenue et si le maquillage n'avait pas bougé.

Il m'observe à travers le miroir. Une de ses mains vient se poser sur ma hanche. Un frisson me parcourt. Il l'a fait glisser sur mon abdomen avant de serrer son emprise sur mon corps en me rapprochant du sien.

Il dépose ses lèvres dans le creux de mon cou. Son regard toujours posé sur moi à travers la glace.

Je le sens suçoter ma peau délicatement.

Puis ses dents croquent ma peau et j'ouvre gros les yeux.

Je vois qu'il sourit avant de lever son visage vers ma tempe et de déposer un baisé.

- Tu avais faim ? Je ne suis pas un Big Mac.

- T'es encore mieux.

Mon regard retombe sur la peau de mon cou. Une marque rouge apparaît. Je viens de comprendre qu'il a marqué son territoire.

- Tu abuses, ça se voit à des kilomètres.

J'essaie de placer une mèche de cheveux devant mais rien n'y fait.

- Tu es qu'à moi.

- J'avais compris.

Je nous fixe.

Deux âmes perdues qui se sont liées pour n'en former plus qu'une.

Je décroche mon regard de nos reflets et part enfiler mes talons. Mes ongles que j'avais fait exclusivement pour l'occasion m'empêchent de fermer mes escarpins.

Je vois sa silhouette s'avancer vers moi. Je remonte ma tête vers lui, il se met à genoux devant moi et commence à nouer mes chaussures.

Quand il finit son action, il se relève et me tend sa main pour que je me redresse. J'y place ma main et me lève.

- Vous êtes prêt Monsieur O'Brian ?

- Oui et vous Madame Alvarez ?

- Oui. Allons rendre cette soirée inoubliable alors.

L'inconnu Derrière Ma PorteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant