Chapitre XV : Un repos

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Le docteur était parti depuis peu. Liam avait été déplacé dans sa chambre. Il dormait à poings fermés.

Il était maintenant cinq heures du matin et je n'arrivais pas à trouver le sommeil.

Mon âme est fatiguée, épuisée par les épreuves de la vie. Je porte le poids des soucis et de mes tourments. Le silence de mes pensées, les jours se succède, mais mon cœur reste en lambeaux. Mes espoirs de retrouver ma liberté après tout ça se sont fanés. Cette montage de problèmes qui s'élève en pic, bien trop haut pour être dépassé sans être blessé. Je cherche la lumière au bout de ce tunnel obscur. Les étoiles qui brillaient jadis, encore allumer dans le ciel ont perdu de leur éclat. Mes larmes silencieuses trahissent ma faiblesse. Mais l'espoir d'un nouveau jour, en moi, jamais, ne s'éteindra.

Si je reste avec toi jusqu'à la fin, seras tu la lumière qui me guidera dans l'obscurité ?

Je regarde le canapé encore imprégné de son sang.

Le sol avait été nettoyé, mais pas le canapé. Alors j'attrape une bassine dans la cuisine que je remplis d'eau et de savons.

Avec une serviette, je frotte ce sang qui commence à brunir avec le temps.

Le fait de frotter m'aide à décompresser.

Un torrent se forme sur ma joue droite, puis fut le tour de la gauche, avant de se rejoindre sur mon cou.

Mes mains tremblent.

Le sang commençait à partir petit à petit. La bassine avait changé de couleur. Passant d'un transparent à un rouge vif.

Je décide de changer d'eau. J'attrape la contenant que je verse dans l'évier. Une douleur de plus en plus intense me brûle. Je pose la bassine et monte ma manche.

La trace des doigts de Liam, de sa souffrance.

J'ouvre le congélateur et prends une poche de glace que je pose sur mon poignet.

Avec mon bras encore valide, je termine le nettoyage de la tâche.

Bien que j'ai réussi à nettoyer, une grande tâche moins voyante apparaissait encore sur le tissu clair du canapé.

Je décide d'aller me coucher dans mon lit peut-être que le sommeil me prendrai.

Je monte les escaliers et entends un bruit.

Quelqu'un qui parle.

Je m'approche de la chambre de Liam voyant que le bruit provient de derrière la porte, je l'ouvre petit à petit.

Il dormait à poings fermés.

Je m'approche de son lit.

Il faisait un cauchemar.

Sa fièvre doit être encore plus forte. Je me dirige vers l'armoire à pharmacie, où je prends un thermomètre.

J'allume l'écran et je commence la prise.

Trente-neuf. C'est la température prise par l'appareil.

Je redescends les escaliers. Prends un sac en plastique que je remplis de glaçons pris dans le congélateur.

Je ferme le sac et prends une serviette dans laquelle je mets le sac.

Je remonte dans la chambre, m'accroupis par terre et dépose le sac sur son front. Il prononce des paroles que je ne comprends pas. Alors je tends l'oreille.

- Maman pourquoi je dois me cacher ? Maman revient ne me laisse pas tout seul. Maman s'il te plaît.

Il répète cette question, puis plus rien.

L'inconnu Derrière Ma PorteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant