L'inconnu Derrière Ma Porte

Chapitre XIV : Douleur

Lorsque je me réveille, je peine à ouvrir mes yeux. Un air chaud me caresse le haut du crâne.

Quand mes yeux réussir enfin à s'ouvrir, j'aperçus les mains tatouer de Liam. Sa respiration lente me prouvait qu'il dormait encore. Je me lève en écartant ses mains délicatement, puis les repose. Je me retourne pour l'observer.

Son visage est tellement détendu, il a l'air si paisible comparé à sa vie qui ne l'ait pas. Je ne sais pas comment il réussit à gérer ce chaos.

Toujours se méfier de l'eau qui dort. Cette expression que l'on m'a répétée tellement de fois, que je m'en étais imprégné.

Sur un long fleuve tranquille, je peux être cette onde qui fait vibrer l'eau jusqu'à créer une vague, qui prendra de l'ampleur avant de tout détruire sur son passage et de se noyer elle-même recouvert par les échos que j'ai crée de cette vague.

Après l'avoir observé dormir pendant quelques minutes, je me retourne pour aller me passer un coup d'eau sur le visage afin de me réveiller avant de descendre.

Pendant que je marche vers la salle de bain, une douleur passe dans mon bas-ventre.

Je pris pour que ce ne soient en aucun cas mes règles qui surgissent sans prévenir.

Je me dépêche de me rendre dans la salle de bain de la chambre de Liam comme j'y avais passé la nuit, afin de vérifier si mon cauchemar aller débuter.

Avant de vérifier, je lance un regard vers la glace suspendu au-dessus du lavabo. Un hoquet d'horreur sort de ma bouche sans que je ne parvienne à le retenir.

Des traces de strangulation étaient très, très, voire trop marquer sur mon cou. Les souvenirs de l'autre soir essaient tant bien que mal de ressurgir. Mais une douleur sous forme de contraction me remet les idées en place. Je m'assois le temps que ça passe. La douleur me lance jusque dans les jambes. Quand la douleur commence à s'estomper, je me lève pour me rendre dans ma chambre respective pour récupérer tout ce que j'avais besoin.

J'ouvre la porte de la chambre et tombe nez à nez avec un homme qui semble avoir la soixantaine. Le visage très fermé, ses cheveux d'un blanc maculer était plaquer en arrière, sa barbe tailler à la perfection et son teint bronzer. Son air sérieux était appuyé par son costar bleu qui faisait ressortir le bleu de ses yeux et sa chemise blanche parfaitement lissée.

Son regard ne parle pas pour lui.

Je ne sais même pas qui c'est, ni comment il a fait pour entrer alors que cette villa est à la limite d'être un bunker.

- Qui êtes-vous ? M'interrogea le sexagénaire.

C'est à cet instant que Liam apparaît derrière moi.

- C'est une très longue histoire père. Que me vaut l'honneur de cette visite ? Dit-il de sa voix encore endormie.

- Tu as tué le chef des Rosy Death ! Te rends-tu compte de la merde que tu as foutu ? En plus de ça, tu as laissé toutes les pistes qui t'incriminent en évidence. Et par-dessus le marché, tu trouves le moyen de prendre du bon temps avec une PUTE ?!

- Je ne suis p- une crampe m'empêche de finir ma phrase, il faut vraiment que je prenne un anti-douleur. Je m'incline pour faire passer la douleur plus vite et finit ma phrase. Pas une pute !!!

- Qui êtes -vous alors ?

- Je vais vous expliquer autour d'un café. Attendez-moi au rez-de-chaussée, j'arrive.

Son père d'après ce que j'ai comprisse dirige vers l'escalier pour descendre. Liam me prend délicatement par le bras et me guide vers ma chambre.

- Où est-ce que tu as mal ? Me questionne-t-il l'air inquiet.